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La Russie ne recherche pas la confrontation
La Russie ne recherche pas la confrontation, dit Dmitri Medvedev
La Russie ne souhaite "aucune confrontation directe avec qui que ce soit", a déclaré dimanche son président, Dmitri Medvedev, à la veille d'un important sommet européen consacré au conflit entre Moscou et Tbilissi.
"La Russie n'a pas l'intention de s'isoler. La Russie va développer, autant que faire se peut, ses relations avec l'Europe, avec les Etats-Unis et avec d'autres pays", a ajouté le chef du Kremlin lors d'un entretien accordé à trois grandes chaînes de télévision russes.
Le successeur de Vladimir Poutine a indiqué que Moscou apporterait une assistance militaire aux deux régions géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
"Chacun devrait comprendre que dans l'hypothèse d'une agression, il y aura une riposte", a-t-il poursuivi.
Sur ce chapitre, Medvedev a souligné que le droit russe autorisait le Kremlin à prendre des sanctions contre n'importe quel Etat, tout en avouant qu'il préférerait ne pas avoir à en passer par-là.
Le président a par ailleurs tenu à rappeler qu'il existait selon lui des endroits du globe où la Russie bénéficiait d'"intérêts particuliers".
Sur la question de la reconnaissance par Moscou de l'indépendance proclamée par les deux régions séparatistes géorgiennes, le chef du Kremlin a déclaré que cette décision était "irrévocable".
Dans le domaine de la coopération, des accords sont en cours de préparation avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie qui, a-t-il indiqué, "(...) préciseront l'ensemble de nos obligations en matière d'assistance: économique, sociale, humanitaire, militaire".
Guy Faulconbridge, version française Jean-Loup Fievet et Olivier Guillemain
le point
La Russie ne souhaite "aucune confrontation directe avec qui que ce soit", a déclaré dimanche son président, Dmitri Medvedev, à la veille d'un important sommet européen consacré au conflit entre Moscou et Tbilissi.
"La Russie n'a pas l'intention de s'isoler. La Russie va développer, autant que faire se peut, ses relations avec l'Europe, avec les Etats-Unis et avec d'autres pays", a ajouté le chef du Kremlin lors d'un entretien accordé à trois grandes chaînes de télévision russes.
Le successeur de Vladimir Poutine a indiqué que Moscou apporterait une assistance militaire aux deux régions géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
"Chacun devrait comprendre que dans l'hypothèse d'une agression, il y aura une riposte", a-t-il poursuivi.
Sur ce chapitre, Medvedev a souligné que le droit russe autorisait le Kremlin à prendre des sanctions contre n'importe quel Etat, tout en avouant qu'il préférerait ne pas avoir à en passer par-là.
Le président a par ailleurs tenu à rappeler qu'il existait selon lui des endroits du globe où la Russie bénéficiait d'"intérêts particuliers".
Sur la question de la reconnaissance par Moscou de l'indépendance proclamée par les deux régions séparatistes géorgiennes, le chef du Kremlin a déclaré que cette décision était "irrévocable".
Dans le domaine de la coopération, des accords sont en cours de préparation avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie qui, a-t-il indiqué, "(...) préciseront l'ensemble de nos obligations en matière d'assistance: économique, sociale, humanitaire, militaire".
Guy Faulconbridge, version française Jean-Loup Fievet et Olivier Guillemain
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