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Détonation et soirée de psychose sur la ville de Boumerdes
La soirée d’avant-hier fut un moment de psychose d’attentats à la bombe particulièrement dans la banlieue est d’Alger. Une forte détonation a été entendue vers 20h30 aux alentours, de Boumerdès. Juste après, l’on craignait qu’il y ait en, quelque part, des pertes humaines et des dégâts. Ce fut presque un moment d’hystérie de masse.
Lorsqu’on a en mémoire les images de dizaines de compatriotes calcinés, déchiquetés ou blessés à mort suite aux carnages perpétrés par l’ex-GSPC aux Issers, Bouira, Tizi-Ouzou, Zemmouri et d’autres villes d’Algérie, on cède forcément à la panique à la moindre détonation.
“Allo, n’y a-t-il pas eu une explosion à Thénia ?” Le récepteur de cet appel angoissé, provenant d’un citoyen du centre-ville de Boumerdès, répond calmement par la négative.
Et il ajoute aussitôt, un peu inquiet : “Moi aussi j’ai entendu l’explosion et sans doute s’est-elle produite plutôt sur le versant ouest de notre chef-lieu de wilaya.”
La rumeur sur le sujet qui ne cessait de s’enfler, alors, signalait que ce genre de drame aurait eu lieu cette nuit-là à Réghaïa-plage ou Herraga.
Après vérification, l’on a su, heureusement, que rien de tel ne s’est produit.
Mais hier encore, dans l’après-midi la zone sensible de Taourga -elle-même pourtant théâtre d’une opération militaire avec comme récent bilan l’élimination d’un terroriste- n’a pas échappé à cette inquiétante psychose d’attentats à l’explosif.
Fausses alertes et mauvaises plaisanteries se multiplient, ici et là, a-t-on constaté. Une chose est sûre, ces traînées de fausses alertes sont aussi déstabilisantes que les attaques meurtrières, elles-mêmes.
Cela peut-être donc une manœuvre de diversion des commandos de l’ex-GSPC ou de leurs relais, au moment où les forces combinées de sécurité ratissent sans discontinuer les monts avoisinants fortement suspectés de servir encore de bases-arrières pour les hordes terroristes.
“Effectivement, de fortes explosions ont eu pour théâtre, dans la soirée de ce samedi, les maquis de Thénia, Si-Mustapha, Ammal et Bouzegza”, a expliqué une source proche des services locaux de sécurité.
La même source recommande à juste titre de “savoir faire la différence entre le bruit des bombes des islamistes ivres et fous de meurtre et celui résultant des opérations salutaires des forces de sécurité.”
A ce bombardement des militaires s’ajoute parfois aussi le dynamitage propre au fonctionnement des carrières d’extraction de granit à Si-Mustapha ou Keddara. Prendre garde et conserver son sang-froid, a-t-on réitéré.
- La depeche de Kabylie
La soirée d’avant-hier fut un moment de psychose d’attentats à la bombe particulièrement dans la banlieue est d’Alger. Une forte détonation a été entendue vers 20h30 aux alentours, de Boumerdès. Juste après, l’on craignait qu’il y ait en, quelque part, des pertes humaines et des dégâts. Ce fut presque un moment d’hystérie de masse.
Lorsqu’on a en mémoire les images de dizaines de compatriotes calcinés, déchiquetés ou blessés à mort suite aux carnages perpétrés par l’ex-GSPC aux Issers, Bouira, Tizi-Ouzou, Zemmouri et d’autres villes d’Algérie, on cède forcément à la panique à la moindre détonation.
“Allo, n’y a-t-il pas eu une explosion à Thénia ?” Le récepteur de cet appel angoissé, provenant d’un citoyen du centre-ville de Boumerdès, répond calmement par la négative.
Et il ajoute aussitôt, un peu inquiet : “Moi aussi j’ai entendu l’explosion et sans doute s’est-elle produite plutôt sur le versant ouest de notre chef-lieu de wilaya.”
La rumeur sur le sujet qui ne cessait de s’enfler, alors, signalait que ce genre de drame aurait eu lieu cette nuit-là à Réghaïa-plage ou Herraga.
Après vérification, l’on a su, heureusement, que rien de tel ne s’est produit.
Mais hier encore, dans l’après-midi la zone sensible de Taourga -elle-même pourtant théâtre d’une opération militaire avec comme récent bilan l’élimination d’un terroriste- n’a pas échappé à cette inquiétante psychose d’attentats à l’explosif.
Fausses alertes et mauvaises plaisanteries se multiplient, ici et là, a-t-on constaté. Une chose est sûre, ces traînées de fausses alertes sont aussi déstabilisantes que les attaques meurtrières, elles-mêmes.
Cela peut-être donc une manœuvre de diversion des commandos de l’ex-GSPC ou de leurs relais, au moment où les forces combinées de sécurité ratissent sans discontinuer les monts avoisinants fortement suspectés de servir encore de bases-arrières pour les hordes terroristes.
“Effectivement, de fortes explosions ont eu pour théâtre, dans la soirée de ce samedi, les maquis de Thénia, Si-Mustapha, Ammal et Bouzegza”, a expliqué une source proche des services locaux de sécurité.
La même source recommande à juste titre de “savoir faire la différence entre le bruit des bombes des islamistes ivres et fous de meurtre et celui résultant des opérations salutaires des forces de sécurité.”
A ce bombardement des militaires s’ajoute parfois aussi le dynamitage propre au fonctionnement des carrières d’extraction de granit à Si-Mustapha ou Keddara. Prendre garde et conserver son sang-froid, a-t-on réitéré.
- La depeche de Kabylie