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Un tiers environ des visas demandés par les Algériens depuis le début de 2008 ont été refusés par les services de l’ambassade de France , a fait savoir le consul général de France en Algérie, Francis Heude.
Les demandes rejetées correspondent à 36% du volume global des dossiers traités depuis le début de l’année, a précisé M. Heude dans une rencontre avec la presse au siège du consulat général. Le diplomate a indiqué que les services consulaires traitent une moyenne de 10 000 demandes par mois. «Les refus de visa sont de plus en plus bas depuis les dernières années et la visite du président Nicolas Sarkozy en Algérie avait favorisé une meilleure prise [en charge] des préoccupations des deux pays en matière de circulation des personnes dont la politique des visas constitue la clef de voûte», a indiqué le consul général, rappelant les déclarations en ce sens des présidents Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika en décembre 2007 en vue de donner lieu à une refondation des relations entre Alger et Paris basée sur le principe «gagnant - gagnant».
Toutefois, cette préoccupation ne peut prendre sa pleine mesure que lorsqu’elle est concrétisée des deux côtés, a-t-il estimé. «Les Français ont reçu 5/5 le message algérien quant à l’amélioration des mesures de séjour des Algériens, a-t-il dit, citant le cas des visas octroyés pour des périodes de 2 à 4 ans pour certains types de demandes, sans compter les visas de court séjour. «Nous attendons qu’il soit procédé de même de la part des autorités algériennes à l’égard des ressortissants français», a-t-il souligné, déplorant les contraintes auxquelles font face principalement des chefs d’entreprise et des investisseurs français qui, le plus souvent, se voient attribuer des visas de 30 jours pour des visites de prospection et de travail en Algérie. C’est dans ce contexte que le diplomate français a évoqué la mise en place au consulat d’Alger d’une nouvelle prestation pour la délivrance de visas biométriques aux Algériens à partir du 1er octobre prochain.
Dans le nouveau système, la demande de visa s’effectuera par Internet ou par téléphone vers un numéro du centre d’appel Visa France. Il s’agit de convier le demandeur à choisir un rendez-vous pour l’obtention d’un visa chez Visa France. Sur Internet, le demandeur accédera à un planning pour choisir un créneau, puis imprimera une confirmation de rendez-vous portant un code-barres, au plus tard dans les 72 heures. Le demandeur devra ensuite s’acquitter, le jour de son rendez-vous, des frais de dossier fixés à 23 euros. Ce système qui sera disponible à partir du 15 septembre au plus tard sur le site de Visa France est destiné, selon M. Heude, à alléger aussi les documents à fournir, notamment lorsqu’il s’agit de renouvellement de visa.
Le processus de collecte des demandes sera, quant à lui, pris en charge par une société privée française Telesmart international. Elle emploiera 100 personnes et sera située à Ben Aknoun, dans un site de 1000 m² proche du siège du ministère des Finances.
- Le Jeune Independant
Les demandes rejetées correspondent à 36% du volume global des dossiers traités depuis le début de l’année, a précisé M. Heude dans une rencontre avec la presse au siège du consulat général. Le diplomate a indiqué que les services consulaires traitent une moyenne de 10 000 demandes par mois. «Les refus de visa sont de plus en plus bas depuis les dernières années et la visite du président Nicolas Sarkozy en Algérie avait favorisé une meilleure prise [en charge] des préoccupations des deux pays en matière de circulation des personnes dont la politique des visas constitue la clef de voûte», a indiqué le consul général, rappelant les déclarations en ce sens des présidents Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika en décembre 2007 en vue de donner lieu à une refondation des relations entre Alger et Paris basée sur le principe «gagnant - gagnant».
Toutefois, cette préoccupation ne peut prendre sa pleine mesure que lorsqu’elle est concrétisée des deux côtés, a-t-il estimé. «Les Français ont reçu 5/5 le message algérien quant à l’amélioration des mesures de séjour des Algériens, a-t-il dit, citant le cas des visas octroyés pour des périodes de 2 à 4 ans pour certains types de demandes, sans compter les visas de court séjour. «Nous attendons qu’il soit procédé de même de la part des autorités algériennes à l’égard des ressortissants français», a-t-il souligné, déplorant les contraintes auxquelles font face principalement des chefs d’entreprise et des investisseurs français qui, le plus souvent, se voient attribuer des visas de 30 jours pour des visites de prospection et de travail en Algérie. C’est dans ce contexte que le diplomate français a évoqué la mise en place au consulat d’Alger d’une nouvelle prestation pour la délivrance de visas biométriques aux Algériens à partir du 1er octobre prochain.
Dans le nouveau système, la demande de visa s’effectuera par Internet ou par téléphone vers un numéro du centre d’appel Visa France. Il s’agit de convier le demandeur à choisir un rendez-vous pour l’obtention d’un visa chez Visa France. Sur Internet, le demandeur accédera à un planning pour choisir un créneau, puis imprimera une confirmation de rendez-vous portant un code-barres, au plus tard dans les 72 heures. Le demandeur devra ensuite s’acquitter, le jour de son rendez-vous, des frais de dossier fixés à 23 euros. Ce système qui sera disponible à partir du 15 septembre au plus tard sur le site de Visa France est destiné, selon M. Heude, à alléger aussi les documents à fournir, notamment lorsqu’il s’agit de renouvellement de visa.
Le processus de collecte des demandes sera, quant à lui, pris en charge par une société privée française Telesmart international. Elle emploiera 100 personnes et sera située à Ben Aknoun, dans un site de 1000 m² proche du siège du ministère des Finances.
- Le Jeune Independant