C’est parti. Les opérations de contrôle fiscal des entreprises étrangères implantées en Algérie ont officiellement commencé depuis le début de cette semaine, a appris TSA de source proche du dossier. Plusieurs filiales de groupes étrangers ont déjà reçu les visites des contrôleurs des impôts. Ces derniers s’intéressent particulièrement aux transferts de devises et au respect du dispositif d’investissement par ces sociétés.
D’autres sociétés seront concernées dans les prochains jours, selon la même source. Ces opérations devraient toutefois se limiter à quelques entreprises, sans doute les plus importantes : banques, opérateurs mobiles.... Selon notre source, contrôler l’ensemble des entreprises étrangères implantées en Algérie, comme l’a annoncé le ministère, demanderait plusieurs années aux inspecteurs des impôts. Le fisc algérien n’a pas les capacités de mener une opération d’une telle envergure.
Les critères de choix des entreprises étrangères à contrôler restent inconnus. Mais les entreprises concernées ne semblent se faire aucune illusion concernant la finalité de l’opération. Selon une source proche des milieux d’affaires étrangers à Alger, beaucoup d’entre elles redoutent le pire : des redressements fiscaux de plusieurs centaines de millions de dinars.
Au lendemain des révélations par TSA concernant ces contrôles, les investisseurs étrangers sont partagés entre colère et incompréhension. «C’est contraire à toutes les règles d’équité et à toutes les conventions internationales signées par l’Algérie. C’est une véritable chasse à l’homme qui vient d’être lancée. Parler d’entreprises étrangères est stupide : il s’agit d’entreprises de droit algérien, mais détenues par des capitaux étrangers. C’est de la discrimination !», s’indigne un chef d’entreprise étranger qui a requis l’anonymat.
"Si des abus ont été constatés, il existe des procédures légales pour y mettre fin et punir les coupables. Mais on n’annonce pas ce genre de choses dans la presse. C’est du lynchage médiatique inutile», explique un autre entrepreneur étranger.
Certains milieux d’affaires étrangers soupçonnent le président Bouteflika d’agir de la sorte pour des raisons électoralistes. D’autres évoque une guerre des clans qui prendrait en otage les investisseurs étrangers…
TSA
D’autres sociétés seront concernées dans les prochains jours, selon la même source. Ces opérations devraient toutefois se limiter à quelques entreprises, sans doute les plus importantes : banques, opérateurs mobiles.... Selon notre source, contrôler l’ensemble des entreprises étrangères implantées en Algérie, comme l’a annoncé le ministère, demanderait plusieurs années aux inspecteurs des impôts. Le fisc algérien n’a pas les capacités de mener une opération d’une telle envergure.
Les critères de choix des entreprises étrangères à contrôler restent inconnus. Mais les entreprises concernées ne semblent se faire aucune illusion concernant la finalité de l’opération. Selon une source proche des milieux d’affaires étrangers à Alger, beaucoup d’entre elles redoutent le pire : des redressements fiscaux de plusieurs centaines de millions de dinars.
Au lendemain des révélations par TSA concernant ces contrôles, les investisseurs étrangers sont partagés entre colère et incompréhension. «C’est contraire à toutes les règles d’équité et à toutes les conventions internationales signées par l’Algérie. C’est une véritable chasse à l’homme qui vient d’être lancée. Parler d’entreprises étrangères est stupide : il s’agit d’entreprises de droit algérien, mais détenues par des capitaux étrangers. C’est de la discrimination !», s’indigne un chef d’entreprise étranger qui a requis l’anonymat.
"Si des abus ont été constatés, il existe des procédures légales pour y mettre fin et punir les coupables. Mais on n’annonce pas ce genre de choses dans la presse. C’est du lynchage médiatique inutile», explique un autre entrepreneur étranger.
Certains milieux d’affaires étrangers soupçonnent le président Bouteflika d’agir de la sorte pour des raisons électoralistes. D’autres évoque une guerre des clans qui prendrait en otage les investisseurs étrangers…
TSA
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