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La tension est montée à Constantine

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  • La tension est montée à Constantine

    Les affrontements ont repris entre les forces de l'ordre public et les habitants du quartier «Bardo», à Constantine, tard dans l'après-midi, de ce vendredi.

    Les hostilités ont été ouvertes par les exclus de la liste des bénéficiaires, expulsés par la force publique de leurs logis, et qui ont pris à partie les services de sécurité, ciblés cette fois-ci par les cocktails Molotov, lancés par les mécontents, en sus d'autres jets de grosses pierres. Un commissaire a été physiquement agressé sur le site, une femme tente de se suicider, des coups de feu tirés en l'air, des bombes lacrymogènes lancées contre les manifestants, six arrestations parmi ces derniers... Voilà l'atmosphère des batailles rangées.

    Ainsi, les heurts enregistrent un degré de violence plus élevé, signe de tension exacerbée et de dégradation continue de la situation. Durant la journée, c'est l'école primaire Okba Ibnou Nafaâ qui est prise d'assaut par les contestataires pour y déposer leurs recours (plus de 1.100 recours sur la table de la commission), et en fin de journée, le temps et le ton tournent à l'émeute. «Un mot d'ordre» vraisemblablement adopté par les protestataires. Selon le chef de cabinet de la wilaya, rencontré, hier, sur le terrain des opérations de relogement-démolition, «les dérapages violents relèvent des infiltrations de voyous au sein des exclus des listes de bénéficiaires».

    Celui-ci reconnaîtra le caractère «difficile» de cette 2e évacuation de 342 familles du Bardo vers la Nouvelle Ville Ali Mendjeli, tout en soulignant que «l'opération avance tout de même d'une manière assez sûre». Ajoutant dans ce sillage que «près des deux tiers des concernés par ce relogement ont déménagé vers leurs nouveaux quartiers». En tout cas, un climat délétère règne sur «Bardo» au 4e jour du lancement de l'opération. Jusqu'où ira ce bras de fer entre ceux qui clament leur droit à un relogement et les autorités locales qui accusent, pour leur part, la majorité des contestataires de faire figure «d'intrus»?

    Pour rappel, la tension s'était installée, jeudi en fin d'après midi, au quartier «Bardo».

    Au 2e jour, donc, de l'évacuation des résidents vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, entamée dans la matinée du mercredi dernier, de violentes échauffourées ont éclaté entre des manifestants et les forces de l'ordre public, déployées massivement sur les lieux. Tout a commencé avec l'expulsion de résidents d'une bâtisse, «jugés indus occupants» par la commission de relogement, car ne figurant pas sur les listes de recensement.

    Au moment où la force publique a commencé à mettre dans la rue les biens des ménages qui ont refusé de libérer les lieux, des manifestants ont lancé un véritable assaut contre les services de sécurité, et tous les représentants de l'administration. Une pluie de pierres s'est abattue sur ces derniers. Deux personnes ont été blessées par les jets de pierre et évacuées, en urgence, par les éléments de la protection civile, au CHU de Constantine. Trois personnes avaient été arrêtées au cours de cette journée de jeudi.

    A. Zerzouri.
    Le Quotidien d'Oran, 31 Août 2008.


    .../...
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    La tension est montée à Constantine

    Les affrontements ont repris entre les forces de l'ordre public et les habitants du quartier «Bardo», à Constantine, tard dans l'après-midi, de ce vendredi.

    Les hostilités ont été ouvertes par les exclus de la liste des bénéficiaires, expulsés par la force publique de leurs logis, et qui ont pris à partie les services de sécurité, ciblés cette fois-ci par les cocktails Molotov, lancés par les mécontents, en sus d'autres jets de grosses pierres. Un commissaire a été physiquement agressé sur le site, une femme tente de se suicider, des coups de feu tirés en l'air, des bombes lacrymogènes lancées contre les manifestants, six arrestations parmi ces derniers... Voilà l'atmosphère des batailles rangées. Ainsi, les heurts enregistrent un degré de violence plus élevé, signe de tension exacerbée et de dégradation continue de la situation. Durant la journée, c'est l'école primaire Okba Ibnou Nafaâ qui est prise d'assaut par les contestataires pour y déposer leurs recours (plus de 1.100 recours sur la table de la commission), et en fin de journée, le temps et le ton tournent à l'émeute. «Un mot d'ordre» vraisemblablement adopté par les protestataires. Selon le chef de cabinet de la wilaya, rencontré, hier, sur le terrain des opérations de relogement-démolition, «les dérapages violents relèvent des infiltrations de voyous au sein des exclus des listes de bénéficiaires».

    Celui-ci reconnaîtra le caractère «difficile» de cette 2e évacuation de 342 familles du Bardo vers la Nouvelle Ville Ali Mendjeli, tout en soulignant que «l'opération avance tout de même d'une manière assez sûre». Ajoutant dans ce sillage que «près des deux tiers des concernés par ce relogement ont déménagé vers leurs nouveaux quartiers». En tout cas, un climat délétère règne sur «Bardo» au 4e jour du lancement de l'opération. Jusqu'où ira ce bras de fer entre ceux qui clament leur droit à un relogement et les autorités locales qui accusent, pour leur part, la majorité des contestataires de faire figure «d'intrus»?

    Pour rappel, la tension s'était installée, jeudi en fin d'après midi, au quartier «Bardo».

    Au 2e jour, donc, de l'évacuation des résidents vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, entamée dans la matinée du mercredi dernier, de violentes échauffourées ont éclaté entre des manifestants et les forces de l'ordre public, déployées massivement sur les lieux. Tout a commencé avec l'expulsion de résidents d'une bâtisse, «jugés indus occupants» par la commission de relogement, car ne figurant pas sur les listes de recensement. Au moment où la force publique a commencé à mettre dans la rue les biens des ménages qui ont refusé de libérer les lieux, des manifestants ont lancé un véritable assaut contre les services de sécurité, et tous les représentants de l'administration. Une pluie de pierres s'est abattue sur ces derniers. Deux personnes ont été blessées par les jets de pierre et évacuées, en urgence, par les éléments de la protection civile, au CHU de Constantine. Trois personnes avaient été arrêtées au cours de cette journée de jeudi.

    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5108553
    Coucher du soleil à Agadir

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    • #3
      c toujour la meme chose pour les logement sociaux

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