Les musulmans sont favorables à la mondialisation économique
Washington -- Les musulmans du monde entier se prononcent en faveur de la mondialisation économique, tant que les influences occidentales ne viennent pas altérer leur identité culturelle, selon un sondage international publié hier.
«Les musulmans ne veulent pas s'isoler du processus de mondialisation économique», a déclaré à l'AFP Steven Kull, directeur du World public opinion (WPO), un centre de réflexion qui a réalisé ce sondage auprès de 5200 personnes.
«L'intégration économique avec le reste du monde est une chose positive, disent-ils, mais ils ne souhaitent pas qu'elle mine leur identité culturelle», a-t-il souligné.
Le WPO a réalisé son sondage pendant six semaines en janvier et février au sein de la population musulmane de l'Azerbaïdjan, de l'Égypte, de l'Indonésie, de l'Iran, des territoires palestiniens, de la Turquie et du Nigeria.
Les deux tiers des gens interrogés estiment que le commerce international favorise l'économie de leur pays, souligne cette étude.
La grande majorité des personnes interrogées au Nigeria et en Égypte estiment que l'intégration de leur économie nationale avec celle du reste du monde est «bonne, en règle générale».
Quelque 63 % des Azerbaïdjanais, 61 % des Iraniens et des Indonésiens, et 58 % des Palestiniens partagent ce point de vue. En Turquie, l'appui à la mondialisation économique est de seulement 39 % mais dépasse tout de même le score de 29 % des personnes y étant opposées, selon ce sondage.
«Les sentiments négatifs à l'égard des États-Unis, et à moindre échelle des pays européens, sont souvent vus comme un signe d'hostilité à la mondialisation économique [...] Mais bien que les musulmans ne veulent pas voir leur culture changer pour devenir comme celle de l'Occident, ils veulent faire partie de l'économie mondiale», a analysé M. Skull.
Le Devoir
Washington -- Les musulmans du monde entier se prononcent en faveur de la mondialisation économique, tant que les influences occidentales ne viennent pas altérer leur identité culturelle, selon un sondage international publié hier.
«Les musulmans ne veulent pas s'isoler du processus de mondialisation économique», a déclaré à l'AFP Steven Kull, directeur du World public opinion (WPO), un centre de réflexion qui a réalisé ce sondage auprès de 5200 personnes.
«L'intégration économique avec le reste du monde est une chose positive, disent-ils, mais ils ne souhaitent pas qu'elle mine leur identité culturelle», a-t-il souligné.
Le WPO a réalisé son sondage pendant six semaines en janvier et février au sein de la population musulmane de l'Azerbaïdjan, de l'Égypte, de l'Indonésie, de l'Iran, des territoires palestiniens, de la Turquie et du Nigeria.
Les deux tiers des gens interrogés estiment que le commerce international favorise l'économie de leur pays, souligne cette étude.
La grande majorité des personnes interrogées au Nigeria et en Égypte estiment que l'intégration de leur économie nationale avec celle du reste du monde est «bonne, en règle générale».
Quelque 63 % des Azerbaïdjanais, 61 % des Iraniens et des Indonésiens, et 58 % des Palestiniens partagent ce point de vue. En Turquie, l'appui à la mondialisation économique est de seulement 39 % mais dépasse tout de même le score de 29 % des personnes y étant opposées, selon ce sondage.
«Les sentiments négatifs à l'égard des États-Unis, et à moindre échelle des pays européens, sont souvent vus comme un signe d'hostilité à la mondialisation économique [...] Mais bien que les musulmans ne veulent pas voir leur culture changer pour devenir comme celle de l'Occident, ils veulent faire partie de l'économie mondiale», a analysé M. Skull.
Le Devoir
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