les investisseurs francais et du golf gelent leurs projets

[langar]

bjr il fallait s'y attendre l'effet ouahyia porte ses fruits ils veulent vraiment descendre l'algerie ses incapables ,



Un mois après le discours du président Bouteflika devant les maires, les premiers effets des mesures annoncées concernant les investisseurs étrangers commencent à se faire sentir. Les milieux d’affaires occidentaux et arabes ont accueilli avec beaucoup de prudence et d’étonnement l’annonce des nouvelles orientations en matière d’investissements étrangers. La semaine dernière, le journal britannique Financial Times, très influent parmi milieux d’affaires, a publié une analyse dans laquelle il s’est montré très critique à l’égard de la politique économique algérienne. Quelques jours auparavant, le quotidien économique français La Tribune faisait un constat encore plus sévère concernant la politique du chef de l'Etat algérien.

Plus inquiétant, en France, plusieurs entreprises ont gelé momentanément des projets prévus en 2008 en Algérie, a appris auprès de source proche du patronat français. Les investisseurs français veulent d’abord connaître les détails des nouvelles mesures que comptent mettre en place le gouvernement avant de se lancer dans des projets. Ces annonces interviennent dans un contexte d’incertitude politique sur fond de retour en force des attentats terroriste et de préparation de la révision de la Constitution. A Paris, les milieux d’affaires redoutent que l’Algérie adopte la même politique que le Vénézuela. Ce dernier s’est en effet lancé dans une politique de nationalisation qui touche la quasi-totalité des secteurs. «Le résultat est là : toutes les entreprises quittent le Vénézuela. Si le pétrole baisse, ce pays va se retrouver dans une situation catastrophique», explique un économiste.

Les milieux d’affaires français se méfient particulièrement d’Ahmed Ouyahia. Ils estiment qu’il a largement inspiré le discours du chef de l’Etat devant les maires, le 23 juillet dernier. Le nouveau Premier ministre a la réputation d’être un partisan d’une relance du secteur public. «M. Ouyahia ignore les réalités économiques mondiales. Au moment où la Chine et la Russie sortent progressivement du tout-Etat, l’Algérie veut y retourner. Le terrorisme fiscal et administratif n’a jamais été efficace pour une économie», souligne le même économiste.

Mais si les milieux d’affaires français sont prudents depuis les dernières annonces, ceux des pays Golfe sont carrément furieux. Ils estiment que le discours du président de la République a nuit considérablement à leur image de marque. «Le président Bouteflika a mis tout le monde dans le même sac, les spéculateurs et les investisseurs sérieux. Pourquoi dans tous les pays arabes, les fonds du Golfe ont lancé des projets et pas en Algérie ? M. Bouteflika devrait se poser cette question au lieu d’accuser tout le monde», explique une source proche d’un grand fonds d’investissement du Golfe. Fin juillet, moins d’une semaine après le discours de Bouteflika, Emaar, qui a gelé ses projets en Algérie, lançait la commercialisation d’une des plus importantes stations touristiques du nord du Maroc, un projet de plus d’un milliard de dollars

[zmigri]

chvez s'invite dans les nouvelles orientations économique

Le nouveau Premier ministre a la réputation d’être un partisan d’une relance du secteur public. «M. Ouyahia ignore les réalités économiques mondiales. Au moment où la Chine et la Russie sortent progressivement du tout-Etat, l’Algérie veut y retourner. Le terrorisme fiscal et administratif n’a jamais été efficace pour une économie

Hier boutef était inspiré par che guevara et aujourd'hui c'est hugo chavez qui montre la voie à boutef. Un général vietnamien avait traité les us de "mauvais élèves", dorénavent ils ne sont pas les seuls!!

[bonifacio]

comment trouver du boulot s'il n'ya pas d'investissement?
et est ce que les bourgeois algerien investissent en algerie?
et est ce que l'etat embauche suffisemment,et avec quel salaire ?
je comprend plus

[Pihman]

«Le résultat est là : toutes les entreprises quittent le Vénézuela. Si le pétrole baisse, ce pays va se retrouver dans une situation catastrophique», explique un économiste.



même si le petrole ne chute pas, le vénézuéla est en train de rater une opportunité en or pour se hisser en une economie régionale puissante

[jamaloup]

ouyahia ignore la realité de l'economie mondiale , je crois qu'il la connais parfaitement , mais il connais plus parfaitement une autre realité , celle de l'economie algerienne , aucune economie au monde ne s'est construite sur la base des investissements etrangers , ce sont les algeriens qui doivent investir en algerie , si le privé algerien n'est pâs en mesure de le faire massivement ,le capital public doit prendre le relais .. la question n'est pas de savoir si ce choix est opportun ou pas , mais s'il est fait professionellement, investir dans koi, pour quel but , qd à l'angoisse de eemar ,c pas ce qui empechera les algeriens de dormir ; le pays a d'autres priorités ques les speculations foncieres , et la promotion immobiliere, le tourisme ne peut etre une option a court moyen terme en algerie pour des raisons politiques , je suppose que si emmar voulait investir ds l'agriculture et l'industrie elle n'aurait pas trouvé mieux que l'algerie

[zek]

et est ce que les bourgeois algerien investissent en algerie ?

Ben les bourgeois algériens, ils suivent la mondialisation, ils achètent des biens en Europe ou aux Emirats.

