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En Algérie, après le labyrinthe inextricable des produits issus de la contrefaçon, qui pourrit la vie aux paisibles citoyens, la tendance, ces derniers mois, est à un autre phénomène qui n’est pas moins nocif.
En effet, depuis quelque temps, les citoyens font face à un nombre important de vendeurs qui ne respectent pas la garantie sur les produits vendus. Cette pratique commence à prendre des proportions alarmantes sous le regard impuissant des services du commerce de la wilaya.
De tout temps, les pratiques irrégulières de certaines vendeurs d’appareils électroménagers, produits de beauté, matériel informatique, pièces de rechange et autres sont signalées mais des proportions qui restent dans les normes. Mais, ce phénomène devient de plus en plus d’usage courant.
Les citoyens, intrigués au début, ont fini par se lasser de cette pratique qui fait fi de leur droit à la garantie convenue avant l’acte d’achat.
En effet, beaucoup de vendeurs, aveuglés par le gain facile, recourent à des méthodes et des ruses diaboliques pour contourner et fuir la loi qui leur impose ce service qu’ils doivent rendre au consommateur. Ce n’est pas uniquement une esquive à la loi en vigueur mais c’est là également une déviation des règles fondamentales du commerce, valables non seulement dans notre pays mais dans le monde entier. Ce phénomène est tellement récurrent qu’il provoque une véritable angoisse chez l’acheteur. Mais, comment ces vendeurs vicieux procèdent-ils pour échapper à la réglementation du droit commercial en vigueur et aux normes du commerce en général? Sur le terrain, la simple logique permet de constater que les services de la répression des fraudes sont incapables de juguler ce phénomène. Ce constat n’est pas fait pour diminuer le rôle des agents chargés de ce travail mais pour montrer les ruses diaboliques de certains commerçants véreux.
Tout d’abord, le citoyen qui se rend dans un magasin pour l’achat d’un appareil ménager, trouve toutes les commodités et les promesses de garantie qui le séduisent spontanément. Dans tous ces lieux de vente, les produits étalés, tout brillants, portent des écriteaux «garantie de deux ans», parfois y en a même qui offrent des garanties de cinq ans.
Le slogan est inéluctablement séduisant, mais l’amère réalité attend la pauvre proie pour le service après-vente. Puis, l’acheteur est emporté comme dans un torrent par les formules de facilités de paiement alléchantes.
Les agissements néfastes des revendeurs apparaissent souvent après la signature des clauses de payement par tranches.
Le client se retrouve endetté, au point de craindre de soulever les cas de réparation pourtant inclus dans la garantie. Généralement, les problèmes commencent après que «le poisson ait mordu à l’hameçon». Ainsi oubliées les promesses et oubliés les services après-vente dont fait partie la garantie. Le commerçant douteux fuit sa responsabilité.
Les subterfuges et les excuses évoqués sont capables de paralyser l’acheteur qui reste sans réaction. Les victimes de ces pratiques, qui sont à mettre au registre du trafic, témoignent et racontent des formules démoniaques.
La première astuce consiste à ne mettre en exposition qu’un article de chaque produit. Lorsque le choix de la victime est posé sur un produit, le vendeur sort un autre du stock. Ce n’est alors là qu’une ruse pour répondre à l’éventuel aventurier qui voudrait se faire rembourser ou remplacer un produit qui ne marche pas au premier essai à la maison. De retour donc pour réclamer la garantie de l’échange ou de la réparation, le vendeur jure par tous les saints que le produit est depuis la veille absent des stocks. Ainsi, commence le déluge de mensonges et de diatribes: «Le produit n’est plus sur le marché», «il est tellement le meilleur sur le marché que nous avons tout vendu», «vous repassez dans quinze jours et on verra»...etc. Tous les moyens sont bons de la part des vendeurs véreux pour décourager l’acheteur et le pousser à ne plus revenir. Après des mois de va-et-vient dans la boutique, la victime est découragée et elle va chercher refuge chez un réparateur à des sommes ahurissantes.
Ces pratiques, hélas courantes ne sont pas nées du néant. Certains expliquent ce phénomène par l’explosion des ventes.
Le marché local est dominé actuellement par la suprématie de la demande sur l’offre. En effet, après une embellie financière dans les foyers à revenus moyens et l’émergence des produits étrangers, la demande en tous genres de produits a explosé.
Ce qui a favorisé certains commerçants à augmenter considérablement leur chiffre d’affaires dans les règles commerciales mais, qui a aussi, hélas, permis à des fripons de se faire de l’argent par des sentiers malpropres et souvent sur le dos du simple citoyen.
Cependant, les solutions ne peuvent pas venir du citoyen lui-même mais c’est plutôt de l’Etat qui devra sévir contre ces pratiques, en premier lieu par le renforcement de l’existence des associations des consommateurs.
