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Tlemcen : Mansourah, une cité qui se modernise

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  • Tlemcen : Mansourah, une cité qui se modernise

    Réputée essentiellement pour ses ruines dont son célèbre minaret, Mansourah dispose, pourtant, des grandes infrastructures de la wilaya, comme les pôles universitaires, le complexe culturel et des projets économiques et culturels d’envergure, comme le centre des études andalouses, entre autres…

    Coincée entre les daïras de Tlemcen et de Chetouane, Mansourah opère sa mue d’une manière extraordinaire, si bien que les Tlemcéniens se sont « exilés » dans cette cité moderne abandonnant quasiment la vieille ville. « On n’a pas eu trop de difficultés pour faire notre choix, Mansourah est une nouvelle ville avec ses avenues spacieuses, ses commerces, ses beaux immeubles, ses villas, sa propreté, ses couleurs, en plus c’est une cité vivante de jour comme de nuit », reconnaît Hadj Nacer, un autochtone.

    S’il est vrai qu’elle vit à l’ombre de Tlemcen, au point où la majorité des visiteurs confondent entre les deux agglomérations (l’on ignore souvent dans quel territoire l’on se trouve, à cause de la proximité), Mansourah se prend, pourtant, totalement en charge. Une daïra autonome, bousculant même la wilaya mère. « Le plus frustrant, c’est d’entendre un visiteur dire ‘Tlemcen est belle, j’ y ai passé de très bons moments’, alors qu’il était à Mansourah, chez nous. Bien entendu tout le grand Tlemcen est beau, mais c’est juste pour la précision. », rectifie un responsable de Mansourah. Une fierté qu’on retrouve chez tous les habitants, mais qui démontre les grands progrès enregistrés à Tlemcen de façon générale.



    Par C. Berriah (El Watan)

  • #2
    C'est bien d'entretenir et de prendre soin de sa ville, il faut juste refaire les routes dans les quartiers de nos villes en Algérie.Tlemcen, j'aime bien comme ville sinon Sétif, Batna et Ouargla.

    Commentaire


    • #3
      De notre correspondant à Tlemcen
      Mohamed Medjahdi


      Tlemcen, qui a consommé de faramineux budgets, souffre encore d’une certaine mauvaise gestion, pouvant la placer au rang des mégapoles modernes. Le maire de la ville que nous avons contacté, a refusé de nous accorder un entretien et de nous faire part des problèmes rencontrés sur le terrain, ô combien nombreux.
      La ville de Tlemcen, est marquée par de grands dossiers qui préoccupent la majorité écrasante des habitants : l’eau, la gestion des déchets, le stationnement anarchique…
      Une simple balade au niveau des quartiers suffit à révéler un système de ramassage des déchets inadéquat. Il s’agit, selon des citoyens, d’une gestion inappropriée de déchets qui favorise la vermine et dont se nourrissent les rats, chats, et chiens errants, propageant des maladies surtout en cette saison estivale. A cela s’ajoutent les terrasses des cafés ayant illégalement empiété sur une partie des trottoirs, offrant des paysages défigurés de la ville.
      Même si des projets ont visé la réfection des trottoirs, permettant aux piétons de prétendre à plus de sécurité, il est à noter qu’à l’échelle de la ville de Tlemcen les trottoirs sont carrément squattés par des commerçants qui exposent leurs marchandises en dehors de leurs boutiques, s’appropriant ainsi une grande partie du trottoir.
      La laideur de telles images, en l’absence de sanctions, provoque la galère et déforme la ville où affluent en cette période les touristes.
      Par ailleurs, le stationnement est anarchique faute de parcs et le visiteur est surpris de voir des voitures stationnées à cheval sur la chaussée. A Tlemcen-ville, le stationnement anarchique gêne la circulation aussi bien que les piétons. «Nous refusons cet envahissement permanent des rues», déclarent les citoyens interrogés.
      Les automobilistes, notamment, soulignent la nécessité d’une politique de stationnement incitative, car la ville tout entière est saturée, et induit un stationnement sauvage important. Concernant la gestion en alimentation en eau potable, des quartiers réclament l’eau. Selon des citoyens, elle ne visite les robinets qu’une fois tous les trois jours et parfois quatre.
      Selon bon nombre de citoyens, les déclarations faites par les responsables concernant la bonne gestion de l’AEP sont loin de la réalité. Si certains utilisent leur propre puits, d’autres par contre font une corvée journalière à la recherche de cet élixir de vie. En ce qui concerne l’urbanisation anarchique, non contrôlée, bon nombre d’observateurs pensent qu’il est temps d’agir pour un nouveau plan d’urbanisme visant à protéger
      la ville d’une éventuelle défiguration, et respecter une harmonie architecturale et la reconnaissance de l’identité des quartiers que compte la capitale des Zianides. Tlemcen nécessite plus d’efforts pour être classée comme ville méditerranéenne. Ainsi, la pression qui s’exerce sur la cité doit conduire les élus, notamment le maire, à s’engager dans des dynamiques collectives de débat, afin d’élaborer des projets, des stratégies en vue de mobiliser différents groupes et organisations, pour la bonne gestion et la bonne gouvernance de la ville, car le maire et l’ensemble de élus sont les piliers de la formation de modes de gouvernance.
      L’ambition est d’anticiper la ville de demain, d’explorer les mutations liées aux nouvelles technologies, les nouveaux usages induits par la mobilité et les cultures, la préservation de l’environnement.
      M. M.



      La tribune

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