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Cevital baisse les prix de tous ses produits

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  • Cevital baisse les prix de tous ses produits

    En entreprise citoyenne, Cevital veut stabiliser le marché, à travers une disponibilité de ses produits à des prix moins chers pour ne pas éroder le pouvoir d’achat du consommateur.

    Le patron du groupe privé Cevital, M. Issad Rebrab, a annoncé, lors d’une conférence organisée hier à l’hôtel Hilton d’Alger, la baisse des prix de tous les produits fabriqués par les entreprises du groupe, anciens et nouveaux, au cours du mois de Ramadhan et durant le premier jour de l’Aïd. Produit phare de la gamme des huiles végétales, “Fleurial plus”, enrichie en vitamines et contenant des omégas 3, verra son prix de vente baisser de 60 dinars en passant de 835 dinars TTC la bonbonne de 5 litres à 775 dinars TTC. Pour la bouteille de 2 litres, la baisse est de 20 dinars, avec un prix qui passe de 337 dinars à 317 dinars. La bouteille d’un litre verra son prix diminuer de 10 dinars en passant de 170,50 dinars à 160,50 dinars. La réduction des prix touchera aussi les autres catégories d’huiles. “Fridor”, une huile “excellente pour la friture”, et “Elio”, l’huile la plus vendue et la moins chère, verront leurs prix diminuer de 7 dinars pour la bouteille d’un litre, de 14 dinars pour la bonbonne de deux litres et de 35 dinars pour la bonbonne de cinq litres. M. Rebrab parle “d’un grand effort” fait par Cevital en matière de baisse des prix des huiles végétales. Le patron de Cevital explique que le groupe va devoir rogner sur “une bonne partie de ses marges”, à l’occasion du mois de Ramadhan. S’il est vrai que, concernant les huiles végétales, la tendance des cours des matières premières sur le marché mondial est actuellement à la baisse, ce n’est pas le cas du sucre. “La tendance des cours mondiaux sur ce produit est malheureusement à la hausse. Nous risquons même de connaître des prix beaucoup plus élevés dans les années à venir, notamment en 2009 et 2010”, avertit le patron de Cevital. Malgré cette mauvaise nouvelle, le groupe a fait l’effort de baisser le prix de deux dinars le kilo de sucre. Cela peut paraître dérisoire mais, pour Cevital, deux dinars de moins par kilo sur un volume d’environ 75 000 tonnes par mois, cela implique un effort de 150 millions de dinars. Ce n’est pas rien. Pour les différentes margarines (Matina, Rania, Fleurial), la réduction des prix est de 5 dinars le kilo. Les prix des nouveaux produits sont également concernés par cette révision à la baisse. Le prix de l’eau minérale gazeuse, produite par l’unité Lalla Khedija, passe ainsi de 19,81 dinars la bouteille à 18,98 dinars. Le prix de l’eau minérale plate Lalla Khedidja de 1,5 litre est ramené de 14,80 dinars la bouteille à 13,97 dinars. Pour les limonades Frizz (Frizz citron, Frizz orange et Frizz fraise), la bouteille d’un litre qui coûtait 30,50 dinars est cédée à 28,50 dinars (soit une baisse de 2 dinars). Pour les deux litres, le prix baisse de 51,50 dinars à 47,50 dinars, soit 4 dinars de moins. Parmi les nouveaux produits du groupe Cevital, figurent aussi le concentré de tomate et la confiture. La baisse concerne le concentré de tomate produit dans les unités de Cevital, issu des tomates cultivées localement. “Nous encourageons les agriculteurs à produire de la tomate”, souligne M. Rebrab, ce qui permettra une meilleure maîtrise des prix de vente au consommateur. Pour une boîte de 390 grammes, le prix passe ainsi de 46,50 dinars à 45,72 dinars. En entreprise citoyenne, Cevital veut stabiliser le marché, à travers une disponibilité de ses produits à des prix moins chers pour ne pas éroder le pouvoir d’achat du consommateur. L’action permet aussi de contrer les manœuvres spéculatives qui poussent à la flambée des prix. Même les deux autres filiales de Cevital, Hyundai (véhicules) et Samha (électronique et électroménager de marque Sumsung), promettent une grande baisse sur l’ensemble de leurs produits. Le patron de Cevital précise que pour les huiles végétales, les prix affichés sont des prix appliqués aux distributeurs, transport y compris, sur tout le territoire national. En revanche, pour les autres, ce sont des prix à la sortie d’usine. M. Rebrab souligne aussi que l’ensemble des produits de Cevital sont soumis à une taxe sur la valeur ajoutée de 17% et ce, “même si certains sont considérés comme des produits de première nécessité”,
