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Les maladies professionnelles

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  • Les maladies professionnelles

    Travailler plus et plus longtemps, tel est l'avenir de la majorité des salariés aujourd'hui. Reste à savoir si c'est pour travailler dans de meilleures conditions… Troubles musculo-squelettiques et souffrance psychique (dépression, troubles du sommeil) arrivent en tête des maladies à caractère professionnel répertoriées selon un bilan réalisé dans neuf grandes régions françaises et publié aujourd'hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Un résultat sans surprise, diront les plus avertis. Mais il a le mérite de dresser un état des lieux précis, à l'issue d'une série d'enquêtes menées par de nombreux médecins du travail volontaires sous la houlette de l'Institut de veille sanitaire et de l'Inspection médicale du travail.

    L'imputabilité au travail des multiples pathologies signalées n'est pas toujours facile à attribuer. «Celle-ci est basée sur l'intime conviction des médecins du travail et peut varier de l'un à l'autre», soulignent les auteurs de l'article. «Certains praticiens n'en signalent pas, d'autres un nombre fort important (de 0 à 48).» C'est dire la variabilité des jugements et donc des éventuelles indemnisations.

    Dysfonctionnement managérial

    Au total, la fréquence globale de ces maladies a été estimée à 5,4 %, selon les données répertoriées en 2006 dans quatre régions (Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées et Provence-Côte d'Azur). Plus de la moitié d'entre elles (59 %) sont dues aux pathologies de l'appareil locomoteur (douleurs musculaires ou articulaires). Mais 21 % sont liées à la souffrance psychique, ce qui traduit bien la dégradation des conditions de travail depuis une quinzaine d'années. Tout particulièrement, selon l'enquête, dans le secteur des activités financières, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, et dans le commerce chez les hommes.

    Le BEH a mis le projecteur sur la région Midi-Pyrénées. Parmi les 12 000 salariés suivis durant une quinzaine de jours, il y avait une surreprésentation des jeunes et des hommes venus des secteurs de l'industrie et du commerce mais une sous-représentation des salariés de l'éducation, de la santé, de l'action sociale et de l'administration. Au total, les atteintes de l'appareil locomoteur et la souffrance psychique concernaient 3,7 % et 1,3 % des hommes, contre respectivement 4,8 % et 2,6 % (soit le double) des femmes.

    Pour les premières pathologies (musculaires ou articulaires extrêmement douloureuses), ce sont les contraintes posturales (manutention de charges lourdes et vibrations des machines-outils) qui en sont à l'origine chez les hommes. Pour les femmes, ce sont les contraintes de rythme et le travail sur écran qui sont source de traumatismes. Quant à la souffrance psychique, particulièrement présente dans les secteurs des banques, des organismes de crédit et des assurances, elle est très liée aux problèmes de dysfonctionnement managérial (manque de moyens et d'encadrement, gestion par le stress) et de défaut de soutien social, par les contraintes de rythme de travail, par la durée des horaires et enfin par la violence psychologique. Un constat sans concession. Reste à trouver les remèdes…

    Par le Figaro

  • #2
    Plus intéressant encore et bien plus significatif sur le monde du travail et le salariat, sur les accident et la mort au travail.

    Selon la caisse d'assurance maladie 780 personne/ans meurent en france des conséquences du travail, selon les chiffres des médecins 1340 salariés chaque année.. Trois salariés par jour.

    1 millions 350m annuel en accident du travail, 8 blessés par minute....

    Posons nous la questions de savoir comment est-ce qu'on arrive à la retraite. C'est bien la retraite la qualité c'est mieux...

    Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
    Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
    Charif Barzouk

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