Par l'Expression
En effet, depuis quelque temps, les citoyens font face à un nombre important de vendeurs qui ne respectent pas la garantie sur les produits vendus. Cette pratique commence à prendre des proportions alarmantes sous le regard impuissant des services du commerce de la wilaya.
De tout temps, les pratiques irrégulières de certaines vendeurs d’appareils électroménagers, produits de beauté, matériel informatique, pièces de rechange et autres sont signalées mais des proportions qui restent dans les normes. Mais, ce phénomène devient de plus en plus d’usage courant.
Les citoyens, intrigués au début, ont fini par se lasser de cette pratique qui fait fi de leur droit à la garantie convenue avant l’acte d’achat.
En effet, beaucoup de vendeurs, aveuglés par le gain facile, recourent à des méthodes et des ruses diaboliques pour contourner et fuir la loi qui leur impose ce service qu’ils doivent rendre au consommateur. Ce n’est pas uniquement une esquive à la loi en vigueur mais c’est là également une déviation des règles fondamentales du commerce, valables non seulement dans notre pays mais dans le monde entier. Ce phénomène est tellement récurrent qu’il provoque une véritable angoisse chez l’acheteur. Mais, comment ces vendeurs vicieux procèdent-ils pour échapper à la réglementation du droit commercial en vigueur et aux normes du commerce en général? Sur le terrain, la simple logique permet de constater que les services de la répression des fraudes sont incapables de juguler ce phénomène. Ce constat n’est pas fait pour diminuer le rôle des agents chargés de ce travail mais pour montrer les ruses diaboliques de certains commerçants véreux.
Tout d’abord, le citoyen qui se rend dans un magasin pour l’achat d’un appareil ménager, trouve toutes les commodités et les promesses de garantie qui le séduisent spontanément. Dans tous ces lieux de vente, les produits étalés, tout brillants, portent des écriteaux «garantie de deux ans», parfois y en a même qui offrent des garanties de cinq ans.
Le slogan est inéluctablement séduisant, mais l’amère réalité attend la pauvre proie pour le service après-vente. Puis, l’acheteur est emporté comme dans un torrent par les formules de facilités de paiement alléchantes.
Les agissements néfastes des revendeurs apparaissent souvent après la signature des clauses de payement par tranches.
Le client se retrouve endetté, au point de craindre de soulever les cas de réparation pourtant inclus dans la garantie. Généralement, les problèmes commencent après que «le poisson ait mordu à l’hameçon». Ainsi oubliées les promesses et oubliés les services après-vente dont fait partie la garantie. Le commerçant douteux fuit sa responsabilité.
Les subterfuges et les excuses évoqués sont capables de paralyser l’acheteur qui reste sans réaction. Les victimes de ces pratiques, qui sont à mettre au registre du trafic, témoignent et racontent des formules démoniaques.
La première astuce consiste à ne mettre en exposition qu’un article de chaque produit. Lorsque le choix de la victime est posé sur un produit, le vendeur sort un autre du stock. Ce n’est alors là qu’une ruse pour répondre à l’éventuel aventurier qui voudrait se faire rembourser ou remplacer un produit qui ne marche pas au premier essai à la maison. De retour donc pour réclamer la garantie de l’échange ou de la réparation, le vendeur jure par tous les saints que le produit est depuis la veille absent des stocks. Ainsi, commence le déluge de mensonges et de diatribes: «Le produit n’est plus sur le marché», «il est tellement le meilleur sur le marché que nous avons tout vendu», «vous repassez dans quinze jours et on verra»...etc. Tous les moyens sont bons de la part des vendeurs véreux pour décourager l’acheteur et le pousser à ne plus revenir. Après des mois de va-et-vient dans la boutique, la victime est découragée et elle va chercher refuge chez un réparateur à des sommes ahurissantes.
Ces pratiques, hélas courantes ne sont pas nées du néant. Certains expliquent ce phénomène par l’explosion des ventes.
Le marché local est dominé actuellement par la suprématie de la demande sur l’offre. En effet, après une embellie financière dans les foyers à revenus moyens et l’émergence des produits étrangers, la demande en tous genres de produits a explosé.
Ce qui a favorisé certains commerçants à augmenter considérablement leur chiffre d’affaires dans les règles commerciales mais, qui a aussi, hélas, permis à des fripons de se faire de l’argent par des sentiers malpropres et souvent sur le dos du simple citoyen.
Cependant, les solutions ne peuvent pas venir du citoyen lui-même mais c’est plutôt de l’Etat qui devra sévir contre ces pratiques, en premier lieu par le renforcement de l’existence des associations des consommateurs.
Par l'Expression