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La majorité des assaillants n'étaient pas afghans

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  • La majorité des assaillants n'étaient pas afghans

    La «majorité des assaillants» qui ont mené l'embuscade contre les troupes françaises en Afghanistan, qui a fait dix morts dans les rangs des soldats lundi et mardi «n'étaient pas afghans». C'est ce qu'affirme, dans un entretien à paraître dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.

    L'attaque contre les troupes françaises, dont Le Figaro a publié vendredi un récit minute par minute, a suscité un début de polémique sur le niveau de préparation de nos forces et la stratégie de Paris dans ce conflit.

    Alors que 55% des Français sont favorables à un retrait des troupes d'Afghanistan, selon un sondage, Nicolas Sarkozy a exclu jeudi cette option. Un choix qui s'impose, selon Claude Guéant. Pour lui, «il y a une sorte d'internationale du terrorisme islamiste. Ses combattants se déplacent d'un pays à l'autre et, maintenant que la situation change en Irak, ils repartent sur un front nouveau qui est celui de l'Afghanistan». Dès lors, il n'est pas question à ses yeux de baisser les bras dans ce pays, qui représente «un enjeu de sécurité considérable pour nos propres pays».

    «Le problème est de savoir si nous sommes avec l'ensemble de la communauté internationale ou si nous la lâchons», martèle le conseiller de Nicolas Sarkozy.

    Et Claude Guéant de citer Lionel Jospin, qui avait déclaré en 2001, aux débuts de l'intervention en Afghanistan, à laquelle la France participait : «On ne peut lutter efficacement contre le terrorisme qu'en le combattant dans son sanctuaire». Dès lors, ajoute le secrétaire général, «la question aujourd'hui est de savoir si on laisse le sanctuaire prendre de l'ampleur ou non».

    Revenant sur la tragique attaque du début de la semaine, Claude Guéant assure par ailleurs que Nicolas Sarkozy était «très ému, très affecté» par la mort des 10 soldats français. «Il a eu la conscience physique de la responsabilité présidentielle dans l'engagement des forces armées. Cette responsabilité peut conduire à des décisions douloureuses», précise-t-il.

    Par le figaro

  • #2
    Les occidentaux devraient échelonner leur retrait d'Irak et d'Afghanistan, en passant le flambeau à une force d'interposition musulmane. Ce n'est que comme ça qu'on pourra ramener la stabilité à ces pays.
    Mais qui de nos chefs d'état aura le courage de prendre ses responsabilités devant Dieu et devant la Ouma?
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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