Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Parcours du combattant pour obtenir l'allocation de devises en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Parcours du combattant pour obtenir l'allocation de devises en Algérie

    Des pèlerins devant partir pour les Lieux Saints, pour l'accomplissement d'une «Omra», se retrouvent dans une situation on ne peut plus confuse et absurde à la fois, pour l'obtention de l'allocation de devises dont a droit tout citoyen quittant ll'Algérie.

    Le montant de l'allocation en devises, équivalent à 15.000 dinars est porté, sur le passeport, à l'effet d'éviter tout dédoublement et autre opération frauduleuse. Selon les concernés, en vous présentant à la banque de deux choses l'une: «ou bien le préposé au guichet vous dit qu'il n'y a pas d'argent ou bien, qu'il y en a mais pas les imprimés».

    Ces derniers constituant justement, une fois remplis, la condition pour bénéficier de cette fameuse allocation en devises. «Ce qui fait que, l'un dans l'autre, c'est à un véritable imbroglio auquel nous faisons face», se désolent des futurs pèlerins, qui commencent à douter que leur voyage pour la «Omra», en question, aura effectivement lieu. En attendant déplorent-ils, ils se retrouvent faisant le va-et-viens entre les banques qui ont les imprimés et celles qui ont les devises.

    Certaines de ces banques, poursuivent-ils, exigent en plus d'un passeport dûment établi et d'un visa, un titre de voyage notamment le billet d'avion, qui pour leur cas de pèlerins «Omra» se trouve bloqué au niveau de l'agence de voyages qui remet, en lieu et place du billet, une attestation qui est, alors, refusée par des banques.

    «Nous sommes ainsi, livrés à nous-mêmes et contraints pour débloquer la situation de recourir au système «D», utilisant et faisant jouer, chacun pour ce qui le concerne, parents et connaissances pour des interventions, ou carrément tenter l'achat de devises sur le marché parallèle.

    Les banques les plus sollicitées, contactées par nos soins, dans leur ensemble n'ont pas nié l'existence du «phénomène» sur la place. Ainsi, si pour la Banque extérieure d'Algérie (BEA), selon le directeur intérimaire, Alaoui Abdelaziz, le phénomène ne les concerne pas, en ce sens que son établissement dispose aussi bien des devises que des imprimés. «Personne, ni les simples touristes, ni les pèlerins n'ont été refusés chez nous, en moyenne, chaque jour nous traitons 150 à 200 passeports, dont une quarantaine de pèlerins, sans aucun accroc».

    Pour la Banque du développement rural (BADR), le directeur intérimaire de l'agence, n'en a pas moins reconnu l'existence de manque ou de l'imprimé ou de l'argent, «dans ce dernier cas, la pénurie ne dure, en général, que 24 heures», affirme-t-il. Les raisons, selon lui, sont dues à un comportement anarchique et illogique des clients, surtout des touristes allant en Tunisie, qui commencent à s'occuper du change du passeport à la «dernière minute» et comme cette année avec les partants pour une «Omra» ou pour des vacances, c'est carrément la cohue. «Evidemment cela ne va pas sans provoquer quelques dysfonctionnements», conclut-il.

    Par le Quotidien d'Oran
Chargement...
X