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Hizb a lire pendant le ramadan‏

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  • Hizb a lire pendant le ramadan‏

    1er Ramadân: Al Fatiha puis Sourate 2 jusqu’au v. 141

    2 Ramadân: Sourate 2, v.142 jusqu’au v.252

    3 Ramadân: Sourate 2, v.253 jusqu’à Sourate 3 v.92

    4 Ramadân: Sourate 3 v.93 jusqu’à sourate 4 v. 23

    5 Ramadân: Sourate 4 v.24 jusqu’au v.147

    6 Ramadân: Sourate 4 v.148 jusqu’à Sourate 5 v.81

    7 Ramadân: Sourate 5 v.82 jusqu’à Sourate 6 v.110

    8 Ramadân: Sourate 6 v.111 jusqu’à Sourate 7 v.87

    9 Ramadân: Sourate 7 v.88 jusqu’à Sourate 8 v.40

    10 Ramadân: Sourate 8 v.41 jusqu’à Sourate 9 v.92

    11 Ramadân: Sourate 9 v.93 jusqu’à Sourate 11 v.5

    12 Ramadân: Sourate 11 v.6 jusqu’à Sourate 12 v.52

    13 Ramadân: Sourate 12 v.53 jusqu’à Sourate 14 v.52

    14 Ramadân: Sourate 15 v.1 jusqu’à Sourate 16 v.128

    15 Ramadân: Sourate 17 v.1 jusqu’à Sourate 18 v.74

    16 Ramadân: Sourate 18 v.75 jusqu’à Sourate 20 v.135

    17 Ramadân: Sourate 21 v.1 jusqu’à Sourate 22 v.78

    18 Ramadân: Sourate 23 v.1 jusqu’à Sourate 25 v.20

    19 Ramadân: Sourate 25 v.21 jusqu’à Sourate 27 v.55

    20 Ramadân: Sourate 27 v.56 jusqu’à Sourate 29 v.45

    21 Ramadân: Sourate 29 v.46 jusqu’à Sourate 33 v.30

    22 Ramadân: Sourate 33 v.31 jusqu’à Sourate 36 v.27

    23 Ramadân: Sourate 36 v.28 jusqu’à Sourate 39 v.31

    24 Ramadân: Sourate 39 v.32 jusqu’à Sourate 41 v.46

    25 Ramadân: Sourate 41 v.47 jusqu’à Sourate 45 v.37

    26 Ramadân: Sourate 46 v.1 jusqu’à Sourate 51 v.30

    27 Ramadân: Sourate 51 v.31 jusqu’à Sourate 57 v.29

    28 Ramadân: Sourate 58 v.1 jusqu’à Sourate 66 v.12

    29 Ramadân: Sourate 67 v.1 jusqu’à Sourate 77 v.50

    30 Ramadân: Sourate 78 v.1 jusqu’à Sourate 114 v.6
    Dernière modification par DZone, 18 septembre 2008, 22h12. Motif: correction

  • #2
    Salaam,

    plus mathematiquement.. il y'a environ 600 pages dans le coran,
    il suffit de lire 600/30=......20 ( ) par jour pour qu'on ait une khetma (lire completement le coran) a la fin du mois avec tout ce que cela implique .

    Bonne Lecture a tous.

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    • #3
      salam à tous, est ce qu'il suffit de les lire ou est ce qu'il vaudrait mieux faire la prière avec? Dans ce cas combien de rakaa par jour. J'aimerais avoir les rèponses de ceux qui s'y connaissent en la matière à noter que je préfère faire attarawih à domicile. Merci d'avance
      Dans la vie il faut savoir compter....Mais jamais sur les autres

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      • #4
        Salam YAQEEN

        Ramadan le mois du Coran, tu peux et lire et prier ce qu'on appelle Tarawih (et tahajod les 10 derniers jours du mois).
        Pour Tarawih, il n'y a pas un nombre fixe de rakaat (cycles), tu fais ce que tu peux 8, 10 ou 12 puis chaf'e et el witr.
        Le mieux c'est de prier derrière un imam.

