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La Branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi, ex-GSPC), dans un communiqué mis en ligne sur un site Internet islamiste, a publié les détails des dernières actions terroristes menées en Algérie. Au total, neuf attentats, dont trois suicides à la voiture piégée, ont été perpétrés en dix jours, du 9 au 20 août dans plusieurs régions du pays : Bouira, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Jijel et Skida. Officiellement, ces attaques ont pris pour cible les forces de l’ordre, mais la quasi-totalité des victimes sont des civils.
Selon l’organisation terroriste, le kamikaze de Zemmouri El Bahari, présenté comme étant Mohamed Abou Sadjida Al-Assimi, a utilisé, le 9 août dernier, 550 kilogrammes d’explosifs dans l’attaque menée contre la brigade des gardes-côtes de cette ville. La même quantité d’explosifs (500 kilogrammes) a été également utilisée le 19 août dans l’attentat suicide perpétré par le kamikaze Haroune contre l’école de la gendarmerie des Issers, dans la wilaya de Boumerdès. Selon Al-Qaïda, les victimes sont des gendarmes à la retraite ou de jeunes candidats à l’entrée à l’école de gendarmerie. Pour le groupe terroriste, ces candidats ne sont pas des «civils, mais des combattants».
La Baqmi évoque également les deux derniers attentats suicides perpétrés à Bouira, avec une contradiction de taille : alors que le communiqué affirme que tous les attentats depuis le 9 août ont été décidés par le chef du GSPC pour venger les douze terroristes tués le 7 août à Beni-Douala (Tizi-Ouzou), il souligne que l’attaque contre le bus de la société SNC Lavalin a été préparée depuis plus de trois mois.
Enfin, dans sa revendication, Al-Qaïda dément avoir ciblé des populations civils et accuse la presse de fournir de faux bilans. En réalité, cette insistance sur la nature des victimes montre à quel point l’organisation terroriste est déstabilisée par le nombre élevé des victimes civiles de ces derniers attentats
Selon l’organisation terroriste, le kamikaze de Zemmouri El Bahari, présenté comme étant Mohamed Abou Sadjida Al-Assimi, a utilisé, le 9 août dernier, 550 kilogrammes d’explosifs dans l’attaque menée contre la brigade des gardes-côtes de cette ville. La même quantité d’explosifs (500 kilogrammes) a été également utilisée le 19 août dans l’attentat suicide perpétré par le kamikaze Haroune contre l’école de la gendarmerie des Issers, dans la wilaya de Boumerdès. Selon Al-Qaïda, les victimes sont des gendarmes à la retraite ou de jeunes candidats à l’entrée à l’école de gendarmerie. Pour le groupe terroriste, ces candidats ne sont pas des «civils, mais des combattants».
La Baqmi évoque également les deux derniers attentats suicides perpétrés à Bouira, avec une contradiction de taille : alors que le communiqué affirme que tous les attentats depuis le 9 août ont été décidés par le chef du GSPC pour venger les douze terroristes tués le 7 août à Beni-Douala (Tizi-Ouzou), il souligne que l’attaque contre le bus de la société SNC Lavalin a été préparée depuis plus de trois mois.
Enfin, dans sa revendication, Al-Qaïda dément avoir ciblé des populations civils et accuse la presse de fournir de faux bilans. En réalité, cette insistance sur la nature des victimes montre à quel point l’organisation terroriste est déstabilisée par le nombre élevé des victimes civiles de ces derniers attentats
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