Il faudrait d’abord retenir que jamais il n’a été prétendu que le retour de la sécurité, de la paix, la relance de l’économie, la prospérité procéderaient d’un phénomène spontané et que tout se réaliserait rapidement et sans la mobilisation de toutes les forces disponibles.
Alors, quand bien même qu’il puisse apparaître que la situation de politique et de sécurité et même d’économie ne corresponde encore tout à fait à certaines attentes, ceci pour ceux qui sont pressés que le pays retrouve rapidement la paix et que soit éradiquée toute forme de violence et qui voudraient que soient court-circuitées toutes les étapes naturelles de progression, en réalité, dans un contexte hérité où il ne peut y avoir de miracle, il a été dit que le chemin à parcourir serait assez dur, qu’il faudrait retrousser les manches et mobiliser toutes les forces disponibles pour que l’Algérie s’arrache aux pesanteurs du passé et s’inscrive dans une perspective de paix, de développement et de prospérité.
L’Algérie a signé des conventions de sécurité avec divers partenaires et celles-ci ne concernent pas exclusivement la lutte contre le terrorisme. En ce qui concerne la sécurité globale, soit les différentes menaces, au moins deux remarques importantes peuvent être faites à propos des conventions sécuritaires signées par l’Algérie avec ses différents partenaires.
La première concerne le préalable à l’efficacité de la mise en œuvre de la convention. Les signataires ont procédé à une identification commune des menaces qui pèsent sur leur sécurité. Ces menaces sont communes dans la mesure où leurs implications sont identiques, où leurs exécutants recourent à des méthodes identiques, entrent dans des relatons d’entraide mutuelle et se jouent des frontières.
C’est le cas pour le terrorisme, pour la criminalité organisée, pour la corruption qui ont des ramifications internationales, pour le trafic des drogues et, ce qui est maintenant nouveau en Algérie, le trafic des psychotropes, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Un grand pas a été ainsi franchi, car le plus difficile est, comme cela a été mis en évidence depuis longtemps, toujours celui de construire des convergences sur l’identification de ce qui est appelé menace et de l’inventaire de toutes les menaces préoccupantes et qui préoccupent les pays signataires.
Maintenant qu’il est reconnu que des menaces communes existent, que celles-ci entrent en conjonction, que leurs auteurs se donnent les moyens de leur exécution, ce qui revient à dire qu’elles sont réelles, il est, en conséquence, une certitude que les parades seront identiques, concertées et communes, et que les pays vont entrer dans une ère de coopération opérationnelle et solidaire. A menaces communes, parades communes.
La deuxième remarque est liée à la volonté résultant de la ferme décision de rendre obligatoire la mise en œuvre de cette convention. Nous sommes ainsi très loin des anciennes conventions internationales qui laissaient les Etats libres d’apprécier à la fois la qualification de l’acte à incriminer et de l’opportunité de le faire. Nous sommes donc dans un nouveau contexte où les volontés s’expriment en convergences, en un consensus, où les appréciations sont identiques, ce qui permet de donner à cette convention le caractère d’irréversible et où surtout les convictions de conjuguer ensemble les efforts sont énormes et profondes.
L’autre remarque importante est qu’est désormais créé un précédent qui va inspirer toutes les conventions qui seront dans le cadre de la sécurité collective.
Quant au terrorisme, les attentats spectaculaires qui nécessitent très peu d’effectifs sont destinés à masquer la réalité, à savoir qu’il est dans une situation d’inéluctable extinction et la réalité est connue. La grande majorité des terroristes a été soit neutralisée, soit a rejoint la démarche de la réconciliation nationale, consciente que d’abord ce qui est appelé leur combat ne possède aucune légitimité, ne mène que vers leur impasse.
A la fin de la décennie 90, au plus haut niveau était l’insécurité et au plus haut niveau était le chômage. Il n’y avait guère de monde qui pouvait avoir la conviction que l’Algérie pourrait s’en tirer. Des analystes de renom et des «politiques» étrangers versaient dans le sombre constat en affirmant avec force que la tendance à l’augmentation du niveau de la violence allait être une réalité durable, comme devait l’être celle du chômage avec en conséquence la propension à l’insurrection généralisée. On se rappelle des pronostics angoissants d’un effondrement de l’Etat, de l’extension des zones de non-droit et de la plongée vers la guerre civile.
