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**DZone** · 27 août 2008, 13h33

À la recherche de sa moitié «fils ou fille du bled» !

Rechercher un mari ou une épouse, est parmi les raisons qui poussent les émigrés à venir. Cette tendance, même s’elle n’est pas récente, est en train de devenir un véritable phénomène. Mais à la différence des années précédentes où on venait chercher sa moitié qui partageait la religion, les traditions et les coutumes (souvent sous l’influence et l’autorité des parents), avec la nouvelle génération c’est d’abord une contrainte. «Les filles d’émigrés viennent s’y marier car, elles n’ont pas trouvé un mari là-bas même émigré lui aussi. Les temps ont changé.
Maintenant nos émigrés hommes veulent s’unir à des françaises de souche. Tout ça au détriment des filles émigrées qui, elles aussi, ne trouvent pas aisément un mari en France», cette phrase revient sans cesse dans la bouche des ados et des «adultes» algériens rencontrés sur les plages algéroises.
Les filles émigrées n’ont en général pas de difficultés à trouver un mari ici. Obtenir les fameux papiers est un argument très convaincant.
Quant au sexe fort, c’est souvent la recherche d’une fille algérienne qui garde toujours ses valeurs et ses qualités morales (pudeur, religion, culture, valeurs morale, etc. ) qui le pousse à venir chercher sa moitié. Car les hommes sont toujours partagés entre deux cultures, celle de leurs parents et celle qu’ils reçoivent à l’école, et à la cité et c’est souvent celle des parents qui prime.

**DZone** · 27 août 2008, 13h35

Des regrets

Même s’il fait plus de 30° C à l’ombre, le «bled» ne rime pas toujours avec «sea, sex and sun». Une fois arrivée en Algérie, la nouvelle génération issue de l’émigration est souvent déçue. «Danser, boire et s’amuser ne font pas partie du vocabulaire de leurs vacances en Algérie. «Qu’est-ce que j’aurais à raconter moi à mes potes en France à la rentrée scolaire ? Que j’ai connu une superbe fille algérienne ? que j’ai fait la fête ? Que j’a eu une aventure ? que j’ai découvert de merveilleux sites ? Rien de tout ça. Je leur dirai seulement que durant l’été j’étais en Algérie. Et ça pour moi, ne veut rien dire», estime Kamel, 17 ans, originaire de Nantes et qui est venu avec ses parents passer un mois de vacances. Kamel déplore énergiquement cette situation et pense qu’il ne reviendra pas l’année prochaine même si ses parents insistent. «Ce ne sont pas des vacances que je suis en train de passer mais une corvée...», résume-t-il.

**DZone** · 27 août 2008, 13h37

Nouvelle génération, une visite «forcée» !

Mutation n Les temps ont changé. Aujourd’hui, convaincre la nouvelle génération de venir visiter le pays des ancêtres est difficile.
«Ils sont venus juste par curiosité. Ils ne sont pas à 100% convaincus ou intéressés par ce voyage». Cette phrase de Youcef, un émigré algérien père de famille, résume un peu la mentalité de la nouvelle génération quant aux liens qu’elle entretient avec son deuxième pays.

«Si certains jeunes sont ravis de visiter leur pays, d’autres le font juste pour le faire, car aller en Algérie n’est pas du tout un plaisir. Nous les forçons à venir ici. D’abord pour les encourager à découvrir le pays de leurs ancêtres, mais surtout pour éviter qu’ils fassent des bêtises en notre absence. Vous connaissez les ados de nos jours», souligne encore ce père de famille. Sa femme Tassadit va dans le même sens : «Nous les avons presque forcés. On a tout préparé, les billets d’avion, la voiture chargée de cadeaux à ne plus pouvoir s’y installer, difficile d’y échapper.
Tout pour les convaincre», dit-elle. Mais pourquoi ce désintérêt pour visiter le pays des ancêtres ? Si les parents y vont essentiellement pour rendre visite à la famille, les enfants y viennent surtout pour s’amuser et à la recherche du soleil, de la plage et tout ce qui va avec… Mais une fois ici c’est souvent la déception pour les ados. «Je vais être franc avec vous. Ici rien n’est fait pour passer de bonnes vacances. Il n’y a ni discothèque, ni bars, ni filles… ni piscine», se plaint Sofiane, 22 ans, technicien en froid à Lyon.
Pour lui, aller au bled ce n’est pas seulement voir la famille, mais aussi s’amuser et prendre du plaisir. Pour ce jeune homme qui vient à peine de bronzer, c’est la première visite en Algérie contrairement à son frère et à sa sœur qui y viennent pour la quatrième fois . «C’est simple on est ici depuis 20 jours et je ne me suis fait aucun «e» ami «e»... Et puis on m’a dit tellement de choses sur la mentalité des Algériens. Ici on ne peut pas s’amuser comme là-bas je ne sais pas si vous m’avez compris ?», interroge-t-il. Pour Sonia, sa sœur cadette plus discrète et pudique, c’est presque la même appréciation. «J’ai essayé de me faire des amis dans le quartier où nous sommes hébergés chez mon cousin mais tout le monde me fuit et m’évite. Je ne sais pas si c’est par fierté ou par complexe… À part les filles de mon cousin, je n’ai personne pour m’accompagner à la plage ou au marché. Je suis contrainte de suivre mes parents tout le temps. Il y a aussi le problème des embêtements. On ne peut pas faire un pas dehors avec une tenue un peu légère sans entendre des commentaires et parfois les mots grossiers de certains ados», explique cette jeune fille.

