Tweet
Boumerdès, un autre pôle de la criminalité multiforme
Descente surprise de la police et de la gendarmerie dans la forêt du Sahel
par Abderrahmane Timizar
Située sur l’axe autoroutier est-ouest avec une côte de plus de 50 kilomètres, Boumerdès fait partie aujourd’hui des villes où la criminalité multiforme sévit. Trafic de drogue, prostitution, immigration clandestine, trafic de sable, banditisme, vols, agressions et fausse monnaie sont autant de crimes qui minent la société.
La descente impromptue des services de sécurité dans la forêt du Sahel de Zemmouri - un lieu de campement pour familles transformé en plaque tournante du trafic de drogue durant la saison estivale - a vite semé la panique au sein des groupes de malfaiteurs qui s’y trouvaient.
Les lieux pullulent de salons de thé, salles de jeux, crèmeries et épiceries lesquelles, dès l’arrivée des forces combinées, se sont progressivement vidés. Agissant sur information faisant état de la présence d’individus soupçonnés de transactions douteuses près d’une salle de jeux, les éléments des forces de sécurité ont engagé la traque aux trafiquants de drogue, sous les ordres du capitaine Ayat de la Gendarmerie nationale.
Sur les lieux, le policier Kaci de la BMPJ de Thénia, qui fait partie des groupes de recherche, a aussitôt remarqué, à l’intérieur d’une salle de billard, un jeune individu se débarrassant d’une quantité de kif. L’alerte est alors rapidement donnée.
Les éléments des services de sécurité encerclent l’endroit. La salle de jeux est mise sens dessus dessous par les enquêteurs, ce qui a permis de découvrir du kif emballé dans du papier journal. Quatre personnes ont été interpellées et arrêtées, parmi elles un repris de justice.
La fouille s’est poursuivie dans les autres locaux. Au même moment, le capitaine est informé qu’un repris de justice, spécialisé dans la commercialisation de stupéfiants, circulait à bord d’un véhicule de tourisme. Aussitôt le commandant du groupement de gendarmerie, M. Sahraoui Barrour, donna l’ordre de bloquer les sorties de la forêt.
Tous les véhicules suspects ont été passés au peigne fin, mais aucune trace de la voiture signalée. En vue de déceler un éventuel lien entre ce trafiquant et les jeunes individus arrêtés au niveau de la salle de jeux, ces derniers ont été interrogés.
L’enquête se poursuit pour l’arrestation du trafiquant. Lors de cette opération conjointe, les éléments des services de sécurité se sont scindés en six groupes de recherche. Deux sections ont pris en charge le côté est de la forêt, les autres se sont dirigées vers la partie nord à quelques encablures de la plage.
Outre les postes de surveillance placés dans les quatre coins de la forêt, les gendarmes ont dressé des barrages de proximité sur chaque passage de cette forêt du Sahel qui s’étend sur 1 500 hectares. Au total 150 gendarmes et policiers ont investi la forêt durant tout l’après-midi de jeudi dernier, et ce, jusqu’à 21 h, tout en veillant à ne pas déranger la quiétude des familles regroupées dans les camps de vacances et qui, à un moment, ont pensé à une incursion terroriste, vu la présence massive de gendarmes et policiers.
A l’entrée nord-est de la forêt, les éléments de la gendarmerie et de la police ont découvert que le complexe Badaoui, fermé et interdit d’activité et dont l’affaire est toujours en justice, abritait cinq familles. Un procès-verbal a été établi à l’encontre des propriétaires pour construction illicite d’un complexe et exercice d’activité non conforme.
Les recherches qui se sont poursuivies et les fouilles menées dans les 34 locaux commerciaux de cette région, ont permis l’interpellation, en l’espace de trois heures, de quelque 78 individus dont des repris de justice en possession de drogue et d’armes blanches et d’autres recherchées pour affaires diverses.
Avant cette opération coup de point, la brigade de gendarmerie de Zemmouri avait déjà interpellé et arrêté, dans la forêt du Sahel durant cette semaine, 7 personnes accusées de commercialisation et de consommation de drogue. Dans cette région 23 affaires de trafic de stupéfiants ont été traitées et 38 personnes arrêtées dont 32 écrouées.
3 000 comprimés de psychotropes ont été également saisis. Boumerdès une région sensible «prisée» par les terroristes Pour le commandant du groupement de gendarmerie, cette première opération conjointe des services de sécurité se voulait une action dissuasive qu’autre chose.
Elle permet dans une première phase de serrer l’étau sur les associations de malfaiteurs et de permettre au citoyen de se sentir en sécurité. Sur un autre plan, le commandant souligne que cette opération permet également de consolider les efforts des deux corps de sécurité dans le cadre de la lutte contre la criminalité dans la région de Boumerdès.
Située sur l’axe autoroutier est-ouest avec une côte de plus de 50 kilomètre, Boumerdès fait partie aujourd’hui des villes qui abritent la criminalité multiforme. Trafic de drogue, prostitution, immigration clandestine, trafic de sable, banditisme, vols, agressions et trafic de fausse monnaie sont autant de crimes qui minent la société.
Notons que la lutte contre la criminalité devient de plus en plus difficile dans cette wilaya «prisée» par les terroristes. Les actes terroristes perpétrés dans cette région proche d’Alger ont permis à des associations de malfaiteurs de se constituer rapidement.
L’opération de traque lancée conjointement permet, aujourd’hui, de mieux instaurer un plan de lutte, sachant que les policiers et gendarmes de Boumerdès ont décidé de lancer d’autres opérations semblables dans d’autres villes telles que Boudouaou, Thénia, Bordj-Menaïel, Naciria, Cap-Djenet et Souk El-Had.