        Je sais pas si je peux poster une documentation pour la lecture ici ou je dois ouvrire un nouveau sujet??

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        • #5
          merci penthésilée

          penthésilée salam & merci, une documentation me serait d'une grande utilité je suis une nouvelle convertie & il y'a beaucoup de choses que j'ignore encore,
          Le mieux c'est de prier derrière un imam
          à ma conaissance le mieux pour une femme c'est de faire la prière chez elle & je ne vous cache pas que ça m'arrange
          autre chose c'est quoi tahajod
          Dans la vie il faut savoir compter....Mais jamais sur les autres

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          • #6
            Salam YAQEEN
            Je t'en prie, c'est la moindre des choses

            la prière d'al-Tarâwîh

            - Son statut

            Elle est instituée en groupe selon le hadith de 'Aïcha (qu'Allah l'agrée) qui dit:

            [une fois] le Prophète (PPLS) sortit au milieu de la nuit, et pria dans la mosquée et des hommes suivirent sa prière. Le lendemain ces hommes en parlèrent [à d'autres] et ils se réunirent encore plus nombreux, il pria et ils prièrent avec lui. Le lendemain, ces hommes en parlèrent [encore à d'autres]. Ainsi, dès la troisième nuit, ceux qui priaient dans la mosquée devinrent [encore] plus nombreux. Puis le Messager d'Allah (PPLS) sortit, et on suivit sa prière. Et à la quatrième nuit la mosquée fut débordée de gens qui priaient jusqu'à ce que le Prophète (PPLS) sortit pour la prière du matin. Lorsqu'il finit [la prière de] l'aube, il prononça la Shahada (tashahhada) et dit: 'en effet, votre présence ne m'était pas cachée (c'est a dire je savais que vous m'attendiez pour la prière de nuit), mais je craint qu'elle (la prière de nuit) ne vous soit obligatoire et que vous en soyez incapable'. Puis le Prophète (PPLS) mourut sans que cela ne changea.

            En revanche, lorsque le Messager (PPLS) partit auprès de Son Seigneur, la religion fut fixée. Donc, la possibilité de son accomplissement en groupe reste valable, vu la disparition de la cause qui l'empêchait. Car la cause dépend de l'effet existant ou inexistant.

            Par après, cette Sunna fut revivifiée par le Calif bien guidé 'Umar b. Al-Khattâb (que Dieu l'ait en son agrément) comme l'a rapporté 'Abd al-Rahmân b. 'Abd al-Qâriy qui dit:

            je suis allé à la mosquée avec 'Umar b. Al-Khattâb (que Dieu l'ait en son agrément) pendant une nuit de Ramadan et les gens y étaient dispersés en petits groupes. Les uns priaient individuellement, les autres étaient suivis par un groupe. Puis 'Umar dit: 'Je vois qu'il serait mieux de rassembler ceux-là derrière un seul récitateur'. Puis, il décider de les rassembler derrière Ubay b. Ka'b. Ensuite, je suis allé avec lui alors que les gens priaient derrière leur récitateur. Et 'Umar a dit:'Quelle excellente innovation (*) Ni'mat al-Bid'a hâdhihi)! [la prière] pendant laquelle ils dorment est encore meilleure que celle qu'ils font [maintenant]. Car les gens priaient au début [de la nuit]

            - Le nombre de ses rak'ât

            Les gens ont divergés quant au nombre de ses rak'at (unités de prière). Mais l'avis qui concorde avec la voie de Muhammad (PPLS) est celui qui dit qu'elle est de huit rak'at sans la prière de witr. Et cela d'après le hadith de 'Âïcha (qu'allah l'agrée) qui dit:

            Le prophète (PPLS) ne dépassait pas onze rak'at que ce soit pendant le Ramadan ou en dehors. (al bukhari, t. III, P 16, Muslim, H. n° 736)

            Jâbir b 'Abd Allah a rapporté un hadith qui concorde avec celui de 'Âïcha et qui dit:

            Lorsque le Prophète (PPLS) a célébré avec les gens une des nuits de Ramadan, il a prié huit rak'at. Puis il a fait la prière de witr. (Ibn Hibban dans son Sahih, h. n° 920, At-tabarani dans al-Mu'jam al Saghir, p. 108; Ibn Nasr dans Qiyâm al-layl, p.90. Il s'agit d'un hadith fiable selon l'ensemble de ses chaines de transmission.)
            Dernière modification par absente, 04 septembre 2008, 23h27.

