Le crédit RFIG suscite une curiosité intéressée
La nouvelle formule de crédit initiée par le ministre de l’Agriculture fait réagir les agriculteurs. Ils se renseignent, notamment auprès des techniciens du secteur, la majorité trouve la formule intéressante, même si certains d’entre eux laissent poindre quelques appréhensions sur leur capacité à rembourser le crédit au bout d’une seule année. Après plusieurs programmes évolutifs (FNDA, FNRDA, FNDIA et FNRPA) conçus pour amener les exploitations agricoles à une mise à niveau des moyens et méthodes de travail, le RRIG (littéralement accompagnateur) et venu pour répondre à des besoins de financement ponctuels, bien identifiés. Les banques conventionnées, (BADR et BNA) accordent un crédit dont l’intérêt est pris entièrement en charge par les services de l’agriculture. Les actions éligibles comprennent toute la gamme des intrants nécessaires à la mise en place des cultures (engrais, semences, plants…), l’acquisition de cheptel et d’aliments, mais également de nouvelles réalisations structurelles, notamment pour l’irrigation et le stockage. Le but est de fournir les fonds nécessaires au démarrage de l’activité de l’exploitation sans surcroîts financiers liés au crédit qui, jusque-là, rebutaient quelque peu les prétendants. En plaine, cette prestation bancaire, attendue depuis longtemps, connaîtra certainement un engouement à la mesure des potentialités. Cela s’apparente à un crédit de campagne, puisqu’il devra être remboursé au bout d’une année.
Toutefois un délai supplémentaire de six mois peut être accordé en cas de défection pour raisons majeures. Mais le remboursement à terme du principal est une conditionnalité capitale pour la prise en charge par l’Etat de l’intérêt, sans quoi l’agriculteur est déchu et devra donc assumer l’intégralité du crédit et des intérêts induits. En revanche, le respect du contrat bancaire ouvre droit à un autre crédit l’année suivante. L’agriculteur loyal est donc encouragé. Les agriculteurs trouvent que cette formule vient à point nommé pour apporter un renfort financier attendu à la veille du lancement de la campagne agricole, mais ils espèrent que les banques soient bien au rendez-vous.
M. Amarouche
La nouvelle formule de crédit initiée par le ministre de l’Agriculture fait réagir les agriculteurs. Ils se renseignent, notamment auprès des techniciens du secteur, la majorité trouve la formule intéressante, même si certains d’entre eux laissent poindre quelques appréhensions sur leur capacité à rembourser le crédit au bout d’une seule année. Après plusieurs programmes évolutifs (FNDA, FNRDA, FNDIA et FNRPA) conçus pour amener les exploitations agricoles à une mise à niveau des moyens et méthodes de travail, le RRIG (littéralement accompagnateur) et venu pour répondre à des besoins de financement ponctuels, bien identifiés. Les banques conventionnées, (BADR et BNA) accordent un crédit dont l’intérêt est pris entièrement en charge par les services de l’agriculture. Les actions éligibles comprennent toute la gamme des intrants nécessaires à la mise en place des cultures (engrais, semences, plants…), l’acquisition de cheptel et d’aliments, mais également de nouvelles réalisations structurelles, notamment pour l’irrigation et le stockage. Le but est de fournir les fonds nécessaires au démarrage de l’activité de l’exploitation sans surcroîts financiers liés au crédit qui, jusque-là, rebutaient quelque peu les prétendants. En plaine, cette prestation bancaire, attendue depuis longtemps, connaîtra certainement un engouement à la mesure des potentialités. Cela s’apparente à un crédit de campagne, puisqu’il devra être remboursé au bout d’une année.
Toutefois un délai supplémentaire de six mois peut être accordé en cas de défection pour raisons majeures. Mais le remboursement à terme du principal est une conditionnalité capitale pour la prise en charge par l’Etat de l’intérêt, sans quoi l’agriculteur est déchu et devra donc assumer l’intégralité du crédit et des intérêts induits. En revanche, le respect du contrat bancaire ouvre droit à un autre crédit l’année suivante. L’agriculteur loyal est donc encouragé. Les agriculteurs trouvent que cette formule vient à point nommé pour apporter un renfort financier attendu à la veille du lancement de la campagne agricole, mais ils espèrent que les banques soient bien au rendez-vous.
M. Amarouche
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