    Ceviagro, une filiale du Groupe Cevital, investit dans les produits maraîchers M. Rebrab révèle qu’une filiale du Groupe, Ceviagro, investit actuellement dans les produits maraîchers comme la tomate, la courgette, le poivron et le piment. “S’agissant de fruits, nous allons sortir de nos serres modernes des fraises hors saison, du melon et nous comptons développer les produits maraîchers”, souligne M. Rebrab qui déclare vouloir “encourager les agriculteurs, en leur fournissant des plants et en leur rachetant une partie, voire la totalité de leur production”. “Nous allons créer des centrales logistiques avec des chambres froides qui vont permettre la régulation du marché des fruits et légumes en Algérie. De la sorte, le marché national ne connaîtra pas de fluctuations et sera mis à l’abri des pics de prix, surtout à la veille du mois de Ramadhan”, ajoute M. Rebrab. Cevital compte aussi investir dans la production de la semence de pomme de terre. “Nous comptons faire passer notre pays du statut d’importateur à celui d’exportateur”, prévoit le patron de Cevital. Le Groupe veut ainsi encourager les agriculteurs en leur fournissant de la semence, mais aussi en leur assurant les débouchés pour leurs produits, en rachetant leur production pour ceux qui le souhaitent, “quand il y a des surplus”, à prix correct. Grâce aux chambres froides de Cevital, le surplus de production de pomme de terre sera stocké et écoulé, en cas de pénurie, “à des prix raisonnables pour le consommateur”. Cevital compte aussi investir dans la grande distribution, en lançant des supermarchés, ce qui permettra de limiter l’intervention des intermédiaires qui, souvent, créent la spéculation. Les produits vont ainsi directement atterrir dans les supermarchés, une manière de sortir le système commercial de l’informel. Par ailleurs, M. Rebrab rassure les producteurs de limonade que les deux unités du groupe, Cojek (qui produit différents jus) et Lalla Khedidja, paient leur sucre au même prix que celui pratiqué pour les autres limonadiers.
    “Cevital n’a aucun monopole sur aucun produit” M. Rebrab a par ailleurs souligné que “Cevital n’a aucun monopole sur aucun produit”. Le responsable du Groupe Cevital fait référence notamment au sucre et à l’huile. Concernant le sucre, M. Rebrab explique que le monopole a été abrogé en 1995. Aujourd’hui, quatre producteurs de sucre blanc opèrent sur le marché, trois raffineurs des ex-Enasucre et la raffinerie de Cevital. Les quatre raffineurs produisent actuellement 780 000 tonnes pour un besoin de 1,1 million de tonnes. Le différentiel est importé par une dizaine d’importateurs. “Il n’y a absolument aucun monopole”, constate le patron de Cevital. C’est aussi vrai pour les huiles végétales ; actuellement, sur le marché algérien, il y a cinq producteurs avec 11 raffineries d’huile, dont celle de Cevital. “Il est vrai que Cevital, aujourd’hui, a une meilleure part de marché, parce que nous avons investi dans la dernière technologie qui nous a permis d’avoir les meilleurs prix et la meilleure qualité des produits”, souligne M. Rebrab. “Ce n’est pas parce que nous avons une bonne part de marché que les gens peuvent considérer que nous avons le monopole”, précise M. Rebrab. Actuellement pour les huiles végétales, les capacités de production des 11 raffineries représentent 250% des besoins du marché national. “C’est une concurrence accrue”, indique le patron de Cevital. C’est le cas aussi pour le sucre, avec la présence de 4 raffineurs et une dizaine d’importateurs. Ces propos ont été du reste confirmés hier par le ministre du Commerce qui, interrogé par la presse sur le “monopole exercé par certains opérateurs économiques” sur quelques produits, a affirmé qu’il s’agit d’une “position dominante” et non pas d’un monopole. M. Rebrab annonce qu’à partir de l’année prochaine, le Groupe Cevital va faire passer l’Algérie du statut d’importateur de sucre à celui d’exportateur. Cevital va passer d’une production de 600 000 tonnes par an à 1,8 million de tonnes par an. Ce qui lui permettra d’exporter, à partir de l’année prochaine, 900 000 tonnes de sucre. M. Rebrab affirme nourrir un grand espoir de voir le projet d’une unité de trituration des graines d’oléagineux débloqué. Faut-il rappeler que ce projet se trouve bloqué depuis 6 ans, pour des raisons administratives, alors qu’il aurait pu faire passer, là aussi, l’Algérie du statut d’importateur des huiles brutes à celui d’exportateur. “Nous avons l’intention d’encourager les agriculteurs à semer pour le compte de Cevital du colza, du soja et du tournesol, en leur garantissant l’achat de leurs graines à un prix raisonnable”, annonce le patron de Cevital. M. Rebrab précise que l’unité de trituration, une fois entrée en production, va dégager pour l’Algérie plus de 1,5 milliard de dollars d’exportation. C’est plus que l’équivalent de ce que l’Algérie exporte actuellement en produits hors hydrocarbures. Concernant le gigantesque complexe industriel prévu à Cap-Djinet (Cap-2015), le patron de Cevital souligne que le dossier a été présenté aux plus hautes autorités de l’État le 17 mai dernier. “Nous attendons la réponse”, indique-t-il.