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            • #7
              Suite

              Lorsque 'Umar a réinstauré cette Sunna, il a rassemblé les gens sur onze rak'at conformément à la Sunna authentique selon ce qui est rapporté par Mâlik (t. I, P. 110) via une chaîne de transmission très authentique via Muhammad b. Yûsuf d'après al-Sa'ib b. Yazîd qui dit: " 'Umar b. al-Khattab avait ordonné à Ubay b. Ka'b et Tamîm al-Dâri de guider la prière en priant onze rak'at" Puis il dit " Le lecteur lisait des centaines de verset à tel point qu'on s'appuyait sur des batons tellement que c'était long. Et l'on ne se dispersait qu'au début de l'aube".

              Mais il fut contredit par Yazid b. Khasîfa qui dit qu'elle est de vingt rak'at. Mais il s'agit d'une version contradictoire car Muhammad b. Yûsuf est plus crédible que Yazid b. Khasîfa. Et on ne peut l'appeler une version supplémentaire acceptable rapporté par un homme crédible. Car si c'était le cas elle ne serait pas contradictoire, mais elle apporterait plutôt une information supplémentaire, selon des ouvreages tels que Fath al-Mughith (t. I, p. 199), Mahasin al-Istilâh' (p. 185) et al-Kifâya (p. 424-425).

              supposons que la version de Yazid est authentique, il s'agit malgré tout d'un acte, tandis que celle de Muhammad b. Yûsuf est une parole. Cette dernière l'emporte sur l'acte selon la science des fondements de la jurisprudence (Usûl al-Fiqh).

              En outre, 'Abd al-Razzaq a cité dans al-Musannaf (7730) selon Dawud b. Qays et d'autres selon Muhammad b. Yûsuf selon al-Sâ'ib b. Yazid: " 'Umar a rassemblé les gens durant le ramadan derrière Ubay b. Ka'b et Tamim al-Dâri pour vingt et un rak'at pendant lesquelles ils lisaient des centaines de versets. Et ils terminaient au début de l'aube".

              Mais cette version est contraire à celle rapporté par Mâlik de la part de Muhammad b. Yusuf selon al-Sa'ib, et la chaine de transmission de la version de 'Abd al-Razzaq parait authentique car tout les rapporteurs sont des hommes crédibles.

              Certains s'appuient sur cette version et prétendent que la version de Muhammad b. Yusuf est perturbée (mudtarib). Mais ce n'est que pour la rejeter afin qu'ils adoptent les vingt rak'at dans celle de Yazid b. Khasifa.

              C'est une prétention rejetée car le hadith perturbé (mudtarib) est celui rapporté une fois ou deux par une seule personne ou deux ou par un ensemble de rapporteurs de plusieurs manières différentes, similaire et équivalentes sans que l'une l'emporte sur l'autre. (Tadrib al-Rawi, t. I, p. 262)

              Mais ce critère est absent en ce qui concerne le hadith de Muhammad b. Yusuf. Car la version de Mâlik l'emporte sur celle de 'Abd al-Razzaq d'après le critère de mémorisation, cela en supposant que la chaine de transmission de 'Abd al-Razzaq est exempte de défauts. Mais ce n'est pas le cas car:

              a) Ceux qui ont rapporté Al-Musannaf de 'Abd al-Razzaq sont plusieurs dont Ishaq b. Ibrahim b. 'Ibad al-Dabari.

