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Des incendies "des hauteurs de la Soummam jusqu’au Djurdjura": La Kabylie brule

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  • Des incendies "des hauteurs de la Soummam jusqu’au Djurdjura": La Kabylie brule

    La région connait des incendies gigantesques. Des centaines d’oliviers sont partis en fumée, tandis que la population se demande comment et par qui ces feux sont-ils provoqués ?

    Plusieurs départs de feux ont été enregistrés aux quatre coins de la daïra propageant des fumées si denses qu’elles voilaient parfois le soleil dont la chaleur étouffante qui sévit déjà dès le lever du jour, est amplifiée par celles des incendies.

    Plusieurs centaines d’oliviers et de figuiers, de nombreuses cabanes de stockage du foin ont été la proie des flammes, en fin de semaine dernière.

    Les journées de mercredi et de jeudi, sont à inscrire incontestablement, parmi les plus chaudes de cet été 2008, caractérisés par une sécheresse inquiétante. Plusieurs départs de feux ont été enregistrés aux quatre coins de la daïra propageant des fumées si denses qu’elles voilaient parfois le soleil dont la chaleur étouffante qui sévit déjà dès le lever du jour, est amplifiée par celles des incendies.

    L’incendie le plus important est celui qui s’est déclaré , en plusieurs endroits, du côté d’Ighil Boghni où plusieurs maisons ont failli être la proie des flammes.

    La solidarité des habitants a évité le pire. “Le ou les pyromanes ont choisi le moment où les hommes étaient partis très loin du village chercher une mariée. Alertés, heureusement à temps, nous sommes revenus, en catastrophe” nous dit Amokrane.

    A l’Est, du côté de Tizi El Djemaâ, à Iferhounene ou encore à l’Ouest vers Takhoukht et Ait Sidi Ahmed, le feu continue de calciner le peu de végétation qu’il a épargnée l’an dernier. Les gens, impuissants devant le feu, se contentent de compter le nombre de foyers.

    Comme si cela ne suffisait pas, c’est en cette période qu’on décide de nettoyer les dépotoirs des villages, en y mettant le feu. Il brûlent sans discontinuer depuis déjà plusieurs jours.

    On veille tout de même à préserver les habitations bien que les nuisances n’aient pas épargné les habitants des maisons proches des décharges; Les cendres recouvrent les toits et les cours des maisons.

    Un nuage de fumée obscurcit sur toute la région, réduisant la visibilité telle une brume matinale et on se met à regretter le froid intense de l’hiver.

    Les odeurs de plastique brûlé, l’air lourd depuis le matin et devenu irrespirable incommodant bébés et malades, notamment les asthmatiques dont plusieurs ont été soignés à l’hôpital.

    Les jeunes arbres commencent à perdre leurs feuilles, une à une, alors que les fruits desséchés, par manque d’eau, mûrissent avant l’heure.

    Quant à la pluie, on ne sait plus depuis combien de temps elle nous boude.

    Les maquis si touffus, il fut un temps, laissent, maintenant place, à un paysage apocalyptique.

    Combien de temps faudra-t-il pour voir revivre la forêt d’Ait Sidi Ahmed ?

    Très longtemps ou peut être jamais, même si on se mettait à sa reconstitution dès demain. Comment dès lors parler d’écologie, de protection de l’environnement si on ne peut même pas protéger les quelques arbres encore debout?

    - Pressedz
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