Objectif: soutenir le plan Emergence
· Près de 2 milliards de DH, le coût global du projet
Rabat ambitionne de devenir un pôle d’excellence en matière de formation de pointe au niveau de l’Afrique. Le projet de construction de l’Université internationale de Rabat (UIR) est sur la bonne voie. En effet, le calendrier et le détail de fonctionnement de cette institution ont été dévoilés par Noureddine Mouaddib, responsable du projet, lors d’un point de presse tenu vendredi dernier à Rabat. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre des établissements universitaires et entreprises françaises d’une part et de quatre universités marocaines des villes de Rabat, Casablanca et Tétouan. A noter également que l’UIR figure parmi les premiers projets soutenus par l’Union pour la Méditerranée. Sur ce point, il est à rappeler que l’idée de l’UIR a été annoncée devant le Parlement marocain par le président français, Nicolas Sarkozy, lors de sa visite au Royaume en 2007. En réponse à cette initiative, le Souverain a décidé de mettre à la disposition des porteurs de ce projet un terrain de 20 ha situé sur le site de Technopolis de Rabat pour l’édification de cet établissement. Le campus international sera composé des bâtiments dédiés à l’enseignement, des laboratoires de recherche et développement et des bibliothèques.
Coût des études:
Près de 120.000 DH par an
Des lieux de vie et de service ainsi que des logements figurent également au menu. Le coût global de la construction de cette université privée s’élève à 180 millions d’euros, soit environ 2 milliards de DH. Plus de 50% seront levés auprès des banques marocaines. Et 50 millions d’euros seront mobilisés avant la fin de cette année, pour commencer les travaux de la première tranche du projet à partir de mars prochain. Cette partie doit être achevée en 2010, selon Mouaddib. «En attendant, on va louer sur place près de 2.000 m2 pour débuter les premières formations à partir de septembre 2009», précise-t-il. Sur ce point, on doit signaler que cinq pôles de formations de base constituent les piliers de l’UIR. Le choix de ces formations s’inscrit dans la vision stratégique de développement du Maroc. Ainsi la formation des ingénieurs dans certains métiers du plan Emergence comme l’aéronautique, l’automobile et les technologies de l’information figurent au menu. A noter que chaque pôle sera parrainé par un consortium académique et industriel. «Des négociations sont en cours avec le groupe Total pour soutenir le pôle des études pétrolières et énergies renouvelables», indique Mouaddib. Après la mise en place de ces pôles, les responsables de l’UIR prévoient de lancer des cursus concernant les domaines de la santé (faculté de médecine avec un CHU privé), l’agroalimentaire ainsi qu’un pôle environnement et développement durable. Durant les 5 premières années, l’UIR vise à former 5.000 étudiants dans les cycles de licence, de master et de doctorat. Le corps enseignant sera composé à raison de 50% de professeurs permanents. Le reste viendra des universités partenaires. Le coût estimatif des études s’élève à 10.000 euros par an. Mais des bourses seront accordées aux étudiants méritants. «Notre but est de permettre à la moitié de l’effectif de suivre ses études gratuitement», souligne Mouaddib.
· Près de 2 milliards de DH, le coût global du projet
Rabat ambitionne de devenir un pôle d’excellence en matière de formation de pointe au niveau de l’Afrique. Le projet de construction de l’Université internationale de Rabat (UIR) est sur la bonne voie. En effet, le calendrier et le détail de fonctionnement de cette institution ont été dévoilés par Noureddine Mouaddib, responsable du projet, lors d’un point de presse tenu vendredi dernier à Rabat. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre des établissements universitaires et entreprises françaises d’une part et de quatre universités marocaines des villes de Rabat, Casablanca et Tétouan. A noter également que l’UIR figure parmi les premiers projets soutenus par l’Union pour la Méditerranée. Sur ce point, il est à rappeler que l’idée de l’UIR a été annoncée devant le Parlement marocain par le président français, Nicolas Sarkozy, lors de sa visite au Royaume en 2007. En réponse à cette initiative, le Souverain a décidé de mettre à la disposition des porteurs de ce projet un terrain de 20 ha situé sur le site de Technopolis de Rabat pour l’édification de cet établissement. Le campus international sera composé des bâtiments dédiés à l’enseignement, des laboratoires de recherche et développement et des bibliothèques.
Coût des études:
Près de 120.000 DH par an
Des lieux de vie et de service ainsi que des logements figurent également au menu. Le coût global de la construction de cette université privée s’élève à 180 millions d’euros, soit environ 2 milliards de DH. Plus de 50% seront levés auprès des banques marocaines. Et 50 millions d’euros seront mobilisés avant la fin de cette année, pour commencer les travaux de la première tranche du projet à partir de mars prochain. Cette partie doit être achevée en 2010, selon Mouaddib. «En attendant, on va louer sur place près de 2.000 m2 pour débuter les premières formations à partir de septembre 2009», précise-t-il. Sur ce point, on doit signaler que cinq pôles de formations de base constituent les piliers de l’UIR. Le choix de ces formations s’inscrit dans la vision stratégique de développement du Maroc. Ainsi la formation des ingénieurs dans certains métiers du plan Emergence comme l’aéronautique, l’automobile et les technologies de l’information figurent au menu. A noter que chaque pôle sera parrainé par un consortium académique et industriel. «Des négociations sont en cours avec le groupe Total pour soutenir le pôle des études pétrolières et énergies renouvelables», indique Mouaddib. Après la mise en place de ces pôles, les responsables de l’UIR prévoient de lancer des cursus concernant les domaines de la santé (faculté de médecine avec un CHU privé), l’agroalimentaire ainsi qu’un pôle environnement et développement durable. Durant les 5 premières années, l’UIR vise à former 5.000 étudiants dans les cycles de licence, de master et de doctorat. Le corps enseignant sera composé à raison de 50% de professeurs permanents. Le reste viendra des universités partenaires. Le coût estimatif des études s’élève à 10.000 euros par an. Mais des bourses seront accordées aux étudiants méritants. «Notre but est de permettre à la moitié de l’effectif de suivre ses études gratuitement», souligne Mouaddib.
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