Tweet
Du nouveau pour les visas français au consulat d’Alger. Après l’essai du visa biométrique à Oran et à Annaba, il sera généralisé avec une série de mesures pour raccourcir les délais de traitement des demandes. Pour ce faire, le consulat a décidé de faire appel à un prestataire pour se charger de la réception des dossiers et la transmission à la fin des passeports. La démonstration a été faite avec des images de Chine avec vue de l’intérieur, côté administration et vue de l’extérieur, côté demandeur de visa. Dans la pratique, le demandeur algérois suivra une nouvelle procédure à compter du 1er octobre prochain. Le demandeur choisira par téléphone ou par Internet un rendez-vous avec la société prestataire. Il imprime une fiche d’inscription, une lettre de confirmation du jour de sa présentation. Une fois au siège du prestataire (Ben Aknoun), il dépose le dossier qui est sommairement vérifié, se fait prendre les empreintes biométriques. Le paiement des frais se fait sur place et en espèce.
Le dossier est ensuite transmis au consulat qui se réserve la prérogative de décider de l’octroi ou du refus du visa. Le passeport est récupéré dans un délai n’excédant pas les 10 jours. Le demandeur, en attendant la réponse du consulat, pourra, avec un identifiant qui lui serra donné, suivre le cheminement de son dossier dans toutes les étapes. Il sera enfin informé par e-mail ou SMS de la date du retrait de son passeport. Mais, si la présence du demandeur est exigée le jour du dépôt, pour le retrait, il peut mandater une tierce personne.
Ce procédé va évidemment mettre fin aux “visas” de connaissance et éliminer les intermédiaires. Seules deux catégories de visa resteront inchangées : le visa pour soins et le visa humanitaire. Et l’on songe, a indiqué hier, M. Fancis Heude, consul général de France à Alger, à étendre la durée du visa long séjour qui est de deux ans à quatre ans. Cela étant entendu que l’Algérie fasse de même avec les ressortissants français qui, selon lui, ne bénéficient pas d’un traitement réciproque. D’ailleurs, a-t-il révélé, les Français désirant se rendre en Algérie ne bénéficient que de visas courte durée (entre 30 jours et 3 mois).
Toutefois, a-t-il précisé, “nous ne faisons pas de la réciprocité un a priori”. Le diplomate a, par ailleurs, souhaité qu’avec cette procédure, “simple et naturelle” qui supprime “le parcours du combattant du demandeur”, le dossier des visas, récurrent dans les discussions officielles, “soit définitivement déminé”. Le consulat de France traite une moyenne de 10 000 demandes de visa par mois avec un taux de refus de 35%. Une grande partie des refus est motivée par le critère “risque migratoire”. La nouvelle procédure en vigueur à Moscou, Pékin, Istanbul et Bombay enregistre, selon M. Heude, 98% de satisfaction.
source : Liberté
Le dossier est ensuite transmis au consulat qui se réserve la prérogative de décider de l’octroi ou du refus du visa. Le passeport est récupéré dans un délai n’excédant pas les 10 jours. Le demandeur, en attendant la réponse du consulat, pourra, avec un identifiant qui lui serra donné, suivre le cheminement de son dossier dans toutes les étapes. Il sera enfin informé par e-mail ou SMS de la date du retrait de son passeport. Mais, si la présence du demandeur est exigée le jour du dépôt, pour le retrait, il peut mandater une tierce personne.
Ce procédé va évidemment mettre fin aux “visas” de connaissance et éliminer les intermédiaires. Seules deux catégories de visa resteront inchangées : le visa pour soins et le visa humanitaire. Et l’on songe, a indiqué hier, M. Fancis Heude, consul général de France à Alger, à étendre la durée du visa long séjour qui est de deux ans à quatre ans. Cela étant entendu que l’Algérie fasse de même avec les ressortissants français qui, selon lui, ne bénéficient pas d’un traitement réciproque. D’ailleurs, a-t-il révélé, les Français désirant se rendre en Algérie ne bénéficient que de visas courte durée (entre 30 jours et 3 mois).
Toutefois, a-t-il précisé, “nous ne faisons pas de la réciprocité un a priori”. Le diplomate a, par ailleurs, souhaité qu’avec cette procédure, “simple et naturelle” qui supprime “le parcours du combattant du demandeur”, le dossier des visas, récurrent dans les discussions officielles, “soit définitivement déminé”. Le consulat de France traite une moyenne de 10 000 demandes de visa par mois avec un taux de refus de 35%. Une grande partie des refus est motivée par le critère “risque migratoire”. La nouvelle procédure en vigueur à Moscou, Pékin, Istanbul et Bombay enregistre, selon M. Heude, 98% de satisfaction.
source : Liberté