ALGER (AFP) — Les autorités algériennes ont multiplié à la veille du ramadan les assurances que les produits alimentaires de première nécessité seraient en abondance, et mis en garde les spéculateurs pour limiter une flambée des prix qui seront contrôlés durant tout le mois de jeûne.
Selon la presse algérienne cependant, les prix des produits de base ont déjà grimpé à l'approche du mois sacré de jeûne. Le prix de la tomate, indispensable à la préparation de la "chorba" (soupe), principal plat servi durant le ramadan, a quadruplé en deux semaines tandis que la volaille a connu une hausse de près de 50%.
"Notre message est de rassurer le citoyen : tous les produits alimentaires, produits localement ou importés, sont disponibles en abondance et ils le resteront durant tout le mois du ramadan", a assuré le ministre du Commerce Hachemi Djaâboub.
L'Algérie a atteint à 95% l'autosuffisance en légumes, a précisé M. Djaâboub lors d'une réunion avec les ministres de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, et des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah. Selon M. Djaâboub, le gouvernement a ordonné que quelque 120.000 tonnes de pommes de terre soient stockées après une récolte abondante, ce qui lui permettrait d'en réguler l'approvisionnement et le prix durant le ramadan. L'abondance de la production ovine, qui a dépassé les 3 millions de têtes, a également permis une baisse de 5% de la viande rouge par rapport à 2007, a ajouté le ministre du Commerce.
Le gouvernement table aussi sur une baisse de 10% du prix de la viande blanche après la suppression de la TVA (17%) sur la volaille décidée dans la loi de finances complémentaire, promulguée début août.
Les produits très consommés en Algérie comme le pain, le lait ou la semoule restent soutenus par l'Etat, qui a injecté 2,5 milliards de dollars en 2008 pour limiter l'augmentation de leurs prix.
Le ministre des Affaires religieuses a enfin mis en garde contre la spéculation et rappelé que le stockage des produits aux fins de spéculer était "interdit en islam".
Le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah, a estimé de son côté que "toute hausse des prix au cours du mois de ramadan serait injustifiée", appelant à des sanctions sévères contre les commerçants qui ne respecteraient pas les règles. Selon lui, "tout est disponible dans les marchés". La pénurie pourrait toutefois affecter le sucre et l'huile, dont la demande augmente sensiblement à la veille du ramadan, période riche en gâteaux et friandises.
Le groupe privé Cevital de l'homme d'affaires Issad Rebrab, principal producteur d'huile et de sucre en Algérie, a lui aussi annoncé cette semaine une baisse des prix de ces produits à l'occasion du ramadan et a promis d'en assurer la disponibilité durant toute cette période. L'Etat a enfin décidé de distribuer avant le début du mois de jeûne quelque 1,5 million de "couffins du ramadan" aux familles les plus démunies, a indiqué le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès. Le coût de chaque couffin, qui comprend 20 kg de semoule, 20 kg de farine, du café, du sucre et de l'huile, est de 4.900 dinars (50 euros).
Selon la presse algérienne cependant, les prix des produits de base ont déjà grimpé à l'approche du mois sacré de jeûne. Le prix de la tomate, indispensable à la préparation de la "chorba" (soupe), principal plat servi durant le ramadan, a quadruplé en deux semaines tandis que la volaille a connu une hausse de près de 50%.
"Notre message est de rassurer le citoyen : tous les produits alimentaires, produits localement ou importés, sont disponibles en abondance et ils le resteront durant tout le mois du ramadan", a assuré le ministre du Commerce Hachemi Djaâboub.
L'Algérie a atteint à 95% l'autosuffisance en légumes, a précisé M. Djaâboub lors d'une réunion avec les ministres de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, et des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah. Selon M. Djaâboub, le gouvernement a ordonné que quelque 120.000 tonnes de pommes de terre soient stockées après une récolte abondante, ce qui lui permettrait d'en réguler l'approvisionnement et le prix durant le ramadan. L'abondance de la production ovine, qui a dépassé les 3 millions de têtes, a également permis une baisse de 5% de la viande rouge par rapport à 2007, a ajouté le ministre du Commerce.
Le gouvernement table aussi sur une baisse de 10% du prix de la viande blanche après la suppression de la TVA (17%) sur la volaille décidée dans la loi de finances complémentaire, promulguée début août.
Les produits très consommés en Algérie comme le pain, le lait ou la semoule restent soutenus par l'Etat, qui a injecté 2,5 milliards de dollars en 2008 pour limiter l'augmentation de leurs prix.
Le ministre des Affaires religieuses a enfin mis en garde contre la spéculation et rappelé que le stockage des produits aux fins de spéculer était "interdit en islam".
Le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah, a estimé de son côté que "toute hausse des prix au cours du mois de ramadan serait injustifiée", appelant à des sanctions sévères contre les commerçants qui ne respecteraient pas les règles. Selon lui, "tout est disponible dans les marchés". La pénurie pourrait toutefois affecter le sucre et l'huile, dont la demande augmente sensiblement à la veille du ramadan, période riche en gâteaux et friandises.
Le groupe privé Cevital de l'homme d'affaires Issad Rebrab, principal producteur d'huile et de sucre en Algérie, a lui aussi annoncé cette semaine une baisse des prix de ces produits à l'occasion du ramadan et a promis d'en assurer la disponibilité durant toute cette période. L'Etat a enfin décidé de distribuer avant le début du mois de jeûne quelque 1,5 million de "couffins du ramadan" aux familles les plus démunies, a indiqué le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès. Le coût de chaque couffin, qui comprend 20 kg de semoule, 20 kg de farine, du café, du sucre et de l'huile, est de 4.900 dinars (50 euros).
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