Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bouira dans la douleur enterre ses morts

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bouira dans la douleur enterre ses morts

    Dans la localité de Takerboust, située à 60 km à l’est de Bouira, une foule nombreuse a assisté mercredi dernier, dans la nuit, à l'enterrement de A. Demouche et S. Hamoumi, âgés entre 23 et 24 ans, qui ont trouvé la mort dans l’attentat suicide contre le bus devant l’hôtel Sofy de Bouira.

    Ces deux victimes travaillaient comme topographes à la société SNC Lavalin qui réalise la station de traitement des eaux dans la localité de Djebahia, en amont du barrage Koudiat Acerdoune, dans la région de Lakhdaria.

    Selon les habitants de cette localité, la cérémonie s’est déroulée dans la tristesse totale et a réuni une grande foule de citoyens venus des communes limitrophes ainsi que les autorités locales qui ont fait le déplacement pour présenter leurs condoléances aux familles des deux victimes. Les deux dépouilles ont été déposées d’abord devant le domicile familial et, à minuit, il y a eu leur enterrement, dans le cimetière de la commune.

    Au même moment, toutes les cérémonies de fêtes de mariage et de circoncision furent suspendues par le comité de village, ceci en soutien aux familles qui venaient de perdre des personnes qui leur sont très chères.

    Par ailleurs, de sources crédibles nous avons appris qu’un militaire, parmi les quatre qui ont été évacués vers l’hôpital d’Aïn-Naâdja, avait succombé à ses blessures, jeudi dernier. Ce qui porte le nombre de morts du double attentat kamikaze de mercredi à 13, alors que des sources hospitalières indiquent qu’il n’y a que deux blessés encore en observation, au niveau de l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, les autres ayant pu regagner leurs domiciles.

    Sur un autre registre, alors que les familles tentent tant bien que mal de contenir leurs douleurs et de sécher leurs larmes, les terroristes du GSPC, affiliés à l'organisation Al- Qaïda au Maghreb, ont choisi encore une fois de revendiquer leur double attentat macabre ainsi que celui de la localité des Issers dans la wilaya de Boumerdès, par le biais d’El-Jazeera, en donnant les pseudonymes des deux kamikazes qui se sont fait exploser mercredi dernier près de l’hôtel Sofy et du secteur militaire.

    Auprès des services de sécurité, nous avons appris que les deux kamikazes ne sont pas encore identifiés. Cette opération minutieuse, qui nécessite des analyses de fragments ADN, pourrait prendre beaucoup de temps. Au même moment, des sources indiquent que les services de la police scientifique auraient trouvé un permis de conduire sur les lieux de la seconde explosion. Sur un autre plan, nous avons constaté que depuis l’attentat de mercredi, les services de sécurité ont appliqué des mesures de sécurité supplémentaires au niveau des commissariats et des bâtiments des différents corps de sécurité. Sur les axes routiers menant vers les grandes agglomérations de la wilaya, plusieurs points de contrôle ont été installés, où tout véhicule suspect est passé au peigne fin.

    Dans cette atmosphère d’inquiétude et de consternation, les citoyens ont été angoissés par les rumeurs qui ont circulé depuis mercredi sur de prétendus attentats commis dans d’autres localités de la wilaya. Mais en définitive, nos sources n’ont relaté que l’attentat à la bombe artisanale, commandée à distance, commis dans la matinée de jeudi au niveau de la sortie est de Lakhdaria, contre un véhicule des services de sécurité.

    Par Le Soir

  • #2
    Allah yarhamhoum, ainsi que tous ces innocents qui sont morts dans ces attentats barbares.
    Paix à leur âme.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

    Commentaire


    • #3
      algerie

      slt bien sur je me joint de toutes mes forces avec ses malheureuses familles et victimes , ou leurs vies se sont arretees un mois d'aout 2008 sans quil ont rien demandees leurs vies se sont arretees net par un beau matin dans un combat qui ne les concernent meme pas cela peut arriver a chacun d'entre nous , barakat barakat meune le mouta stop , pour moi un jour de deuil tres douloureux ,je suis en france bien tranquil impuissant , des femmes et enfants vont se retrouve du jour au lendemain sans rien en esperant que l'etat ne les lacheras pas halla hallamoume

      Commentaire


      • #4
        Rebi yerhamhoum ga3itik.

        Commentaire

        Chargement...
        X