Voyageur au long cours,
infatiguable et endurant,
trente cinq mille kilomètres est ton parcours.
Le champion de la distance parcourue,
tu es ainsi devenu.
La fin de l'été venue,
t'envoler tu es tenu.
Sur la banquise tu pourra hiverner.
Le tour complet du continent,
ainsi effectué,
les deux régions polaires,
une abondante nourriture,
ainsi va t-elle te donner...
Sterne arctique est ton nom,
et de respect nous t'entourons.
L'automne venue,
le Canada tu rejoints
depuis que de l'Alaska tu t'es envolée.
Ton poids plume,
un changement climatique attendant.
Tes vingt grammes s'élevant,
un front froid te portant,
à destination de l'Amérique,
tu veux aller.
Mais c'est vers l'Afrique que tu t'es dirigée.
A une altitude vertigineuse tu es montée.
Depuis tes six mille mêtres de hauteur,
un vent dominant t'a poussé.
Fauvette délicieuse,
qu'un voyage de quatre mille kilomètres,
qu'en un vol ininterrompu,
tu as voulu.
Ta gorge rubis,
et tes trois grammes de finesse,
tes compagnons,
à concurencer tu ne réussis.
En franchissant le golfe du Mexique,
mille kilomètres,
est tout ce que tu peux donner.
Tes minuscules ailes fouettant l'air,
tu ne sais plus t'arrêter,
jusqu'à destination arriver.
Impressionnant colibris,
qu'on aimerait emprisonner,
pour mieux observer.
Que tu sois cigogne ou courlis,
puffin, manx ou pigeon...
notre esprit interroge.
Comment avez vous su,
le moment venu,
prendre le chemin de toutes les migrations ?
Vous savez vous orienter,
même la nuit venue.
Des navigateurs extraordinnaires,
vous êtes devenus.
Votre horloge interne et votre boussole
ne peuvent vous suffire,
même si une carte,
dans votre tête vous portez,
si ignorant ta position tu es.
Le soleil et les étoiles sont vos amis.
Mais ils ne peuvent tout expliquer.
A votre Créateur,
une louange vous chantez,
lorsque votre instinct vous pousse à décoller.
Sonia
infatiguable et endurant,
trente cinq mille kilomètres est ton parcours.
Le champion de la distance parcourue,
tu es ainsi devenu.
La fin de l'été venue,
t'envoler tu es tenu.
Sur la banquise tu pourra hiverner.
Le tour complet du continent,
ainsi effectué,
les deux régions polaires,
une abondante nourriture,
ainsi va t-elle te donner...
Sterne arctique est ton nom,
et de respect nous t'entourons.
L'automne venue,
le Canada tu rejoints
depuis que de l'Alaska tu t'es envolée.
Ton poids plume,
un changement climatique attendant.
Tes vingt grammes s'élevant,
un front froid te portant,
à destination de l'Amérique,
tu veux aller.
Mais c'est vers l'Afrique que tu t'es dirigée.
A une altitude vertigineuse tu es montée.
Depuis tes six mille mêtres de hauteur,
un vent dominant t'a poussé.
Fauvette délicieuse,
qu'un voyage de quatre mille kilomètres,
qu'en un vol ininterrompu,
tu as voulu.
Ta gorge rubis,
et tes trois grammes de finesse,
tes compagnons,
à concurencer tu ne réussis.
En franchissant le golfe du Mexique,
mille kilomètres,
est tout ce que tu peux donner.
Tes minuscules ailes fouettant l'air,
tu ne sais plus t'arrêter,
jusqu'à destination arriver.
Impressionnant colibris,
qu'on aimerait emprisonner,
pour mieux observer.
Que tu sois cigogne ou courlis,
puffin, manx ou pigeon...
notre esprit interroge.
Comment avez vous su,
le moment venu,
prendre le chemin de toutes les migrations ?
Vous savez vous orienter,
même la nuit venue.
Des navigateurs extraordinnaires,
vous êtes devenus.
Votre horloge interne et votre boussole
ne peuvent vous suffire,
même si une carte,
dans votre tête vous portez,
si ignorant ta position tu es.
Le soleil et les étoiles sont vos amis.
Mais ils ne peuvent tout expliquer.
A votre Créateur,
une louange vous chantez,
lorsque votre instinct vous pousse à décoller.
Sonia
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