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Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a affirmé hier que les revendications de son parti pour la révision de la Constitution ainsi que la question du troisième mandat devraient aboutir lors de la prochaine rentrée parlementaire.
Lors d’un point de presse organisé au siège de son parti, M. Belkhadem a laissé entendre que son parti devrait ainsi engager des actions de mobilisation en prévision des prochains rendez-vous nationaux, notamment l’élection présidentielle.
Le Front de libération nationale (FLN) tient son université d’été à partir d’aujourd’hui au niveau de l’université Saâd-Dahlab de Blida. Cet important événement dans la vie du parti est placé, cette année, sous le slogan «Université et société: réalité et perspectives».
Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, qui procèdera à l’ouverture des travaux, va certainement se pencher sur les questions de l’heure qui constituent le fer de lance de l’activité du parti.
Belkhadem reviendra assurément sur la question de la révision de la Constitution qui a constitué depuis plusieurs mois le cheval de bataille du FLN et sa principale revendication pour permettre au président Bouteflika de briguer un 3e mandat.
Une vaste campagne est d’ailleurs lancée depuis des mois pour concrétiser cet objectif. Mais, force est de constater que depuis son remplacement à la tête du gouvernement, l’action d’Abdelaziz Belkhadem serait limitée à contenir les descensions qui minent le vieux parti et de résorber les foyers de tension en se rapprochant des animateurs de la contestation qui revendiquent son départ de la tête de l’instance exécutive.
Ce rendez-vous politique reste donc important même si le politique a laissé place à un autre débat, qui tourne exclusivement autour de l’université et de la société. Ce qui veut dire que l’organisation de cette université d’été se veut beaucoup plus comme une action rassembleuse en essayant d’éviter les questions qui fâchent.
C’est d’ailleurs le sentiment qui s’est dégagé lors de la conférence de presse animée, avant-hier, par le président de la commission de la préparation de cette université d’été, M. Abderrahmane Belayat. Celui-ci a confirmé le caractère scientifique des activités sous forme de conférences qui se tiendront sur deux jours.
C’est donc à raison de cinq communications par jour, consacrées exclusivement aux sujets de portée scientifique touchant à l’université, dont il sera vraisemblablement question.
Cela dit, et d’après le conférencier, la situation du parti sera abordée par le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, lors de ces deux jours d’activité.
«L’organisation de cette université d’été n’est que la preuve de l’union qui caractérise nos structures», a déclaré auparavant le responsable de l’instance exécutive du FLN. Plus positiviste, Belayat a assuré que «le FLN va bien». Cette affirmation suffira-t-elle à elle seule pour refléter une image rassérénée des structures du parti ?
Rien n’est moins sûr car ce ne serait pas simplement la cohésion du parti qui serait recherchée, c’est désormais son aptitude en tant que première force politique du pays à assurer la continuité de l’œuvre du président Bouteflika qui est en jeu. Surtout que la révision constitutionnelle que le FLN a brandie comme une arme fatale contre ses détracteurs tarde à voir le jour.
- Le Jeune Indépendant
Lors d’un point de presse organisé au siège de son parti, M. Belkhadem a laissé entendre que son parti devrait ainsi engager des actions de mobilisation en prévision des prochains rendez-vous nationaux, notamment l’élection présidentielle.
Le Front de libération nationale (FLN) tient son université d’été à partir d’aujourd’hui au niveau de l’université Saâd-Dahlab de Blida. Cet important événement dans la vie du parti est placé, cette année, sous le slogan «Université et société: réalité et perspectives».
Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, qui procèdera à l’ouverture des travaux, va certainement se pencher sur les questions de l’heure qui constituent le fer de lance de l’activité du parti.
Belkhadem reviendra assurément sur la question de la révision de la Constitution qui a constitué depuis plusieurs mois le cheval de bataille du FLN et sa principale revendication pour permettre au président Bouteflika de briguer un 3e mandat.
Une vaste campagne est d’ailleurs lancée depuis des mois pour concrétiser cet objectif. Mais, force est de constater que depuis son remplacement à la tête du gouvernement, l’action d’Abdelaziz Belkhadem serait limitée à contenir les descensions qui minent le vieux parti et de résorber les foyers de tension en se rapprochant des animateurs de la contestation qui revendiquent son départ de la tête de l’instance exécutive.
Ce rendez-vous politique reste donc important même si le politique a laissé place à un autre débat, qui tourne exclusivement autour de l’université et de la société. Ce qui veut dire que l’organisation de cette université d’été se veut beaucoup plus comme une action rassembleuse en essayant d’éviter les questions qui fâchent.
C’est d’ailleurs le sentiment qui s’est dégagé lors de la conférence de presse animée, avant-hier, par le président de la commission de la préparation de cette université d’été, M. Abderrahmane Belayat. Celui-ci a confirmé le caractère scientifique des activités sous forme de conférences qui se tiendront sur deux jours.
C’est donc à raison de cinq communications par jour, consacrées exclusivement aux sujets de portée scientifique touchant à l’université, dont il sera vraisemblablement question.
Cela dit, et d’après le conférencier, la situation du parti sera abordée par le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, lors de ces deux jours d’activité.
«L’organisation de cette université d’été n’est que la preuve de l’union qui caractérise nos structures», a déclaré auparavant le responsable de l’instance exécutive du FLN. Plus positiviste, Belayat a assuré que «le FLN va bien». Cette affirmation suffira-t-elle à elle seule pour refléter une image rassérénée des structures du parti ?
Rien n’est moins sûr car ce ne serait pas simplement la cohésion du parti qui serait recherchée, c’est désormais son aptitude en tant que première force politique du pays à assurer la continuité de l’œuvre du président Bouteflika qui est en jeu. Surtout que la révision constitutionnelle que le FLN a brandie comme une arme fatale contre ses détracteurs tarde à voir le jour.
- Le Jeune Indépendant