[Pihman]

Je ne suis pas d'accord avectoi sur un point celui sui concerne le Tourisme

l'Espagne a fait de ce secteur un de ces principaux leviers de son économie poste Franquiste

Je vois mal comment l'algérie peut faire impasse sur ce secteur
d'autant plus que son potentiel est enorme

[zek]

Je comprends pas, ils veulent relancer le secteur publique, ils ont en pas eu marre de jeter des centaines de milliards de dinars par la fenêtre des WC publiques.

[jamaloup]

faut pas divaguer , personne de sensé n'imaginerait que l'algerie va acheter des usines clé en main , ou realiser des complexes industrels immenses comme du temps de boudedienne , l'investissement public peut simplement dire que l'etat mettra les mùains à la poche pour initier des projets , appeler à leur gestion en partenariat , pour rendre ses projets solvable ,proteger son marché , c peut etre cette phase intermediaire que l'algerie a raté au lendemain du demantellement de l'economie centralisé au debut des années 90 , exemple de cette tendence , la russie .

[jamaloup]

pihman , le tourisme est une mine d'or qui dort en algerie ça tt le monde le sais , mais logiquement c pas a court ou moyen terme que le tourisme peut etre un secteur moteur en algerie comme c la cas au maroc par exemple, pour des raisons ttes simples ,il ya des bombes qui explosent quotidiennement en algerie , tu peut promouvoir un industrie touristique ds un pays en conflit ? à moins de lancer le tourisme à risque .. allez en algerie !! un circuit de la mort sensationnel, un atterissage forcé, un kidnapping , un faux barrage , deux ou trois kamikazes , et si vous etes tj entier la SM vous torturera un peu histoire de voir si vous n'etes pas un vendeur d'armes , un espion d'alkaida , sinon le GSPC vous invitera a une foto souvenir ds le maquis avec une kalash a droite et une autre a gauche , avant de venir n'oublier pas de mentionner vos mensurations , et le type de bois que vous preferez pour le cercueil ..

[shadok]

@jamaloup

Nous sommes d’accord que les investissements étrangers à eux seuls ne construisent pas une économie d’un pays. Mais la réalité est la suivante : nous avons d’un côté un secteur public défaillant et un secteur privé trabendiste. Quelle est la solution du gouvernement pour mettre à niveau les entreprises publiques et favoriser l’éclatement d’un secteur privé fort ?

Pour la mise à niveau du secteur public, il faut trouver des formes de partenariats gagnants-gagnants avec des entreprises étrangères. J’étais heureux de lire qu’Enafor et Schlumberger créent une société de services pétroliers commune. Le même schéma doit être reproduit pour les autres secteurs hors-hydrocarbures par exemple pour Algérie Télécom ou les banques nationales. Ce n’est pas le capital qui fait défaut mais le manque de savoir faire et les compétences managériales.

Pour le secteur privé algérien, il faut favoriser les PMEs compétitives et viser l'exportation.

Les investissements étrangers sont un plus pour l'économie du pays leur apport et non négligeable en matière d'apport de capitaux et surtout de transfert de savoir-faire. Je prends le cas du secteur des NTICs que je connais bien. L'installation d'Orascom ou Wataniya a permis à des milliers d'ingénieurs algériens de monter en compétences. Certains sont devenus des experts et vendent leurs savoir faire dans d'autres pays.

Le rôle de l'Etat doit se limiter à réguler le marché, lutter contre l'économie de bazar, la contrefacon, la corruption, appliquer les lois, réduire les importations ...

Pour le reste, il faut laisser jouer le marché et penser toujours à s'intégrer et tirer profit de l'économie mondialisée.

[zmigri]

Je vois mal comment l'algérie peut faire impasse sur ce secteur
d'autant plus que son potentiel est enorme

ce n'est pas parce que tout le monde parle du tourisme que ça devient une priorité pour le peuple. Sincèrement je suis sceptique sur l'avenir du tourisme en dz. Dernièrement des citoyens dz on chassé des touristes dz parce que on les soupçonnait de dépravation et de "trouble à l'ordre public". Citez-moi un seul pays de la rive méditerranéenne(nos concurrents) qui a eu un incident semblable. Si les dz ne veulent pas du tourisme personne ne peut leur imposer pas même Ouyahia. A mon avis il faut enterrer le projet touristique actuellement jusqu'à l'avènement d'une génération de citoyen éclairée et ouverte sur un monde qui bouge sans cesse.

[riati]

Je ne sais pas si le Maroc et la Tunisie devront remercier Boutef (?)

[shadok]

Je ne sais pas si le Maroc et la Tunisie devront remercier Boutef (?)

Oui vous pouvez applaudir comme pour le cas de la redevance instaurée par Ouyahia en 2005 qui bloquait l’installation des Call-Centers Off-Shore en Algérie. Résultat plusieurs investissements et possibilités d’emplois perdus au profit du Maroc et de la Tunisie. Redevance supprimée quelques années plus tard.

C'est ça l'intelligence de nos gouvernants.

[zmigri]

merci qui?

Je ne sais pas si le Maroc et la Tunisie devront remercier Boutef (?)

certainement! les emplois du tourisme s'ils ne peuvent se créer en dz iront ailleurs. On peut aussi dire la même chose pour le projet renault, Emaar...