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Dmitri Medvedev n'a "peur de rien", pas même d'une nouvelle "guerre froide"

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  • Dmitri Medvedev n'a "peur de rien", pas même d'une nouvelle "guerre froide"

    Peu après avoir annoncé que Moscou reconnaissait, par décrets, l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, deux républiques séparatistes géorgiennes, le président russe a affirmé qu'il ne craignait pas une nouvelle "guerre froide", même s'il ne la souhaite pas. Paris, Londres ou encore Rome rejettent la décision russe qui, pour Tbilissi, "n'a aucune valeur légale".
    Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré mardi 26 août "n'avoir peur de rien", y compris d'une nouvelle "guerre froide" avec l'Occident, tout en assurant ne pas la vouloir. Le président russe a fait cette déclaration peu après avoir annoncé que Moscou reconnaissait l'indépendance des deux républiques séparatistes de Géorgie: l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
    "Nous n'avons peur de rien, y compris d'une guerre froide. Bien sûr, nous ne la voulons pas", a-t-il dit dans une interview à la chaîne d'information russe en langue anglaise Russia Today.
    "Dans cette situation, tout dépend de nos partenaires, de la communauté mondiale et de nos partenaires en Occident", a-t-il ajouté. "Si les Occidentaux veulent conserver de bonnes relations avec la Russie, ils comprendront les raisons de notre décision" de reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie."
    "J'ai signé les décrets sur la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. La Russie appelle les autres Etats à suivre son exemple", avait-il dit plus tôt dans la journée au cours d'une déclaration solennelle à la télévision russe.

    "Unique option"

    "Ce n'est pas un choix facile mais c'est l'unique option pour préserver les vies des gens", a-t-il affirmé.
    "Tbilissi a fait son choix dans la nuit du 7 au 8 août (en lançant une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud). (Le président géorgien Mikheïl) Saakachvili a choisi le génocide pour atteindre ses objectifs politiques", a lancé le président russe, ajoutant : "Il a ainsi fait une croix sur tous les espoirs de cohabitation pacifique des Ossètes, Abkhazes et Géorgiens dans un même état".
    "Nous comprenons qu'après ce qu'il s'est passé à Tskhinvali (la capitale sud-ossète, dite Tskhinvali en géorgien) et ce qui était planifé en Abkhazie, (Ossètes et Abkhazes) ont le droit de décider eux-mêmes de leur sort", a-t-il ajouté. Le président russe a par ailleurs chargé le ministère russe des Affaires étrangères de négocier la mise en place de relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Selon le Kremlin, le ministère devra "mener des négociations sur l'établissement de relations diplomatiques et finaliser l'accord par des documents correspondants".

    Réactions immédiates

    Tbilissi a aussitôt dénoncé la reconnaissance par Moscou des deux Etats séparatistes. Le secrétaire du Conseil national de sécurité géorgien Alexandre Lomaïa a déclaré que cela n'a "aucune valeur légale" et aura de "lourdes conséquences politiques" pour la Russie.
    En Abkhazie et en Géorgie en revanche, les leaders des républiques séparatistes jugent "historique" la reconnaissance de leur indépendance par le Kremlin. A Soukhoumi et Tskhinvali, capitales d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, les habitants sont descendus dans la rue et ont célébré en klaxonnant et en tirant en l'air à l'arme automatique l'annonce de leur reconnaissance par Moscou.
    La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a jugé "regrettable" que la Russie ait formellement reconnu l'indépendance des deux républiques séparatistes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
    De son côté, l'ex-numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev a mis en garde contre "une nouvelle scission" et un nouveau "cataclysme" dans le monde. "La situation provoquée par les événements dans le Caucase a déclenché des mécanismes politiques et militaires en Amérique, en Europe, en Russie (...) Le danger d'une nouvelle scission est apparu et la menace d'un cataclysme mondial s'accroît" a-t-il ajouté dans un communiqué alors qu'au même moment, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov déclarait que la Russie ne sera pas isolée au plan international pour avoir reconnu l'indépendance de deux territoires géorgiens séparatistes.