**DZone** · 27 août 2008, 13h38

Une image erronée !

Beaucoup d’Algériens ont tendance à croire que les familles émigrées mènent une vie de pacha en France et quand elles viennent ici c’est pour écouler généreusement leur argent amassé «aisément» en France. Ce n’est pas du tout ce qu’affirment nos « zmagra» qui disent que cette ère est révolue. «Habiter un pays occidental, ne veut, en aucun cas, dire qu’on est riche. Nos familles et nos proches au pays sont persuadés qu’en France tout le monde est millionnaire. Non ce n’est pas du tout le cas. On est très modeste et parfois le niveau de vie d’une famille algérienne ici est nettement plus élevé que le nôtre. Ces dernières années la vie est devenue très chère en France. Et beaucoup de familles ne pensent même pas à aller passer des vacances quelque part. L’image que beaucoup de gens ont des émigrés est erronée. Même les Français de souche trouvent des difficultés à économiser une somme pour les vacances», explique Slimane qui dit que certains émigrés n’arrivent pas à joindre les deux bouts et se débrouillent pour survivre en France.

**mehdoche** · 27 août 2008, 13h39

580 euros le billet d'avion A/R depuis Paris.
Si une petite famille de 2 parents et 2 enfants prennent l'avion ca fait 2000 euros rien que pour le voyage. Franchement il reste plus grand chose pour profiter ensuite.
Si je vais au Maroc avec ma femme et mes 2 petits ca me coutera moins de 700 euros. Sacré différence. Quand on arretera de nous racketter on dépensera sans compter en Algérie.

**troll** · 27 août 2008, 13h40

les immigrès pas tous bien sur gagnerais plus a ne pas trop se la jouer au bled,je comprends pas comment les immigrès changent de comportements ici en ne respectant personne.

**DZone** · 27 août 2008, 13h40

De la plage à la maison

Changement n Les hôtels, les restaurants de luxe, les soirées dansantes et les veillées prolongées (pour les adeptes des nuits arrosées) ne sont plus d’actualité pour nos émigrés.
Eh oui ! Heureusement il y a la plage qui permet aux milliers de familles algériennes d’aller se rafraîchir gratuitement. La coutume qui voulait que ces familles, après avoir passé une journée sur les plages algéroises, se ruent sur les restaurants pour goûter aux fruits de mer, aux plats garnis et aux crèmes exotiques, ne fait plus partie des habitudes de la majorité des familles émigrées. «Tout coûte cher cette année. Les prix ont doublé. Nous avons d’énormes difficultés à économiser là-bas pour pouvoir passer des vacances ici. Il ne faut pas oublier que nous avons beaucoup de charges en France (loyer, électricité, frais de scolarisation, carburant, taxes…). C’est à peine si nous pouvons mettre 2 000 euros de côté pour pouvoir venir passer quelques jours de vacances en Algérie», avoue Slimane, 56 ans, un émigré installé en France avec sa famille depuis 1970.
Cette année, Slimane, qui a passé la moitié de sa vie sur les chantiers de l’Hexagone, est venu avec sa femme et ses 3 enfants. Le quotidien de cette «famille en vacances» est des plus ordinaires. La famille de Slimane, est hébergée par son frère à Aïn Benian. «C’est la deuxième année consécutive que je suis hébergé par mon frère. Avant, je louais un chalet ou un bungalow à Béjaïa ou à Jijel.
Cette année les prix du loyer ont doublé car la demande est très importante. Les émigrés sont arrivés en force. Ce qui a donné une idée à certains loueurs opportunistes. Cette année aussi, je n’ai pas pu manger convenablement dans des restaurants dignes de ce nom. Parfois nous nous contentons de sandwichs et de boissons gazeuses au bord de la mer».
Le quotidien de la famille de Dahmane, 49 ans, émigré algérien en France depuis 1982, ingénieur dans la région parisienne, n’est pas si différent que celui de la famille de Slimane.
Accompagné de ses deux fils âgés de 18 et 19 ans ainsi que de sa femme d’origine française, Dahmane est un peu plus aisé et peut parfois se permettre un peu de luxe. Il a loué un Bungalow à Palm-Beach contre… 14 millions de centimes pour 15 jours. Dahmane, originaire de Jijel, a dit préférer louer plutôt que d’aller chez la famille – elle l’a accueilli à maintes reprises – car il se sent plus libre et plus indépendant. «Aller à la plage le soir, et y rester jusqu’à une heure tardive ne me causent aucun problème. Et puis j’ai mes deux fils qui veulent aller dans les rares discothèques qui existent ici et veillent parfois sans gêner personne». Dahmane a souligné qu’à la différence des années précédentes – c’est la cinquième fois qu’il passe des vacances en famille en Algérie – il est devenu plus économe à cause de la cherté de la vie.
«Même si ma femme travaille, nous devons faire très attention à nos dépenses car nous avons un loyer de 700 euros par mois à payer là-bas. Donc nos vacances ici en Algérie doivent être très raisonnables», justifie-t-il.

