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le FMI presse le gouvernement algérien de réévaluer le dinar

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    le FMI presse le gouvernement algérien de réévaluer le dinar


    Cent dinars pour un euro. Pour le Fonds monétaire international (FMI), le dinar algérien est largement sous-évalué. Selon des informations recueillies par TSA auprès de source gouvernementale algérienne, le FMI a émis le souhait de voir le gouvernement réévaluer la monnaie nationale pour la mettre à un niveau qui refléterait les nouvelles réalités économiques du pays. Avec des réserves de changes record de près de 150 milliards de dollars et une économie en pleine expansion, la situation du pays a considérablement changé par rapport aux années 1990.
    Entre 1991 et 1994, l’Algérie avait en effet procédé à trois opérations de dévaluation de sa monnaie : 25% en septembre 1991, 50% en avril 1994 puis 15% en septembre de la même année. Ces deux dernières dévaluations auraient été décidées par le gouvernement de l’époque contre l’avis du FMI. Et depuis quelques années, en dépit des messages pressants du FMI en faveur d’une réévaluation, le gouvernement continue de maintenir le dinar à un niveau très bas. Une politique difficile à comprendre dans la mesure où l’Algérie n’est pas un pays exportateur. Les exportations hors hydrocarbures représentent moins d’un milliard de dollars. Un chiffre insignifiant qui ne peut pas justifier la politique monétaire du pays.

    Le Fonds monétaire international est également favorable à une levée au moins partielle du contrôle des changes pour favoriser l’activité économique. « Le dinar est déjà commercialement convertible. Le FMI ne comprend pas pourquoi l’Algérie continue de maintenir un contrôle des changes sur l’ensemble des opérations », explique la même source. Est-ce une façon de mieux contrôler certaines entreprises ? Une manière de favoriser des importateurs au détriment d’autres ?

    Des discussions devraient être engagées prochainement entre le gouvernement et le FMI sur l’ensemble de ces aspects. Selon nos informations, le dossier a été confié au ministre des Participations Hamid Temmar. Ce dernier devrait se rendre à Washington dans les prochaines semaines. Mais les récents changements intervenus à la tête du gouvernement, avec un durcissement des conditions pour les investisseurs étrangers, ont considérablement affaibli M. Temmar. Ce dernier pourrait même quitter le gouvernement si les arbitrages en cours effectués par le président Bouteflika sur plusieurs dossiers économiques et d’investissement s’avèreraient favorables à Ahmed Ouyahia.

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