    "Regrettable" et "inacceptable" pour Paris et Berlin

    La France, négociatrice de l'accord de paix dans le conflit russo-géorgien, a aussitôt déploré la décision de Moscou.
    "Nous considérons qu'il s'agit d'une décision regrettable et nous rappelons notre attachement à l'intégrité territoriale de la Géorgie", a déclaré le porte-parole du ministère, Eric Chevallier, lors d'un point de presse.
    Le ministère des Affaires étrangères a par ailleurs annoncé que la présidence française de l'UE consultait ses partenaires pour adopter une déclaration condamnant la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des deux républiques séparatistes. La France, qui assure la présidence de l'UE, avait qualifié auparavant de "décision regrettable" la reconnaissance par la Russie de cette indépendance et rappelé son "attachement à l'intégrité territoriale" de la Géorgie.

    "Inacceptable" pour l'Allemagne

    La chancelière allemande a jugé "inacceptable" la reconnaissance des républiques séparatistes. "Je pense que l'Union européenne va s'exprimer en ce sens d'une seule voix", a ajouté Angela Merkel, constatant que du fait de cette reconnaissance, les efforts en faveur d'une solution diplomatique à la crise en Géorgie "sont fortement compliqués", a poursuivi la chancelière. "C'est contraire à ma conception du principe d'intégrité territoriale", a-t-elle constaté . La chancelière allemande a toutefois souhaité maintenir le dialogue avec la Russie, notamment "dans le cadre de l'OTAN"
    Londres a également réagi en rejetant "catégoriquement" la décision et en réaffirmant la "souveraineté" de la Géorgie sur ces deux républiques séparatistes.

    "Violations du droit international" pour la Suède

    "Nous rejetons cela catégoriquement et réaffirmons la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "C'est contraire aux obligations que la Russie a prises à plusieurs reprises lors des résolutions du Conseil de sécurité et cela ne fait rien pour améliorer les perspectives de paix dans le Caucase", a ajouté le porte-parole.
    Cette reconnaissance "ne s'appuie pas sur un cadre juridique international", a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, cité par l'agence Ansa.
    Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt a quant à lui estimé sur son blog que la Russie a "violé délibérément" le droit international. "Cette décision signifie une violation claire et délibérée contre le droit international et les principes fondamentaux pour la stabilité en Europe", ajoute le chef de la diplomatie suédoise.
    Pour Rome, la reconnaissance des deux républiques séparatistes "ne s'appuie pas sur un cadre juridique international". C'est ce que déclare le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, cité par l'agence Ansa.

    Condamnation de l'OSCE

    La présidence finlandaise de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a condamné la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des deux républiques séparatistes de Géorgie, estimant qu'il s'agissait d'"une violation des principes de l'OSCE". lexander Stubb, ministre des Affaires étrangères finlandais, cité dans un communiqué, indique que "la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du sud et de l'Abkhazie viole les principes fondamentaux de l'OSCE. Comme tous les pays membres de l'OSCE, la Russie est engagée à respecter la souveraineté et l'intégrité nationales des autres (pays)".
    "La Russie doit suivre les principes de l'OSCE en respectant l'intégrité et la souveraineté de la Géorgie. La Russie doit retirer ses troupes immédiatement de Géorgie et appliquer l'accord de cessez-le-feu", a-t-il ajouté.
    "L'OSCE va continuer à surveiller la mise en oeuvre de cet accord de cessez-le-feu. Elle est disposée à davantage d'assistance pour stabiliser la situation", a-t-il encore dit.

