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L'insalubrité gangrène Tizi-Ouzou

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  • L'insalubrité gangrène Tizi-Ouzou

    Revoir Tizi propre... et mourir

    Que de fois il y a eu lever de rideau sur le phénomène de l’insalubrité publique qui gangrène la ville, les interpellations récurrentes du mouvement associatif, des comités de quartier n’ont pas suffi, loin s’en faut. Les exécutifs à l’APC et l’APW, passent et repassent, sans broncher devant l’environnement pollué et polluant de la ville de Tizi-Ouzou.

    Alors que durant les campagnes électorales, ce volet à chaque fois, comme il se doit, accapare la part du lion dans les thèmes développés, sans bien sûr connaître de suivi ou l’exécution des promesses faites. Hormis durant l’été 2007 où une opération de nettoyage et de volontariat avait été initiée par les chômeurs de la commune sous la houlette de la Direction de l’emploi de la wilaya, rien n’est entrepris à ce sujet. Lors des sessions de l’APW et dans les délibérations des exécutifs de l’APC de Tizi-Ouzou, il est toujours réservé des enveloppes budgétaires à ce secteur, annoncées pompeusement, mais sans aucune incidence sur la réalité, la ville détient tristement aujourd’hui la palme d’or dans la dégradation de l’hygiène publique. Une attitude laxiste des pouvoirs publics et de l’ensemble des élus, semble faire le consensus contre la quiétude et la santé du citoyen, qui reste impuissant face à la décadence de son environnement.

    Sinon, comment expliquer que des détritus de tous genres jonchent les trottoirs de la ville, principalement les grandes artères de la ville, en l’occurence la Grand-Rue et la rue Lamali-Ahmed longeant l’hôpital Nedir-Mohamed jusqu’à l’université Hasnaoua. L’autre fait révoltant reste l’état des trottoirs du centre-ville recouverts de dalles entièrement dégradées, dégageant des odeurs nauséabondes et éclaboussant le citoyen qui aurait la témérité d’y poser le pied. Le constat est plus qu’amer du côté des espaces reservés aux marchés de fruits et légumes, au centre-ville et à la Nouvelle-Ville, point de normes d’exploitation de ces espaces et point de contrôle ni de surveillance des services concernés.

    Les pouvoirs publics, en premier chef, suivis des élus locaux, sont les premiers indexés par les populations sur ce climat délétère dans lequel la ville se “suicide”. A cela s’ajoute la défiguration du centre-ville par la réalisation de trémies, qui ont beaucoup plus compliqué le trafic routier qu’elles ne l’ont réglé. Certains édifices au centre-ville de Tizi-Ouzou n’ont pas été repeints depuis l’ère coloniale, exposés à l’action insidieuse du temps et du climat un demi-siècle durant, sans que cela n’inquiète les autorités en charge de la bonne image de la ville; chef-lieu de wilaya. Il est clair que la responsabilité de cette déchéance, pourrait s’élargir à l’incivisme de quelques citoyens, mais force est de constater que c’est la situation de non-Etat qui fait que les médiocres imposent leur diktat.

    L’heure est grave, Tizi-Ouzou connue durant les années 70 comme étant le réceptacle de l’hygiène, a réussi une rotation en un temps record pour se retrouver au bas de l’échelle en matière de santé environnementale.

    Tizi Ouzou croule sous les... poubelles !

    Le tableau hideux que dégage la ville des Genêts est lamentable et désolant et fait d’elle, une ville sale, infréquentable... Il faut dire que la gestion de ce dossier a toujours été un problème de taille pour les différentes équipes qui ont eu à gérer les affaires de municipalité. L’actuel exécutif a eu recours aux services d’une entreprise privée, une mesure loin de régler le problème. Une simple virée dans les artères de la ville des Genêts permet ainsi de voir l’ampleur de la saleté qui s’est généralisée.

    La rue Abane...un exemple frappant


    L’un des axes principaux de la ville est atteint par une insalubrité frappante. La rue Abane située au centre de Tizi Ouzou est abandonnée et laissée-pour-compte... A plusieurs endroits, particulièrement à proximité du jardin public ou des anciennes galeries. Là, les égouts qui éclatent à ciel ouvert empêchent les citoyens de circuler normalement, pour rejoindre la chaussée devient obligatoire. Même topo à la rue Terbouche, près de la station qui desserve plusieurs lignes. La niche à ordures installée n’est guère entretenue. Ces lieux sont dans un état de saleté déplorable aggravé par les réseaux d’assainissement éclatant. Une situation qui dure depuis des mois même si cette rue connaît une circulation très dense. Le boulevard Krim-Belkacem n’est pas en reste puisque le même triste constat y est fait. “C’est malheureux de découvrir quotidiennement le même tableau, une saleté insupportable. Nous déplorons cette situation, nous travaillons dans la restauration et l’hygiène est une condition importante pour la bonne marche de notre activité, hélas!

