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On s’y attendait. Radovan Karadzic, l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, plaidera «non-coupable» devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie de la Haye.
Conformément à ce qu'il avait annoncé, Radovan Karadzic a refusé vendredi de plaider coupable ou non des accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité et génocide retenues contre lui.
Il assurera seul sa défense
Le juge britannique Iain Bonomy qui lui détaillait les onze chefs d'inculpation lui a alors signifié que «conformément à la procédure», il plaidera «non coupable» en son nom.
Lors de sa comparution initiale le 31 juillet, l'inculpé avait choisi d'utiliser le délai légal de réflexion de trente jours auquel il avait droit. Il a également réaffirmé ce vendredi qu'il souhaitait se défendre seul.
8.000 morts à Srebrenica
Jusqu'à son arrestation le 21 juillet, Radovan Karadzic, 63 ans, était l'un des deux fugitifs les plus recherchés d'Europe, avec le chef militaire des Serbes de Bosnie, le général Ratko Mladic, toujours en fuite.
Outre le massacre de 8.000 hommes et garçons musulmans à Srebrenica, dans l'est de la Bosnie, en 1995, Karadzic devra également répondre du long siège meurtrier de Sarajevo et de la détention de milliers de civils dans des camps, notamment dans la région de Prijedor (nord-ouest de la Bosnie).
Valerie Kuypers AFP ¦ Radovan Karadzic le 29 août 2008 à La Haye
20Minutes.fr
Conformément à ce qu'il avait annoncé, Radovan Karadzic a refusé vendredi de plaider coupable ou non des accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité et génocide retenues contre lui.
Il assurera seul sa défense
Le juge britannique Iain Bonomy qui lui détaillait les onze chefs d'inculpation lui a alors signifié que «conformément à la procédure», il plaidera «non coupable» en son nom.
Lors de sa comparution initiale le 31 juillet, l'inculpé avait choisi d'utiliser le délai légal de réflexion de trente jours auquel il avait droit. Il a également réaffirmé ce vendredi qu'il souhaitait se défendre seul.
8.000 morts à Srebrenica
Jusqu'à son arrestation le 21 juillet, Radovan Karadzic, 63 ans, était l'un des deux fugitifs les plus recherchés d'Europe, avec le chef militaire des Serbes de Bosnie, le général Ratko Mladic, toujours en fuite.
Outre le massacre de 8.000 hommes et garçons musulmans à Srebrenica, dans l'est de la Bosnie, en 1995, Karadzic devra également répondre du long siège meurtrier de Sarajevo et de la détention de milliers de civils dans des camps, notamment dans la région de Prijedor (nord-ouest de la Bosnie).
Valerie Kuypers AFP ¦ Radovan Karadzic le 29 août 2008 à La Haye
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