Descente surprise de la police et de la gendarmerie dans la forêt du Sahel
par Abderrahmane Timizar
Située sur l’axe autoroutier est-ouest avec une côte de plus de 50 kilomètres, Boumerdès fait partie aujourd’hui des villes où la criminalité multiforme sévit. Trafic de drogue, prostitution, immigration clandestine, trafic de sable, banditisme, vols, agressions et fausse monnaie sont autant de crimes qui minent la société.
La descente impromptue des services de sécurité dans la forêt du Sahel de Zemmouri - un lieu de campement pour familles transformé en plaque tournante du trafic de drogue durant la saison estivale - a vite semé la panique au sein des groupes de malfaiteurs qui s’y trouvaient.
Les lieux pullulent de salons de thé, salles de jeux, crèmeries et épiceries lesquelles, dès l’arrivée des forces combinées, se sont progressivement vidés. Agissant sur information faisant état de la présence d’individus soupçonnés de transactions douteuses près d’une salle de jeux, les éléments des forces de sécurité ont engagé la traque aux trafiquants de drogue, sous les ordres du capitaine Ayat de la Gendarmerie nationale.
Sur les lieux, le policier Kaci de la BMPJ de Thénia, qui fait partie des groupes de recherche, a aussitôt remarqué, à l’intérieur d’une salle de billard, un jeune individu se débarrassant d’une quantité de kif. L’alerte est alors rapidement donnée.
Les éléments des services de sécurité encerclent l’endroit. La salle de jeux est mise sens dessus dessous par les enquêteurs, ce qui a permis de découvrir du kif emballé dans du papier journal. Quatre personnes ont été interpellées et arrêtées, parmi elles un repris de justice.
La fouille s’est poursuivie dans les autres locaux. Au même moment, le capitaine est informé qu’un repris de justice, spécialisé dans la commercialisation de stupéfiants, circulait à bord d’un véhicule de tourisme. Aussitôt le commandant du groupement de gendarmerie, M. Sahraoui Barrour, donna l’ordre de bloquer les sorties de la forêt.
Tous les véhicules suspects ont été passés au peigne fin, mais aucune trace de la voiture signalée. En vue de déceler un éventuel lien entre ce trafiquant et les jeunes individus arrêtés au niveau de la salle de jeux, ces derniers ont été interrogés.
L’enquête se poursuit pour l’arrestation du trafiquant. Lors de cette opération conjointe, les éléments des services de sécurité se sont scindés en six groupes de recherche. Deux sections ont pris en charge le côté est de la forêt, les autres se sont dirigées vers la partie nord à quelques encablures de la plage.
Outre les postes de surveillance placés dans les quatre coins de la forêt, les gendarmes ont dressé des barrages de proximité sur chaque passage de cette forêt du Sahel qui s’étend sur 1 500 hectares. Au total 150 gendarmes et policiers ont investi la forêt durant tout l’après-midi de jeudi dernier, et ce, jusqu’à 21 h, tout en veillant à ne pas déranger la quiétude des familles regroupées dans les camps de vacances et qui, à un moment, ont pensé à une incursion terroriste, vu la présence massive de gendarmes et policiers.
A l’entrée nord-est de la forêt, les éléments de la gendarmerie et de la police ont découvert que le complexe Badaoui, fermé et interdit d’activité et dont l’affaire est toujours en justice, abritait cinq familles. Un procès-verbal a été établi à l’encontre des propriétaires pour construction illicite d’un complexe et exercice d’activité non conforme.
Les recherches qui se sont poursuivies et les fouilles menées dans les 34 locaux commerciaux de cette région, ont permis l’interpellation, en l’espace de trois heures, de quelque 78 individus dont des repris de justice en possession de drogue et d’armes blanches et d’autres recherchées pour affaires diverses.
Avant cette opération coup de point, la brigade de gendarmerie de Zemmouri avait déjà interpellé et arrêté, dans la forêt du Sahel durant cette semaine, 7 personnes accusées de commercialisation et de consommation de drogue. Dans cette région 23 affaires de trafic de stupéfiants ont été traitées et 38 personnes arrêtées dont 32 écrouées.
3 000 comprimés de psychotropes ont été également saisis. Boumerdès une région sensible «prisée» par les terroristes Pour le commandant du groupement de gendarmerie, cette première opération conjointe des services de sécurité se voulait une action dissuasive qu’autre chose.
Elle permet dans une première phase de serrer l’étau sur les associations de malfaiteurs et de permettre au citoyen de se sentir en sécurité. Sur un autre plan, le commandant souligne que cette opération permet également de consolider les efforts des deux corps de sécurité dans le cadre de la lutte contre la criminalité dans la région de Boumerdès.
Située sur l’axe autoroutier est-ouest avec une côte de plus de 50 kilomètre, Boumerdès fait partie aujourd’hui des villes qui abritent la criminalité multiforme. Trafic de drogue, prostitution, immigration clandestine, trafic de sable, banditisme, vols, agressions et trafic de fausse monnaie sont autant de crimes qui minent la société.
Notons que la lutte contre la criminalité devient de plus en plus difficile dans cette wilaya «prisée» par les terroristes. Les actes terroristes perpétrés dans cette région proche d’Alger ont permis à des associations de malfaiteurs de se constituer rapidement.
L’opération de traque lancée conjointement permet, aujourd’hui, de mieux instaurer un plan de lutte, sachant que les policiers et gendarmes de Boumerdès ont décidé de lancer d’autres opérations semblables dans d’autres villes telles que Boudouaou, Thénia, Bordj-Menaïel, Naciria, Cap-Djenet et Souk El-Had.
Commentaire