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Le "dernier discours" de Hollande

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  • Le "dernier discours" de Hollande

    «Merci» et «à demain», ce sont les deux mots d'adieu qu'a adressés, très ému, François Hollande à ses militants à la fin de son discours de clôture, dimanche, à l'université d'été du PS à La Rochelle devant plusieurs milliers de socialistes qui l'ont acclamé longuement, debouts.

    Au premier rang, l'applaudissaient notamment les anciens premiers ministres Pierre Mauroy et Michel Rocard, ainsi que Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Pierre Moscovici, prétendants déclarés ou potentiels à sa succession.

    François Hollande prononçait son dernier discours en tant que patron du parti à une université d'été avant de passer le témoin dans dix semaines au Congrès de Reims.

    Dans un discours offensif, M. Hollande s'est dit «confiant» dans la capacité des militants du PS à résoudre la crise du leadership qui secoue le parti. «Ils refuseront les combinaisons, les artifices, les confusions», a-t-il dit.

    Selon M. Hollande, ce qui manque par ailleurs au PS c'est «la cohésion et la cohérence». «Ce sont deux conditions indispensables pour sa crédibilité», a-t-il estimé. «Il faut une plus grande clarté dans ses réponses et sa stratégie» et «une plus grande modernité dans ses pratiques».


    Mise en garde contre l'«ingouvernabilité du PS»


    «Il faut que ce parti soit dirigé, il faut un pôle central, on ne peut pas être dans la dispersion, la fragmentation, dans l'émiettement», c'est «l'ingouvernabilité qui peut être la menace principale», a affirmé le premier secrétaire. «Il ne faut pas porter d'exclusive, nous avons besoin de tous au PS».

    «Le PS, c'est jamais un fleuve tranquille surtout qu'il a plusieurs rivières et même quelques torrents !», a plaisanté le patron du parti.

    «J'assume ce que j'ai fait, je prends toute ma part des défaites, j'assume aussi nos victoires collectives», a-t-il dit.

    «Je suis là pour qu'une nouvelle étape s'ouvre, c'est ça que je veux faire», avait déclaré M. Hollande à la presse, un peu plus tôt dans la matinée.


    Un «nouveau Bretton Woods» face à la crise économique

    Dans son discours de clôture, le premier secrétaire socialiste a proposé «un nouveau Bretton Woods» pour «coordonner les politiques monétaires et la régulation du système financier» face à la «crise générale, globale qui touche tous les continents».

    Outre cette «conférence financière» qui permettrait aussi «la stabilité des parités euro/dollar, il a prôné «un renforcement des institutions financières internationales et des organismes de contrôle des banques».

    «Nous ferons tout pour la victoire de Barak Obama»

    Le numéro un du PS a apporté un soutien appuyé au candidat démocrate à la présidence américaine, Barak Obama, assurant que son parti fera «tout» pour sa victoire.

    «Ce sera dur» car il devra éviter «la peur, la stigmatisaton», a-t-il ajouté. «Si cette victoire était prononcée, ce serait un nouveau vent de modernité et de démocratie partout dans le monde», a poursuivi le leader socialiste.

    Afghanistan: Hollande fixe les conditions à la poursuite de l'intervention

    François Hollande a posé cinq «conditions», dont la redéfinition des objectifs de la force internationale et un calendrier sur la mission, pour que le PS vote la prolongation de l'intervention française en Afghanistan, le 22 septembre au parlement.

    «L'Afghanistan a besoin de la France et notre pays doit participer à la lutte contre le terrorisme, mais nous avons à poser des conditions», a déclaré le premier secrétaire du PS.

    M. Hollande a souhaité que soit «mis l'accent sur la reconstruction et le dialogue» et «traité politiquement l'ensemble de la région et notamment le Pakistan, base arrière des talibans».

    «Si ces conditions sont remplies, nous apporterons notre appui, si elles ne le sont pas, nous n'y consentirons pas», a-t-il souligné.

    leparisien.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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