    "Inacceptable"

    Lundi, les Etats-Unis avaient jugé "inacceptable" le vote par le Parlement russe de la déclaration appelant à une reconnaissance des deux républiques séparatistes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
    "Pour nous, c'est inacceptable. La Russie doit respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie", avait déclaré un porte-parole du département d'Etat, Robert Wood.
    Les deux chambres du Parlement russe, le Conseil de la Fédération (chambre haute) et la Douma (chambre basse), avaient voté lundi à l'unanimité une déclaration appelant le président russe Dmitri Medvedev à reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, les deux républiques séparatistes géorgiennes.
    La décision de Moscou intervient six mois après la déclaration d'indépendance du Kosovo, aussitôt reconnue par les Occidentaux au grand dam de la Russie, et moins de 20 jours après l'offensive militaire manquée des Géorgiens en Ossétie du Sud.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La russie, aujourd'hui, dépend trop du système capitaliste Pour se permettre une guerre froide .

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    • #3
      LE monde capitaliste coulera et sans besoin de guerre froide
      il suffit qu il decide de fermer le robinet du petrole et du gaz pour une periode d un mois
      pour que ce systeme se casse la poire

      de toute facon c la prochaine etape de poutine
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par chicha51
        La russie, aujourd'hui, dépend trop du système capitaliste Pour se permettre une guerre froide .
        Le malheur c'est que la Russie aussi est un pays capitaliste.

        Donc les memes motivations pour dominer le monde qui ont animés les Etats-Unis vont animer la Russie et là ça sera une guerre froide entre capitalistes.

        Et le meilleur exemple pour celà est l'empire Gazprom.

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        • #5
          LE monde capitaliste coulera et sans besoin de guerre froide
          il suffit qu il decide de fermer le robinet du petrole et du gaz pour une periode d un mois
          pour que ce systeme se casse la poire

          de toute facon c la prochaine etape de poutine

          Solas

          ................................


          Rien n'empêche de rêver mais avec un minimum de bon sens quand même sinon on bascule dans le ridicule et on finit par prendre les vessies pour des lanternes

          Commentaire


          • #6
            Le malheur c'est que la Russie aussi est un pays capitaliste.
            Mendz
            ....................................


            C'est ce système qui a géré le monde depuis la nuit des temps .

            Le SOCIALISME ET ENCORE MOINS LE COMMUNISME ONT FAIT CHOUX BLANC CAR ON NE VIT PAS D'UTOPIE SANS PARLER DE LA DÉSHUMANISATION DE L'INDIVIDU.

            La chine est un exemple frappant sauf qu'elle a eu la prudence ( contrairement à la Russie) de rebifurquer vers le capitalisme en douce.

            Ce n'est pas le capitalisme qu'il faut combattre mais le capitalisme sauvage qui provoque de grandes disparités sociales.

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            • #7
              Envoyé par chicha51
              Le SOCIALISME ET ENCORE MOINS LE COMMUNISME ONT FAIT CHOUX BLANC CAR ON NE VIT PAS D'UTOPIE SANS PARLER DE LA DÉSHUMANISATION DE L'INDIVIDU.
              D'accord, mais tu es le seul à évoquer le socialisme ici.

              Et de nos jours personne n'évoque ce concepte et encore moins les Russes.

              Donc tu es entrain de défoncer une porte ouverte.

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              • #8
                Après le coup du Kossovo et l'impardonnable bétise de Sackachvili, les Russes en profitent...

                Y aura ni guerre, ni sidi Zekri. L'Occident prendra sa pilule et la Géorgie s'en prendra à son sac à conneries...
                and business as usual.

                Ossètie donc indépendante averc 70 000 habitants...
                Qui dit mieux ?
                Dernière modification par Bachi, 26 août 2008, 19h43.

                Commentaire


                • #9
                  Et nous voila face a une crise internationale grave de plus,le passif de la guerre froide n'est pas encore épuré,la politique de bush Jr a frustre les russes et ceux ci cherchent a se venger.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est vrai que la russie est en position de force.Incontestable.
                    Ce pays qui possède des gisements énormes de gaz et pétrole est devenu vital pour l'europe.Poutine and co ont réussi à reconstituer leurs forces militaires ce qui leur permet de dicter leurs conditions.
                    On a vu comment ils ont fermé le robinet à l'ukraine qui a été obligée de composer et ils ont destroy le petit israel la géorgie patrie de staline qui a massacré beaucoup de russes et surtout de musulmans.
                    Autre force de frappe de la russie, sa fortune.Elle investit partout en occident et elle est capable d'interférer ds les politiques de nombreux pays.
                    L'occident capitaliste est entrain de couler sous les coups de boutoir de la chine, du brésil, l'inde , la russie, les émirats-arabes et le koweit.Ces fonds d'investissements achètent tout et partout en occident.