Par Fateh S., elmoudjahid
=== MODERATION ===
Indiquez des titres explicites pour vos sujets de discussions, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Alors, quand bien même qu’il puisse apparaître que la situation de politique et de sécurité et même d’économie ne corresponde encore tout à fait à certaines attentes, ceci pour ceux qui sont pressés que le pays retrouve rapidement la paix et que soit éradiquée toute forme de violence et qui voudraient que soient court-circuitées toutes les étapes naturelles de progression, en réalité, dans un contexte hérité où il ne peut y avoir de miracle, il a été dit que le chemin à parcourir serait assez dur, qu’il faudrait retrousser les manches et mobiliser toutes les forces disponibles pour que l’Algérie s’arrache aux pesanteurs du passé et s’inscrive dans une perspective de paix, de développement et de prospérité.
L’Algérie a signé des conventions de sécurité avec divers partenaires et celles-ci ne concernent pas exclusivement la lutte contre le terrorisme. En ce qui concerne la sécurité globale, soit les différentes menaces, au moins deux remarques importantes peuvent être faites à propos des conventions sécuritaires signées par l’Algérie avec ses différents partenaires.
La première concerne le préalable à l’efficacité de la mise en œuvre de la convention. Les signataires ont procédé à une identification commune des menaces qui pèsent sur leur sécurité. Ces menaces sont communes dans la mesure où leurs implications sont identiques, où leurs exécutants recourent à des méthodes identiques, entrent dans des relatons d’entraide mutuelle et se jouent des frontières.
C’est le cas pour le terrorisme, pour la criminalité organisée, pour la corruption qui ont des ramifications internationales, pour le trafic des drogues et, ce qui est maintenant nouveau en Algérie, le trafic des psychotropes, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Un grand pas a été ainsi franchi, car le plus difficile est, comme cela a été mis en évidence depuis longtemps, toujours celui de construire des convergences sur l’identification de ce qui est appelé menace et de l’inventaire de toutes les menaces préoccupantes et qui préoccupent les pays signataires.
Maintenant qu’il est reconnu que des menaces communes existent, que celles-ci entrent en conjonction, que leurs auteurs se donnent les moyens de leur exécution, ce qui revient à dire qu’elles sont réelles, il est, en conséquence, une certitude que les parades seront identiques, concertées et communes, et que les pays vont entrer dans une ère de coopération opérationnelle et solidaire. A menaces communes, parades communes.
La deuxième remarque est liée à la volonté résultant de la ferme décision de rendre obligatoire la mise en œuvre de cette convention. Nous sommes ainsi très loin des anciennes conventions internationales qui laissaient les Etats libres d’apprécier à la fois la qualification de l’acte à incriminer et de l’opportunité de le faire. Nous sommes donc dans un nouveau contexte où les volontés s’expriment en convergences, en un consensus, où les appréciations sont identiques, ce qui permet de donner à cette convention le caractère d’irréversible et où surtout les convictions de conjuguer ensemble les efforts sont énormes et profondes.
L’autre remarque importante est qu’est désormais créé un précédent qui va inspirer toutes les conventions qui seront dans le cadre de la sécurité collective.
Quant au terrorisme, les attentats spectaculaires qui nécessitent très peu d’effectifs sont destinés à masquer la réalité, à savoir qu’il est dans une situation d’inéluctable extinction et la réalité est connue. La grande majorité des terroristes a été soit neutralisée, soit a rejoint la démarche de la réconciliation nationale, consciente que d’abord ce qui est appelé leur combat ne possède aucune légitimité, ne mène que vers leur impasse.
A la fin de la décennie 90, au plus haut niveau était l’insécurité et au plus haut niveau était le chômage. Il n’y avait guère de monde qui pouvait avoir la conviction que l’Algérie pourrait s’en tirer. Des analystes de renom et des «politiques» étrangers versaient dans le sombre constat en affirmant avec force que la tendance à l’augmentation du niveau de la violence allait être une réalité durable, comme devait l’être celle du chômage avec en conséquence la propension à l’insurrection généralisée. On se rappelle des pronostics angoissants d’un effondrement de l’Etat, de l’extension des zones de non-droit et de la plongée vers la guerre civile.
Par Fateh S., elmoudjahid
=== MODERATION ===
Indiquez des titres explicites pour vos sujets de discussions, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Commentaire