    jeudi 28 août 2008.
    Source : Liberté
    Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

  • #2
    En entreprise citoyenne, Cevital veut stabiliser le marché, à travers une disponibilité de ses produits à des prix moins chers pour ne pas éroder le pouvoir d’achat du consommateur.
    Source : Liberté
    On est jamais bien servi que par soi-même !

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    • #3
      C'est une bonne nouvelle. Je m'en fout si c'est de la publicité en meme temps, toute réduction de prix de la part du secteur privé est la bienvenue.

      ∑ (1/i²) = π²/6
      i=1

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      • #4
        il a fait pipi dans le sable.Une baisse trop rikiki par rapport aux prix, 60 dinars pour l'huile de 1000 dinars, 10 dinars par ci, 4 dinars par la,ça ne vas pas forcement inciter les consommateur a acheter plus puisque ça reste toujours inaccessible. Par contre c'est un serieux manque a gagner pour l'entreprise.

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        • #5
          Avec le quasi monopole sur les huiles de table, Cevital peut se permettre de petites réductions de temps à autres.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            ça ne vas pas forcement inciter les consommateur a acheter plus puisque ça reste toujours inaccessible
            le principe n'est pas de vendre plus ......... mais de faire un geste dans ce mois sacré ........c'est quand même quelques dinars de moins
            Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

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            • #7
              Tout à fait d’accord Louby… en plus l’huile de table est un produit indispensable pour les famille algérienne ; les produit indispensable ne sont pas flexible aux prix. En réduisant le prix, on n’espère pas augmenter ses ventes lorsqu’on a le monopole d’un produit non flexible au prix.

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              • #8
                oué je pense que c'est surtout symbolique. Je suis sure qu'au fond, REBRAB est entrain de prier pour que cette année REMDANE ne dure 29 jours au lieu de 30, pcq c'est un serieux manque a gagner pour lui.

                Et puis c faux CEVITAL ne detient pas le monopole de l'huile, ya aussi LA BELLE et SAFIA, en attendant un géant saoudien qui va investir le marché dans pas tres lentemps.

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                • #9
                  Et puis ça ne concerne pas que les huiles. Comme dit dans l'article ça concerne aussi la margarine, les limonades, l'eau minérale, la confiture, le sucre, etc. C'est une trés bonne chose. Si toutes les entreprises faisaient un effort pareil ça faciliterait la vie du consommateur et ça le fidéliserait à la production locale.

                  ∑ (1/i²) = π²/6
                  i=1

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