                    La Russie inquiète également. Poutine a déjà démontré sa capacité de nuisance grâce au levier de l’énergie quand il a coupé les vannes du gaz à l’Ukraine et a menacé l’Europe de recourir au même chantage. La probabilité qu’un jour la Chine ou la Russie passent à la vitesse supérieure et menacent des pays occidentaux de l’intérieur en usant de la place stratégique qu’auraient pris leurs fonds souverains dans l’économie de ces pays, figure dans les manuelles des observateurs et est prise au sérieux. Toutefois, les pays du Golfe ne représentent pas autant une menace pour l’Occident que des pays armés et à forte condensation démographique, comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Si le scénario d’une guerre armée entre les pays émergents et l’Occident, due à des tensions économiques, ne relève aujourd’hui que du domaine de la fiction, une guerre économique à proprement parler, est belle est bien lancée pour la domination du monde. Et les fonds d’investissements souverains sont autant de cheval de Troie que chaque pays s’ingénue à placer chez l’autre pour s’assurer la victoire, au cas où…
                    Dernière modification par warseniss, 26 août 2008, 19h48.

                    Commentaire


                    • #11
                      Ossètie donc indépendante averc 70 000 habitants...
                      Qui dit mieux ?

                      ...........................


                      Indépendante ...il faut pas rigoler surtout avec une population qu'on peut parquer dans un stade de foot.

                      C'est une tentative de refaire une autre URSS mais l'Otan ne laissera pas l'histoire se refaire.

                      Il faut s'attendre à une recrudescence des violences dans ces nouvelles républiques indépendantes ( on trouvera toujours des anti russes) et surtout en Tchetchenie .Tout le monde se rappelle de l'Afghanistan.

                      Quant à la Géorgie , il est question de l'inclure dans l'OTAN au cas ou ....

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                      • #12
                        Ce pays qui possède des gisements énormes de gaz et pétrole est devenu vital pour l'europe
                        Warseniss

                        .................................

                        L'Europe peut toujours se ravitailler ailleurs( les pays du golfe compenseront) le temps que la Russie s'effondre car ce n'est pas un client comme Cuba qui va lui permettre de faire long feu..

                        Commentaire


                        • #13
                          c'est pas bon pour la stabilité du caucase et du monde cette affaire !
                          personellement je pense que l'europe devrait laisser faire, question de ne pas entrer en confrontation avec la russie - l'angleterre étant un pays anti-russe puissant et qui cherchera à entrener le reste de l'europe - car au moment où l'independance du kosovo personne n'a ppris en compte l'avis russe. grosso modo ça ferai : kosovo 1 pour l'otan (usa), georgie/ossetie 1 pour la russie !
                          on reviens au centre et on discute, il ne faut pas aller vers la confrontation des grands blocks !

                          c'est chaud, très chaud !

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                          • #14
                            Qu'on m'explique cette hypocrésie de monde occidentale. Ils ont reconnu le kossovo au nom de droit international et faisant bras d'honneur aux Russes. Et maintenant que ces derniers reconnaissent l'indépendance des ossètes et abkhazs, on créé au scandale. Les Russes doivent avoir rage.

                            Commentaire


                            • #15
                              chicha tu sais au moins que la russie est le sd producteur de petrole et le premier producteur de gaz au monde

                              le prochain coup de poutine
                              produire uniquement le petrole pour la machine interne
                              implique un retrait de 4 millions de barils/jours du marche mondial

                              implique hausse du prix du gaz

                              apres tu peux aller te ravitailler chez les martiens
                              et rever d un effondrement de la russie

                              poutine nous (vous)prepare madmax4
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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