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Algerie:Les vérificateurs des impôts rappelés de leurs congés

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    Les vérificateurs des impôts rappelés de leurs congés : les entreprises étrangères dans le collimateur du gouvernement



    La rentrée s’annonce difficile pour les entreprises étrangères travaillant en Algérie. La semaine dernière, les vérificateurs de la Direction générale des impôts (DGI) ont été rappelés de leurs congés annuels, a appris ******************** de source proche de cette institution. Le gouvernement va lancer dans les prochains jours une vaste opération destinée à contrôler les entreprises étrangères. En ligne de mire : les transferts de devises vers le pays d’origine de ces sociétés et les réinvestissements des bénéfices réalisés. «L’interruption des congés de hauts responsables des impôts est une mesure exceptionnelle. Elle montre la volonté du gouvernement de contrôler sévèrement les entreprises étrangères », explique notre source. Toutes les entreprises étrangères seraient concernées par cette mesure de contrôle.

    Après les critiques formulées par le président Bouteflika le 23 juillet dernier devant les maires du pays à l’égard des investisseurs étrangers, le gouvernement a décidé de passer à l’action. En réalité, selon nos informations, le discours du chef de l’État a été largement inspiré par le premier ministre Ahmed Ouyahia, contre l’avis de Hamid Temmar.

    M. Ouyahia est partisan d’une relance des entreprises publiques et d’un contrôle accru sur les sociétés étrangères travaillant en Algérie. Une politique opposée à celle menée jusqu’à présent par Hamid Temmar. Cette nouvelle orientation a provoqué de sérieuses tensions entre les deux hommes, à tel point que le président Bouteflika devra procéder à un arbitrage dans les prochains jours. Un arbitrage qui devrait se faire en faveur du Premier ministre. Les orientations proposées par M. Ouyahia, même si elles sont économiquement très contestables, ont en effet l’avantage d’être populaires. A quelques mois de la présidentielle de 2009, le patriotisme économique pourrait s’avérer bénéfique le président sortant dont le bilan économique est loin d’être brillant.

    Cette orientation correspond aussi aux attentes du patronat. Ce dernier, notamment le Forum des chefs d'entreprises (FCE), avait demandé à maintes reprises au gouvernement de modifier les lois sur l'investissement étranger, de contrôler les groupes étrangers présents en Algérie et d'obliger les étrangers à s'associer avec des partenaires locaux pour réaliser leurs projets. Mais en s’attaquant aux entreprises étrangères, le gouvernement prend le risque de créer des tensions avec d’autres pays. Ces derniers vont sans douter chercher à protéger leurs sociétés implantées en Algérie.

    Par sonia lyes le 23/08/2008
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