              b) Ce hadith est rapporté par al-Dabari car c'est celui qui a rapporté le chapitre du jeune d'après 'Abd al-Razzaq£. (al-Musannaf, t. IV, p. 153)

              c) Al-Dabari a entendu à l'age de 70 ans le Musannaf de la part de 'Abd al-Razzaq. (Mizan al-I'tidal, t. I, p. 181)

              d) Al-Dabari n'était pas un homme du hadith et ne figurait pas parmi les spécialistes de ce domaine. (Mizan al-I'tidal, t. I, p. 181)

              e) C'est pourquoi, sa version d'Al-Musannaf comporte beaucoup d'erreurs. Car il a rapporté de la part de 'Abd al-Razzaq des hadith faibles, étranges (munkar) et d'autres authentiques. Certains savants ont réunit les erreurs et les altérations de al-Dabari concernant al-Musannaf de 'Abd al-Razzaq dan sun ouvrage. (Mizan al-I'tidal, t. I, p. 181)

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              • #8
                Par conséquent, la version en question s'avère munkar. Car al-Dabari a ainsi contredit ceux qui sont plus crédibles que lui.

                Et il semble plausible qu'elle fasse partie de ses erreurs à savoir qu'il se serait trompé dans le chiffre onze, tout en sachant qu'on lui attribue beaucoup d'erreur. (Voir Tahdhib al-Tahdhib, t. V , p. 310; Mizan al-I'tidal, t. I, p.181)

                Donc il s'agit d'une version munkar (*) et erronée qui ne peut servir comme argument.

                (*) Le hadith munkar ou réprouvé est ce qui a été rapporté par le faible divergent de ce que rapporte le sûr

                Par contre, la version authentique fut rapportée dans al-Muwatta' via une chaine de transmission authentique selon Muhammad b. Yusuf selon al-Sa'ib b. Yazid. Donc fait attention! Pour plus de renseignement: a) al-Kashf al-Sarith 'an Aghlat al-Sabuni fi Salat al-Tarawih de 'Ali Hasan 'Abd al-Hamid (son impression est en cours). b) al-Musabih fi Salat al-Tarawih d'al-Suyti, édition de Dar 'Ammar.

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                • #9
                  à ma conaissance le mieux pour une femme c'est de faire la prière chez elle & je ne vous cache pas que ça m'arrange


                  Oui je comprends moi personnellement ça m'arrange aussi

                  Voilà une fatwa dans ce sens

                  La prière du tarawih incombe-t-elle aux femmes ? Leur recommande-t-on de l’effectuer à la maison ou d’aller à la mosquée ?

                  Louange à Allah

                  La prière dite des tarawih est une sunna confirmée. Mais il est préférable pour les femmes, en matière de prières nocturnes surérogatoires, de les effectuer chez elles en vertu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « N’interdisez pas l’accès des mosquées aux femmes, mais il est préférable pour elles, de prier chez elle. » (rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan au chapitre : à propos de la sortie des femmes pour se rendre aux mosquées et le sous-chapitre : les sévères précautions à prendre à cet effet. (Cité dans Sahih al-Djami ; 7458). Mieux, plus discret et intime est l’endroit où la femme accomplit sa prière, plus l’acte sera méritoire.

                  C’est pourquoi le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Il est préférable pour la femme de prier dans sa chambre que de le faire dans son salon ; de même sa prière effectuée dans son makhd’a (le coin le plus intime de la maison) est plus méritoire que celle effectuée ailleurs dans la maison. » (Abou Dawoud dans ses Sounan : livre sur la prière, chapitre : la sortie des femmes pour se rendre à la mosquée. C’est cité dans Sahih al-Djami, 3833).

                  D’après Um Houmayd, la femme d’Abou Houmayd as-Sa’idi, elle s’était présentée au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et lui avait dit : « ô messager d’Allah ! J’aime prier avec toi. » - « Je sais que tu aimes prier avec moi, mais la prière que tu accomplis dans ta chambre est meilleure que celle que tu effectues dans ton salon et celle que tu accomplis dans (la cour de) la maison dans le salon est meilleure que celle faite dans la cour, et celle que tu effectues ainsi est meilleure que celle que tu accomplis dans la mosquée des tiens (du quartier) et celle que tu effectues là est meilleure que celle que tu accomplis dans ma mosquée ». Elle dit avoir donné l’ordre de lui construire un lieu de prière dans le coin le plus reculé, le plus obscur de sa maison. Et c’est là qu’elle priait jusqu’à sa rencontre avec Allah le Puissant et Majestueux. (Ahmad et les hommes constituant sa chaîne de transmission sont sûrs).

