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Ville des Hammadites.Ville touristique, dites-vous ?

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  • Ville des Hammadites.Ville touristique, dites-vous ?

    Que manque-t-il à Béjaïa, une ville gâtée par la nature, pour être véritablement une ville touristique ? En fait, la capitale des Hammadites n’en est pas une et il faut le reconnaître.

    En effet, le tourisme ne se limite pas à construire des bâtiments, des établissements hôteliers, des restaurant, etc. D’ailleurs, concernant la ville de “Yemma Gouraya” et toute sa région, ces établissement ne font que la dévaloriser.

    Une ville gâtée par la nature

    La nature a pourtant vraiment gâté Béjaïa. Qui ne connaît pas la baie des Aiguades, le Cap carbon, les Oliviers, etc. ?

    Le problème qui se pose dans la capitale des Hammadites n’est aucunement la création mais, juste l’entretien des merveilleux sites pittoresques, et ce n’est pas ce qui manque dans l’antique Saldae. Il est vrai que, concernant la baie des Aiguades, une association a été créée pour sa protection et sa sauvegarde.

    Mais, cela ne relève-t-il pas des prérogatives de l’APC ?

    Depuis le temps que ces endroits sont devenus infréquentables, il aurait donc fallu que ce soient des amoureux de leur ville, connue mondialement, qui s’en occupent !

    Constructions modernes et ville-poubelle

    Avec tout ce qui a été construit à Béjaïa et qui s’est avéré avoir une vocation commerciale, et non touristique, la moindre des choses aurait été d’assurer un “suivi”. Encore le problème de l’entretien ! En effet, la capitale des Hammadites ressemble beaucoup plus à une décharge sauvage qu’à une ville moderne. Là, reconnaissant honnêtement que l’APC n’est pas la seule responsable mais que les citoyens y ont leur part aussi. Toutefois, l’absence de l’Etat est flagrante. Car, jusqu’à présent, le ramassage des ordures ne se fait pas convenablement et l’APC s’est limité à afficher les horaires de dépôt des ordures par les citoyens sans prévoir de sanctions.


    Les traditions disparues

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, mettre une robe traditionnelle kabyle à Béjaïa attire l’attention des passants et l’on regardera celle qui a eu “l’audace” de la revêtir et de sortir avec pour se promener comme un personnage excentrique. Même le “haïk” a totalement disparu pour céder la place au “hidjab”. Quant aux adolescentes, elles préfèrent ce que la “parabole” leur vante entre modes et imitation de stars mondiales.

    La mentalité kabyle a elle aussi disparu pour laisser place à l’égoïsme et l’individualisme. Que pourrait-on chercher alors à Béjaïa à part la… consommation. Tout cela, sans oublier la détresse de la jeunesse qui préfère se “réfugier” dans toutes sortes de fléaux sociaux, ce qui aggrave leur situation.

    La saison estivale finie, et après
    La saison estivale sera certainement écourtée à cause du ramadhan. Avec le départ des émigrés et de tous les estivants, les citoyens bougiotes retrouveront la monotonie de leur train de vie ainsi que la dure réalité de leur quotidien. Ne faut-il pas penser à eux ? C’est là que réside le problème. A moins que le statut de “ville touristique” ne soit valable que pour les visiteurs estivants.

    Il n’est pas trop tard…
    La capitale des Hammadites, que certains aiment bien appeler la capitale économique de la Kabylie, n’a pas encore tout perdu puisqu’il y a des femmes et des hommes qui croient sérieusement que leur ville peut retrouver ses valeurs d’antan. C’est pour cela que les autorités locales de “Yemma Gouraya” doivent y croire elles aussi et dépasser la monotonie de leurs actions.

    Le nouveau wali l’a bien compris en allant vers le mouvement associatif et la société civile.

    En effet, avec de la bonne foi et de la volonté, Béjaïa pourrait redevenir un jour une vraie ville touristique, mais certainement, pas avec du bricolage.

    T.A in ddk
    UN SAVOIR N'EST SAVOIR QUE S'IL EST TRANSMIT ! dixit bibi !!!
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