Enquêtes fiscales pour les entreprises étrangères alors que les entreprises privées algériennes trabendistes ne sont nullement inquiétées.
La chasse aux sorcières a commencée. :22:
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Algérie : le gouvernement confirme le lancement d’une enquête générale sur les activités des entreprises étrangères
Tout Sur l'Algérie
Par Sonia Lyes
25/08/2008
Le ministère du commerce a confirmé aujourd’hui le lancement d’une enquête générale sur les activités des entreprises étrangères en Algérie, comme l’a déjà révélé TSA il y a deux jours (lire notre article du 23 août). Dans un entretien à la radio nationale Chaîne I, un haut responsable de ce ministère a confirmé le rappel des vérificateurs des impôts de leurs congés annuels pour préparer des missions d’inspection au niveau des entreprises étrangères. Ces enquêtes, qui seront lancées dans les prochains jours, concerneront notamment les transferts de devises et le respect du dispositif d’investissement par ces sociétés, a indiqué à la radio Houcine Boubtina, directeur à l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur, qui dépend du ministère du Commerce.
M. Boubtina a évoqué des « dépassements » de la part des entreprises étrangères, sans donner davantage de détails. Mais une source gouvernementale a indiqué il y a quelques jours à TSA que de lourds soupçons pèsent actuellement sur l’opérateur Orascom Telecom Algérie, qui exploite la marque Djezzy. La Banque d’Algérie a alerté les autorités sur des transferts de devises jugés élevés de la part de l’opérateur mobile.
Le lancement de cette opération, la première du genre dans l’histoire du pays, confirme une tendance au durcissement des conditions d’investissements pour les entreprises étrangères. Cette nouvelle politique, largement inspirée par le nouveau premier ministre Ahmed Ouyahia, a été officialisée par le discours du président Bouteflika le 23 juillet dernier devant les maires du pays.
Cette nouvelle orientation devrait avoir au moins deux conséquences. Sur le plan interne, Hamid Temmar pourrait faire les frais de ce changement, avec un probable départ du gouvernement dans les prochains jours. M. Temmar s’est en effet opposé à ces mesures, les qualifiant en privé de désastreuses. Les nouvelles orientations pourraient également créer des tensions avec des pays étrangers. Ces derniers vont chercher à protéger leurs entreprises qui investissent en Algérie.
La chasse aux sorcières a commencée. :22:
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Algérie : le gouvernement confirme le lancement d’une enquête générale sur les activités des entreprises étrangères
Tout Sur l'Algérie
Par Sonia Lyes
25/08/2008
Le ministère du commerce a confirmé aujourd’hui le lancement d’une enquête générale sur les activités des entreprises étrangères en Algérie, comme l’a déjà révélé TSA il y a deux jours (lire notre article du 23 août). Dans un entretien à la radio nationale Chaîne I, un haut responsable de ce ministère a confirmé le rappel des vérificateurs des impôts de leurs congés annuels pour préparer des missions d’inspection au niveau des entreprises étrangères. Ces enquêtes, qui seront lancées dans les prochains jours, concerneront notamment les transferts de devises et le respect du dispositif d’investissement par ces sociétés, a indiqué à la radio Houcine Boubtina, directeur à l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur, qui dépend du ministère du Commerce.
M. Boubtina a évoqué des « dépassements » de la part des entreprises étrangères, sans donner davantage de détails. Mais une source gouvernementale a indiqué il y a quelques jours à TSA que de lourds soupçons pèsent actuellement sur l’opérateur Orascom Telecom Algérie, qui exploite la marque Djezzy. La Banque d’Algérie a alerté les autorités sur des transferts de devises jugés élevés de la part de l’opérateur mobile.
Le lancement de cette opération, la première du genre dans l’histoire du pays, confirme une tendance au durcissement des conditions d’investissements pour les entreprises étrangères. Cette nouvelle politique, largement inspirée par le nouveau premier ministre Ahmed Ouyahia, a été officialisée par le discours du président Bouteflika le 23 juillet dernier devant les maires du pays.
Cette nouvelle orientation devrait avoir au moins deux conséquences. Sur le plan interne, Hamid Temmar pourrait faire les frais de ce changement, avec un probable départ du gouvernement dans les prochains jours. M. Temmar s’est en effet opposé à ces mesures, les qualifiant en privé de désastreuses. Les nouvelles orientations pourraient également créer des tensions avec des pays étrangers. Ces derniers vont chercher à protéger leurs entreprises qui investissent en Algérie.
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