                  Cette préférence ne contredit pas l’autorisation qui leur est donnée de se rendre dans les mosquées comme l’indique ce hadith d’Abd Allah ibn Omar dans lequel il dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « N’interdisez pas à vos femmes de se rendre à la mosquée si elles en sollicitent l’autorisation ». Et il dit : Bilal ibn Abd Allah rétorqua : au nom d’Allah, nous le leur interdirons.

                  Il dit : Abd Allah se retourna vers lui et lui adressa une insulte si humiliante comme je n’en avais jamais entendu et lui dit : je te rapporte les propos du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et tu dis : au nom d’Allah, nous ne le leur interdirons ! » (Mouslim, n° 667).

                  Mais la fréquentation de la mosquée par la femme est soumise aux conditions que voici :

                  1/ Le port d’un voile complet ;

                  2/ l’abandon du parfum ;

                  3/ l’obtention de l’autorisation du mari.

                  À cela s’ajoute le fait que sa sortie n’entraîne rien d’interdit comme le fait de rester seule avec un chauffeur étranger dans une voiture et des situations similaires. Si la femme violait une de ces conditions, son mari ou son tuteur aurait le droit ou plutôt le devoir de lui interdire de partir.

                  on a interrogé notre Cheikh, Cheikh Abd al-Aziz à propos de la prière dite tarawih pour savoir si elle revêt une particularité qui fait qu’il serait préférable pour les femmes de l’accomplir à la mosquée ,et il a répondit négativement en disant que les hadith qu’indiquent la préférence pour la femme de prier chez elle ont une portée générale et englobent les tarawih et les autres prières.

                  Allah le Très Haut le sait mieux.

                  Nous demandons à Allah pour nous-mêmes et pour l’ensemble de nos frères musulmans la sincérité et l’agrément et prions pour qu’Allah rende notre action conforme à ce qu’Il aime et agrée. Puisse Allah bénir et saluer notre Prophète Muhammad.
                  Dernière modification par absente, 04 septembre 2008, 23h46.

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                  • #10
                    merci beaucoup, doux sommeil, & saha ramdanak. Que dieu vous bénisse
                    Dans la vie il faut savoir compter....Mais jamais sur les autres

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                    • #11
                      Saha ramdanek toi aussi YAQEEN
                      et bonne nuit

                      Mais moi je v essayer de te trouver une documentation concernant tahajjod.
                      Tu le trouveras à ta prochaine connexion

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                      • #12
                        Voilà YAQEEN


                        Aisha (Radia Laho 3anha) a dit :
                        « Quand les dix derniers jours (de Ramadan) arrivaient, le prophète (sala Laho 3alayhi a salam) passait sa nuit dans l'adoration, réveillait sa famille (la nuit), redoublait d’efforts et serrait son Izar (pagne). » [Al-Bukhari (4/269) et Muslim (1174)]

                        Ce hadith est la preuve que les dix derniers jours de Ramadan ont une vertu spéciale plus que n’importe quel autre (jour), dans lequel on doit augmenter dans l'obéissance et les actes d'adoration, comme la prière, le dhikr (rappel) et la récitation du Qur'an.


                        Aisha (QDA) a décrit notre prophète et modèle, Muhammad (PSL), par quatre attributs :
                        >> Il « passait sa nuit dans l'adoration », c’est à dire qu’il ne dormait pas. Ainsi, il restait éveillé dans l'adoration et animait son âme en passant la nuit à ne pas dormir. Car le sommeil est le frère de la mort. Le sens « passait sa nuit » est qu'il la passait dans le qiyam (la prière de nuit) et dans les actes d'adorations pour Allah Azza wa Jal, le Seigneur des mondes. Nous devons nous rappeler que les dix derniers jours de Ramadan sont fixés et comptés.