    L’expérience du privé “Carom” n’a pas tout arrangé

    Vous voyez bien l’état du coin”, nous dit Hacène, commerçant à la nouvelle ville. Interrogé sur le travail de l’entreprise privée engagée récemment par l’APC, notre interlocuteur fera le commentaire suivant : “Vous pensez que ça va changer ? Nous sommes en Algérie et les mauvaises habitudes ne disparaîtront jamais !” L’APC de Tizi Ouzou a innové dans une ultime tentative de sortir la tête de l’eau. L’APC a en effet, signé une convention de trois ans avec l’entreprise Carom pour le nettoyage des quartiers de la Nouvelle-Ville. Cette entreprise, qui a opéré déjà dans le Grand-Alger, a mobilisé ses moyens pour réhabiliter l’hygiène dans cette partie importante de Tizi Ouzou : il s’agit surtout de 19 bennes tasseuses, une balayeuse, 100 bacs à ordures de 1100 litres, 154 autres de 660 litres, 50 bacs de 340 litres, 48 ripeurs et 16 chauffeurs pour la Nouvelle-Ville. L’entreprise Carom s’est engagée en outre à désinfecter les niches à ordures. Même si des améliorations sont constatées, cela est loin de satisfaire les résidents de cette zone. “Je ne comprends pas comment tous ces tas d’ordure continuent à trouver place ici. Il est 11h du matin et les bacs à ordures ne sont toujours pas nettoyés”, nous a déclaré un vieux qui s’apprêtait à prendre le fourgon vers Beni Douala à partir de la station située au boulevard Krim-Belkacem.

    Incivisme quand tu nous tiens !

    Un peu plus loin, au quartier jouxtant la cité universitaire Bastos, les habitants avec lesquelles nous nous sommes entretenus, nous ont fait part de leur colère. Vis-à-vis de certains comportements “vous voyez cette affiche, il est écrit noir sur blanc que la collecte des ordures ménagères se fait entre 17h et 21h. Certains habitants ne respectent pas cette consigne”, dira Madjid. L’incivisme de certains citoyens en rajoute à cette lamentable situation. Pour le reste de la ville et les zones rurales qui en dépendent c’est la voirie communale qui continue à gérer le dossier. L’APC a mis en place un dispositif avec les moyens de bord. Il s’agit surtout de (8) bennes tasseuses opérationnelles et trois (3) en voie de livraison. 5 tracteurs, 500 bacs de 36 litres, 2 camions-citernes deux camions affectés à l’université de Tizi Ouzou ainsi que deux sections de balayeurs qui opèrent de nuit. Au vue d’un constat frappant, les autorités locales à Tizi Ouzou doivent mettre le paquet pour libérer la ville de ces ordures, le citoyen doit montrer plus de volonté pour préserver le cadre de vie loin des immondicités ! A bon entendeur...

    Par Khaled Zahem, la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Article interessant et sans démagogie.Bravo pour nos journalistes courageux.Il faut du courage, de l'audace, surtout de la rigueur et de lucidité pour dénoncer tous ces gens qui prennent la responsabilité mais ne font rien.Honteux.
    C'est vrai que L'IMPUNITE est un sport national mais qd même. :22:

    Si on prend Tizi, surtout la nouvelle ville est une catastrophe.Les égouts éventrés, aucun espace vert ni jardin ou parc où il y a des jeux pour les enfants.Normalement c'est une priorité pour un urbaniste lambda.
    Les rues sont sales et il y a des "poubelles" partout (poubelle est un amas d'immondices jetés à même la rue).
    Au centre ville c'est l'anarchie et il faut jouer des coudes pour passer.Etc.
    On se demande ce que font nos "élus".
    Pour ramasser les ordures ul suffit de recruter des jeunes et leur donner des poubelles sur chariot et une voiture passera pour prendre les poubelles remplies.Etc.

    Réfléchissez nos "élus" et mettez-vous au boulot messieurs.Sinon rendez le tablier et tirez-vous.

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    • #3
      a ces elus incompetents, si on leur annonce la venue de boutef, en 48 h ils font des miracles.

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      • #4
        les autoritès sont demissionnaires et aussi complices ,se sont eux qui ont inculquè cette culture de la propretè justement que lors des visites officielles ,planter des arbres ds du beton ,cacher des imperfections avec des humains ,c un constat national ,en allant a alger c pareil ,a l'ouest pareil,ds les petits villages c pire ,certaines villes et certains quartiers meme le ramassage des pubelles ne se fait pas ,la peste a fait son apparition l'annee derniere et des lamadies moyennageuses aussi.

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        • #5
          Je n'ai pas trouvé Tizi si sale que ça au contraire je trouve qu'il y a eu des améliorations par rapport aux années précédentes.
          Les exécutifs à l’APC et l’APW, passent et repassent, sans broncher devant l’environnement pollué et polluant de la ville de Tizi-Ouzou.
          Quant à cela, le "journaliste" de la Dépêche aurait du au moins prendre la peine de rencontrer les élus pour émettre la moindre opinion mais peut être que la Dépêche de Kabylie a un léger ressentiment envers les nouveaux élus ce qui vaut à Tizi cet article pas très flatteur et bien loin de la vérité.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Les autoritès sont demissionnaires et aussi complices ,se sont eux qui ont inculquè cette culture de la propretè justement que lors des visites officielles ,planter des arbres ds du beton ,cacher des imperfections avec des humains ,c un constat national ,en allant a alger c pareil ,a l'ouest pareil,ds les petits villages c pire ,certaines villes et certains quartiers meme le ramassage des pubelles ne se fait pas ,la peste a fait son apparition l'annee derniere et des lamadies moyennageuses aussi.
            Yatik saha.

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