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Moscou se tourne vers Pékin

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  • Moscou se tourne vers Pékin

    En pleine tourmente, la Russie va chercher mercredi le soutien de la Chine dans sa confrontation avec l'Occident, la plus grave depuis la chute de l'URSS, après sa décision de reconnaître l'indépendance de, l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

    Le président russe Dmitri Medvedev doit s'entretenir mercredi avec son homologue chinois Hu Jintao à Douchanbé, capitale de l'ex-république soviétique du Tadjikistan, à la veille d'un sommet des pays de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    Medvedev veut ménager l'axe Moscou-Pékin

    Nul doute que la reconnaissance mardi par Moscou de l'indépendance des républiques séparatistes de Géorgie sera à l'ordre du jour de leur entretien, même si Pékin s'est gardé jusqu'ici de tout commentaire public.

    M. Medvedev, qui avait réservé sa première grande visite officielle à la Chine après son investiture en mai, est soucieux tout comme son prédécesseur Vladimir Poutine de ménager un axe Moscou-Pékin alors que ses relations avec les Occidentaux sont des plus tendues.

    Une délégation de parlementaires belges en Géorgie

    Une délégation de parlementaires belges se rendra jeudi et vendredi à Tbilissi à l'invitation du parlement géorgien.

    Composée du député Jean-Luc Crucke (MR) et des sénatrices Anne-Marie Lizin (PS) et Sabine de Béthune (CD&V), la délégation rencontrera des parlementaires géorgiens mais également des représentants du gouvernement. Il est possible qu'elle se rende en Ossétie du sud...

    Anne-Marie Lizin et Sabine de Béthune ont rencontré mardi au Sénat l'ambassadeur de Géorgie à Bruxelles, Mme Salomé Samadashvili, qui leur aurait fait part de son intérêt à voir les Européens sensibilisés par la situation. "Elle a souligné que les Américains et les Européens de l'Est l'étaient déjà", a indiqué mercredi Mme Lizin, présidente de la section Belgique-Géorgie de l'Union interparlementaire (UIP).

    La France accuse la Russie de s'être placée "hors la loi internationale"

    Augmentant la pression, la France, présidente en exercice de l'Union européenne, a accusé mercredi la Russie de s'être placée "hors la loi internationale" en Géorgie et d'avoir "d'autres objectifs", après l'Ossétie du sud et l'Abkhazie, dont "la Crimée, l'Ukraine, la Moldavie".

    L'UE devrait clairement soutenir une adhésion de l'Ukraine pour éviter que ce pays ne devienne, après la Géorgie, "la prochaine cible des pressions politiques" de la Russie, a renchéri le commissaire européen à l'Elargissement, le Finlandais Olli Rehn.

    L'Otan a appelé la Russie à revenir sur sa décision

    L'Otan a appelé la Russie à "revenir sur sa décision" de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, qui "viole de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU" sur "l'intégrité territoriale de la Géorgie".

    Les Occidentaux dénoncent la reconnaissance des deux républiques tout comme le maintien en Géorgie de positions avancées des forces russes, notamment près du port de Poti, sur la mer Noire, en violation selon eux du plan de paix signé le 12 août.

    En vertu de ce plan, l'Allemagne a décidé d'envoyer en Géorgie jusqu'à 15 observateurs militaires sous l'égide de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

    "Notre devoir est de tenter maintenant d'apaiser la situation, pour que l'escalade récente ne conduise pas à de nouvelles violences", a estimé le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier.

    La Russie se méfie de la présence de forces navales de l'Otan en mer Noire

    Dans la région, la confrontation entre Russes et Occidentaux a pris un tour concret en mer Noire, où Moscou accuse l'Otan de concentrer des forces navales, sous couvert d'exercices et d'aide humanitaire à la Géorgie.

    La flotte russe a reçu l'ordre de surveiller les mouvements des navires des pays l'Otan en mer Noire, a annoncé le chef d'état-major adjoint des Forces armées russe, Anatoli Nogovitsyne.

    La Russie n'a toutefois "pas l'intention d'augmenter sa propre présence" militaire dans cette région, a-t-il ajouté. "La Russie est aujourd'hui différente. Et nous avons des nerfs solides", a-t-il lancé.

    Au même moment, un bateau des garde-côtes américains, le Dallas, chargé de matériel humanitaire, arrivait à Batoumi, dans le sud-ouest de la Géorgie. Il devait repartir dans la journée, une fois sa cargaison déchargée.

    Le croiseur "Moskva", vaisseau amiral de la flotte russe de la mer Noire, ainsi que d'autres vaisseaux militaires russes ont accosté de leur côté en rade de Soukhoumi, capitale de l'Abkhazie.

    Ils "remplissent des missions de contrôle des eaux territoriales afin d'empêcher le trafic d'armes" ainsi qu'une "mission humanitaire", a assuré sans plus de précisions la marine russe.

    Près de la frontière avec l'Ossétie du Sud, le bourg géorgien d'Akhalgori, où les troupes russes prépareraient un "nettoyage" ethnique selon Paris, était calme mercredi matin.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, les miliciens sud-ossètes ont bu et tiré en l'air pour célébrer leur reconnaissance par Moscou mais aucune violence ou acte de pillage n'ont été rapportés par les rares habitants rencontrés.

    RTL

  • #2
    Moscou se tourne vers Pékin
    Pekin ne luis sera pas d'un grand secour sur le plan diplomatique ayant elle meme diplomatiquement un problème au Thibet.

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    • #3
      problème au Thibet.
      et surtout celui du Taiwan

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      • #4
        les russes vont se retrouver seuls a defendre labkhazie et l'ossetie et personne n'a envie de suivre, surtout que tt le monde sait que c'est juste pour se venger du coup de l'otan au kosovo, les chinois ne vont pas s'aligner sur les russes la dessus, trop risqué et ca ne les concerne pas. On risque de voir la meme chose se reproduire dans les anciennes republiques sovietiques en asie centrale et qui se tournent vers les etats unis.

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        • #5
          La chine ne va pas compromettre sa conquête économique du monde capitaliste pour faire plaisir à la Russie.

          Il est loin le temps des Mao et autres Brejnev.

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          • #6
            et bonjour les sanctions économiques pour les ruses, dommage pour eux puisqu'en plein émergence

            ce sont ryce et couchner qui l'ont dit

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