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Djelfa : «Zetla maricaine» veut se faire une place
Importantes saisies de cannabis traité
Il est six heures du matin en ce lundi 25 août à la brigade de Gendarmerie de Hassi F’dhoul, commune se trouvant à 158 km au nord-ouest du chef-lieu de wilaya de Djelfa, la relève n’a pas encore remplacé la permanence.
Elle est alertée qu’un accident mortel vient d’avoir lieu au lieu-dit Zeghouda sur la RN 40 juste aux limites de la commune de Rechaïga de la wilaya de Tiaret. Un camion-plateau venait de percuter un autre camion qui le précédait et que le conducteur est décédé sur le coup. Les éléments se déplacent sur les lieux pour le constat et l’enquête sur les causes exactes de l’accident. En application des nouvelles recommandations sur les nouvelles procédures des enquêtes sur les accidents, ils prennent avec eux le chien policier dompté et entraîné pour le flaire des drogues. C’est une procédure qui s’est généralisée dans les enquêtes sur les accidents de la route. Sur les lieux, le cadavre du conducteur du véhicule baignant dans le sang est allongé et couvert sommairement. Les signes du choc sur la cabine accidentée sont très importants ce qui explique que le véhicule en question roulait à une vitesse importante. Au moment où les gendarmes commencent à énumérer les biens et marchandises transportés, leur attention fut attirée par l’existence d’une cache réalisée juste derrière la cabine de conduite tout au fond du plateau.
Des paquets sont stockés dans cette cache et c’est à ce moment que le chien policier dressé est mis à l’épreuve, il flaire la drogue. Les appréhensions sont confirmée quand le premier paquet est éventré pour vérifier son contenu. Tous les paquets sont ouverts et 1 746 plaquettes de 200 grammes environ sont empilées les unes sur les autres et pesées une par une pour donner un poids total de 429,660 kg de cannabis traité ; chaque plaquette est poinçonnée par le sigle USA «zetla maricaine». C’est-à-dire que c’est une «Ktamia» celle qui vaut plus cher que les autres drogues douces et lors de sa consommation en petites quantités elle shoote. Quant au mode de transport c’est du nouveau et ce sont les douaniers de la brigade de Djelfa qui ont fait la découverte. Ce sont des camions-plateaux de transport de fruits et légumes qui sont utilisés dans les transferts de marchandises ; soit de la drogue ou des cigarettes de contrebande ou tout autre marchandise prohibée. Pourquoi ces méthodes sont-elles utilisées ? Il y a d’abord l’évolution des narco-trafiquants qui se mettent à niveau avec ceux du monde occidental, qui sont ingénieux pour tenter de déjouer tous les filtres et c’est pour cela que malgré les prises de grandes quantités, il y a toujours de la drogue douce ou dure en circulation et son prix est toujours en nette évolution ; en la finalité, ce sont toujours les «pôvres» accros qui règlent les factures des pertes des grands narco-trafiquants. Deuxièmement, à qui elle était destinée cette énorme quantité ? Ou plus tôt à quelle région ? Ou encore, pourquoi elle porte le poinçon des USA ? A toutes ces questions, il faudrait des réponses. Car le fléau de la drogue est plus dangereux et c’est lui qui mène vers la «Tehlouka».
La Nouvelle République
Il est six heures du matin en ce lundi 25 août à la brigade de Gendarmerie de Hassi F’dhoul, commune se trouvant à 158 km au nord-ouest du chef-lieu de wilaya de Djelfa, la relève n’a pas encore remplacé la permanence.
Elle est alertée qu’un accident mortel vient d’avoir lieu au lieu-dit Zeghouda sur la RN 40 juste aux limites de la commune de Rechaïga de la wilaya de Tiaret. Un camion-plateau venait de percuter un autre camion qui le précédait et que le conducteur est décédé sur le coup. Les éléments se déplacent sur les lieux pour le constat et l’enquête sur les causes exactes de l’accident. En application des nouvelles recommandations sur les nouvelles procédures des enquêtes sur les accidents, ils prennent avec eux le chien policier dompté et entraîné pour le flaire des drogues. C’est une procédure qui s’est généralisée dans les enquêtes sur les accidents de la route. Sur les lieux, le cadavre du conducteur du véhicule baignant dans le sang est allongé et couvert sommairement. Les signes du choc sur la cabine accidentée sont très importants ce qui explique que le véhicule en question roulait à une vitesse importante. Au moment où les gendarmes commencent à énumérer les biens et marchandises transportés, leur attention fut attirée par l’existence d’une cache réalisée juste derrière la cabine de conduite tout au fond du plateau.
Des paquets sont stockés dans cette cache et c’est à ce moment que le chien policier dressé est mis à l’épreuve, il flaire la drogue. Les appréhensions sont confirmée quand le premier paquet est éventré pour vérifier son contenu. Tous les paquets sont ouverts et 1 746 plaquettes de 200 grammes environ sont empilées les unes sur les autres et pesées une par une pour donner un poids total de 429,660 kg de cannabis traité ; chaque plaquette est poinçonnée par le sigle USA «zetla maricaine». C’est-à-dire que c’est une «Ktamia» celle qui vaut plus cher que les autres drogues douces et lors de sa consommation en petites quantités elle shoote. Quant au mode de transport c’est du nouveau et ce sont les douaniers de la brigade de Djelfa qui ont fait la découverte. Ce sont des camions-plateaux de transport de fruits et légumes qui sont utilisés dans les transferts de marchandises ; soit de la drogue ou des cigarettes de contrebande ou tout autre marchandise prohibée. Pourquoi ces méthodes sont-elles utilisées ? Il y a d’abord l’évolution des narco-trafiquants qui se mettent à niveau avec ceux du monde occidental, qui sont ingénieux pour tenter de déjouer tous les filtres et c’est pour cela que malgré les prises de grandes quantités, il y a toujours de la drogue douce ou dure en circulation et son prix est toujours en nette évolution ; en la finalité, ce sont toujours les «pôvres» accros qui règlent les factures des pertes des grands narco-trafiquants. Deuxièmement, à qui elle était destinée cette énorme quantité ? Ou plus tôt à quelle région ? Ou encore, pourquoi elle porte le poinçon des USA ? A toutes ces questions, il faudrait des réponses. Car le fléau de la drogue est plus dangereux et c’est lui qui mène vers la «Tehlouka».
La Nouvelle République
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