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maroc: · Rentrée scolaire/Ramadan: Fortes tentations de spéculation

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  • maroc: · Rentrée scolaire/Ramadan: Fortes tentations de spéculation

    A l’approche du Ramadan et de la rentrée scolaire, la question du pouvoir d’achat devient plus que centrale. Pour des ménages qui viennent juste de boucler les dépenses des vacances estivales, l’affaire est particulièrement sérieuse. A en croire la dernière note de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM), les vacances d’été ont coûté trop cher aux Marocains. L’indice du coût de la vie (ICV) y a enregistré un nouveau pic. A fin juillet, il a augmenté de 5,1% en glissement annuel, contre 4,7% un mois auparavant. C’est un record, comparé au comportement de l’inflation durant le reste de l’année. En effet, «c’est la deuxième fois que l’ICV dépasse le seuil de 5% en l’espace de trois mois», commente BAM. La première fois, c’était en mai dernier où la hausse était plus importante avec un taux de 5,4%.
    Les chiffres officiels viennent donc conforter le sentiment général de la cherté de la vie. D’ailleurs, le FMI avait récemment attiré l’attention des autorités monétaires sur les tensions inflationnistes qui menacent la stabilité de l’économie marocaine et rongent le portefeuille des ménages. Ce n’est donc pas par hasard que la préservation du pouvoir d’achat a figuré parmi les priorités royales lors du discours du 20 août 2008 (www.leconomiste.com).
    Les raisons de la hausse, explique BAM, sont le renchérissement des produits frais, en particulier les légumes et fruits. Les prix des légumes ont crû de 9,2% en glissement annuel à fin juillet, contre seulement 3,6% un mois auparavant. Quant aux fruits, la hausse a été de 7,2% sur une année, contre 5,3 à fin juin. La Banque centrale nuance ces écarts significatifs par le fait qu’au mois de juillet 2007, les légumes et fruits avaient connu des baisses substantielles, ce qui donne, en glissement annuel, des taux de croissance aussi importants.
    L’étude de l’évolution des prix de ces denrées entre juin et juillet 2008 appuie cette idée. En effet, la note de BAM affirme que, sur cette période, «les prix des légumes ont baissé de 3,1%. Même chose pour les fruits dont la baisse a été de 3,5%». Cela n’a pourtant pas empêché l’ICV de s’apprécier de 0,2% entre juin et juillet.
    Ce sont les prix du transport privé qui sont, selon BAM, à l’origine de cette hausse. Leur niveau a augmenté de 5,6% sur un mois. Bien que BAM n’explique pas ce qu’elle range sous la dénomination «transport privé», l’on peut déduire qu’il s’agit du coût de transport en voiture personnelle, étant donné que les prix des transports en commun sont réglementés. La hausse des prix de ce type de transport est probablement la conséquence directe de la nouvelle tarification qui a concerné certains carburants et qui est entrée en vigueur au mois de juillet (www.leconomiste.com).
    La hausse des produits alimentaires a marqué une pause. «Leur indice a affiché, pour la première fois depuis le début de l’année, un taux de variation mensuel négatif, soit -0,1%», affirme BAM. C’est un deuxième record. Mais, en glissement annuel, l’alimentaire enregistre une hausse bien “engraissée”: 17,1% à fin juillet 2008.
    Ce taux était de 18,2% un mois auparavant. La conséquence sur l’inflation, aussi bien sous-jacente que globale, est sans appel. BAM note que «le niveau de celle-ci reste assez élevé» bien que, sur les marchés internationaux, les cours des produits alimentaires aient enregistré une accalmie. «Cette baisse ne s’est pas encore totalement reflétée au niveau des prix internes», explique la Banque centrale. L’on se demande pourquoi?
    Par ailleurs, la baisse tendancielle des prix du pétrole enregistrée ces dernières semaines est une bonne nouvelle, aussi bien pour les autorités monétaires que pour le consommateur de base. Elle doit, en principe, avoir une conséquence directe, à la baisse bien sûr, sur le niveau général des prix et du coût de la vie. Mais, avec une rentrée scolaire exceptionnelle puisque coïncidant avec le mois de Ramadan, la tentation de tirer les prix à la hausse peut être très forte. Vigilance donc.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Avec les vacances beaucoup d'argent est sorti de la poche des marocains surtout que les marocain voyage beaucoup a l'étranger surtout a l'Asie ou en turki maintenant ça va être dur certes mais pas impossible a dépasser ncha3ilah...

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    • #3
      celui qui va en turquie ou en thailand ne pense pas aux fournitures scolaires des ses momes



      par contre celui qui pense aux fournitures scolaires de ses momes ne va pas en turquie ni en thailand



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      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Tu a raison mais a chaque années je lis un article semblable pour faire bouger les choses et a chaque années en surmonte cette période très difficile mais pas insurmontable avec l'aide de l'état(des cartable gratos....)et bien sur savoir ou acheter les fourniture scolaire et je peux te dire aussi que des gens qui voyages a l'etranger en le meme probleme dans cette epriode de l'année et surtout avec cette années le ramdan parceque comme j'ai dit c'est pas quelque choses d'insurmontable ..