Aziz Zamèche

InfoSoir

**Sigma** · 27 août 2008, 13h50

"Je ne sais pas si c’est par fierté ou par complexe…" je dirai plutot par fierte , les anné 90 qu'on vécu en algerie en etait trop amere , personne ne s'intérésser a nous les imgrés en prenné pas la piene de déscendre voir leur famille ni les aider , mais maintenant que les familles algerien commence a bien gagner leur vie , et que la vie reprend son cour . les algerien ont développé une fierté et ne veut pas tendre la main c'est pour sa qu'on accueil froidement les étrange et moin froidement les émigres.

**mehdoche** · 27 août 2008, 13h53

Je ne suis pas entierement d'accord. C'est vrai que les années 90 ont isolé l'Algérie et que nombre de ses enfants ne sont plus venus la visiter. Et les algeriens l'ont difficilement vécu. Du coup depuis que la sécurité est retrouvée et que les algériens de l'etranger reviennent, bcp sont soulagés de les voir de nouveau. Ca casse l'isolement forcement.

**Sigma** · 27 août 2008, 13h58

Oui je suis d'accord que sa casse l'isolement mais reste que les algerien ont dévélopper une fierte qui les empeche d'attendre quoi que ce soit de chez les autres

**keazy** · 27 août 2008, 17h13

En effet beaucoup d’Algériens ont choisi la destination Algérie pour des raisons économiques.
ça fait rire quand il faut 5000€ voiture comprise pour passer ses vacances en Algerie alors qu'ailleurs une semaine coute 400e par personnes .De quel economie on parle quand on va au bled??l'hebergement??boff,tu le paie cher

**langar** · 27 août 2008, 19h12

algerie

bsr 5000 e ca fait beaucoup non ? en ce qui concerne le maroc les parents et leurs 2 enfants 700 euros ca doit pas etre en pleine saison ,d'ailleur la plupart des marocains rentre chez eux en voiture , les prix d'avion sont eux aussi exorbitant , prend un vol avec la ram aller/retour en plein été tu va voir le prix , apres il ai vrai maroc/tunisie avec 400 ou 500 euros tu passe une semaine tranquil hotel /avion/demi pension

**langar** · 27 août 2008, 19h17

algerie

Lyon - Agadir
août/septembre 2008 LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche 26 août
-27 août
-28 août
à partir de 295,63 €29 août
à partir de 245,63 €30 août
à partir de 184,63 €31 août
à partir de 184,63 €1 septembre
-

Agadir - Lyon
septembre/octobre 2008 LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche 26 septembre
à partir de 201,53 €27 septembre
à partir de 201,53 €28 septembre
à partir de 201,53 €29 septembre
à partir de 201,53 €30 septembre
à partir de 271,53 €1 octobre
à partir de 271,53 €2 octobre
à partir de 271,53 €

<LI class=opp1>Dates sélectionnées <LI class=opp2 id=noSelection style="DISPLAY: none"><LI class=opp2 id=selectedDate0>Départ : vendredi 29 août <LI class=opp2 id=selectedDate1>Retour : lundi 29 septembre
447,16 €Par passager taxes et frais de services inclus , voila donc pas loin de 500 euros ont rejoint air algerie , lyon/agadir/lyon

**Pausesoleil** · 28 août 2008, 09h45

Maintenant y a tout ce qu'il faut en Algerie, il vaut mieux partir les mains vides et acheter la bas.Le marché Algérien s'approvisionne directement en Chine, Syrie etc... c'est bon signe ya plus d'intermédiaires.

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Familles émigrées en vacances

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