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        • #5
          je ne suis allé ni en turquie ni en espagne cette année

          je crois que parce que mon père avait pensé à mes fournitures

          parlant des produit du frais, tout au long de cette semaine, les prix sont au rouge que ce soit au super marché d'à coté (acima) ou même sur l'hyper marché (marjane) et encore sur le souk, le quotidien et l'hebdomadaire

          je crois que ramadan y est pour quelques choses
          labtaba je l'ai eu rien que cet aprem à 3,50 dh, avec une qualité moins que la moyenne habituelle et les fruits j'en parle pas ( pour de vraies bonnes pommes ca ne sera pas moins de 10 dh, les oranges elles, 4 dh voire 5 !!!!)
          mais bon c'est lkech, la ville la plus chére au royaume

          ce qui apaise les classes défavorisées au Maroc c'est l'accessibilité au frais, attention à la hausse insupportable, on est un pays agricole quand même !!!
          Dernière modification par Smarmalla9, 25 août 2008, 20h32.

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          • #6
            Pour Solas qui n'a pas trop le temps de lire ce qui s'écrit sur son pays

            ................................

            BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT, ENDETTEMENT DES MÉNAGES, RAMADHAN…

            Les vacances contrariées des Algériens
            09 Août 2008 -


            La moitié des deux millions de nationaux qui devaient partir à l’étranger sont restés à la maison.
            La saison estivale, synonyme de vacances, touche à sa fin de façon prématurée, Ramadhan oblige. Il sera, en effet, difficile de concilier baignade et farniente avec l’observation rigoureuse de la pratique du jeûne exigée par le mois sacré du Ramadhan. Faire taire sa soif, sa faim et toutes les autres tentations…Il faut économiser son énergie. Les juillettistes et les aoûtiens auront donc eu plus de chance, même si les derniers cités n’ont pas eu le temps de souffler.
            A peine rentrés, voilà qu’il faut déjà songer à la reprise du travail. Ils font tout de même partie de cette catégorie de chanceux qui ont pu s’offrir un mois de détente.
            Mais voilà, les Algériens n’auraient pas été nombreux à s’être offert des vacances. Le chiffre des deux millions de touristes algériens attendus à l’étranger doit être sérieusement revu à la baisse. Certaines sources soulignent qu’il serait pratiquement de moitié. Le Maroc, mais surtout la Tunisie voisine qui est la destination privilégiée de nos compatriotes, aurait subi le contrecoup de ce revirement de situation. Le mois sacré du Ramadhan aurait-il plombé la saison estivale 2008? Il va clore, en quelque sorte, les vacances d’été. Le mois de septembre est annonciateur de dépenses supplémentaires car en plus de faire face au budget exceptionnel exigé par le mois sacré du Ramadhan, les ménages devront aussi assumer une rentrée scolaire financièrement exigeante. Et c’en est peut-être déjà trop pour un pouvoir d’achat fortement érodé par l’augmentation de certains produits de première nécessité. Leurs prix ont flambé. Huile, sucre, céréales….n’ont pas été épargnés. Et il faut certainement s’attendre à une nouvelle envolée avec le mois du Ramadhan qui recommande pourtant piété, indulgence et solidarité. Est-ce que les Algériens ont préféré sacrifier leurs vacances en prévision de toutes ces dépenses?
            De nombreux hôteliers se sont plaints du faible taux de remplissage de leurs établissements, c’est ce qu’a confirmé l’un d’entre eux installé sur le côte béjaouie: «Ce n’est pas encore le grand rush» avait-il confié à L’Expression. Notre interlocuteur a imputé ce manque à gagner à «la concurrence déloyale de certains propriétaires privés qui louent occasionnellement appartements et garages privés».
            Cela n’est guère suffisant comme argument pour expliquer la faible fréquentation des lieux de vacances. Les prix qui sont pratiqués par certains marchands de vacances de rêve sont hors de portée d’un salaire moyen. Avec un Smig à 12.000 DA, cela virerait plutôt au cauchemar.
            Un autre phénomène et non des moindres, finit par réduire en peau de chagrin le pouvoir d’achat des Algériens: le crédit à la consommation.
            De nombreuses enquêtes ont montré que les ménages qui représentent, en général les classes moyennes, se sont largement endettés, ils achètent tout à crédit, électroménager (frigo, télévision, machine à laver), véhicules, immobilier…Des offres alléchantes proposées par certaines banques.
            Des formules qui portent bien leur nom «Crédit bien-être» utilisées et contractées à l’excès, elles peuvent transformer les rêves les plus fous en vie infernale. Et dans le meilleur des cas à se priver de l’essentiel, le bonheur de partir en vacances.



            Mohamed TOUATI

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            • #7
              Pour les familles dans le besoin 1 millions de cartables seront distribués gratuitement avec les fournitures et livres qui vont avec. Ca permettra d'atténuer l'effet "ramadan/rentrée" pour les nécessiteux.
              Cette mesure vise essentiellement les élèves du primaire et de la première année du collège.

              Le budget alloué est de plus de quelques 20 millions d'euros.
              Après pour la spéculation lors du mois de ramadan, malheureusement c'est un phénomène généralisé dans tout le monde arabe. Et à fortiori chez nous ou on consomme encore plus que d'habitude.
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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