                        Quant à ce qui a été rapporté concernant l’interdiction de passer la nuit entière dans la prière, qui a été mentionné dans le hadith de 'Abdullah Ibn 'Amr (QDA), cela concerne celui qui le fait chaque nuit de l'année.

                        >> Il « réveillait sa famille », c’est à dire ses femmes pures, les Mères des croyants, pour qu'elles puissent profiter de ce bien, du dhikr et des actes d'adoration pendant ces temps bénis.

                        >> Il « redoublait d’efforts », c’est à dire qu’il persévérait et luttait dans l'adoration, ajoutant plus à ses actes que ce qu'il avait fait les vingt premiers jours (de Ramadan). Il faisait cela parce que la nuit d'Al-Qadr arrive pendant un de ces (dix derniers) jours.

                        >> Il « serrait son Izar (pagne) » c’est à dire qu’il s’appliquait et luttait intensément dans l'adoration. Il est aussi dit que cela signifie qu'il se retirait des femmes. Cela semble être plus correct puisque cela penche vers ce qui a été mentionné précédemment et vers le hadith d'Anas (QDA) : « Il pliait son lit et se retirait des femmes (c'est-à-dire ses femmes). » [ Voir Lata'if-ul-Ma'arif : pg. 219 ]

                        Aussi, le Prophète (PSL) observait Al-‘Itikaf les dix derniers jours de Ramadan et la personne qui est en état d'Itikaf ne peut avoir de rapports (sexuels) avec ses femmes.


                        Ainsi, ô frère musulman, efforce-toi de te caractériser par ces attributs. Et préserve la prière que tu fais dans les profondeurs de la nuit (tahajjud) avec l'imam en plus de la prière de tarawih (que l'on prie dans les premières parties de la nuit), pour que ton effort ces dix derniers jours aille plus loin que les vingt premiers. Et pour que tu puisses atteindre l'attribut de « passait sa nuit dans l'adoration » en priant.

                        Et tu dois être patient dans ton obéissance à Allah (Azza wa Jal), en effet, la prière (de nuit) tahajjud est difficile, mais sa récompense est grande. Par Allah Azza wa Jal, c'est une grande occasion dans la vie et une chose dont il faut profiter, pour celui à qui Allah l'accorde. Et la personne ne sait pas si, peut-être, elle rencontrera une des nombreuses récompenses d'Allah pendant la prière de nuit, qui sera une aide pour lui dans ce monde et dans l’au-delà.


                        Les pieux prédécesseurs de cette Umma s’appliquaient à allonger la prière la nuit. As-Sa'ib Ibn Yazid a dit : « ‘Umar Ibn Al-Khattab a ordonné à Ubay ibn Ka'b et Tamim Ad-Dari (QDA) de diriger les gens dans la prière avec onze raka'at. Le lecteur récitait cent versets, au point que nous devions nous appuyer sur des bouts de bois en raison de la longue position (debout). Et nous ne nous arrêtions qu’à l’approche du Fajr. » [Voir Lata'if-ul-Ma'arif : pg. 219]

                        'Abdullah Ibn Abi Bakr (QDA) a rapporté: « J'ai entendu mon père (c'est-à-dire Abû Bakr) dire : « Pendant Ramadan, nous finissions (la prière de nuit) tard et nous pressions les domestiques pour présenter la nourriture (du suhur) de peur que le Fajr ne vienne. » [Aussi dans le Muwatta de l’imam Malik : vol. 1, pg. 156 ]


                        Il y a deux luttes de l'âme auxquelles le croyant fait face pendant Ramadan : la lutte dans la journée avec le jeûne et la lutte la nuit avec le qiyam (prière de nuit). Ainsi, quiconque combine ces deux et remplit leurs droits, alors il est parmi les patients - ceux desquels Allah Azza wa Jal dit :

                        « Les endurants auront leur pleine récompense sans compter »
                        [sourate Az-Zumar : 15]

                        Ces dix jours sont la dernière partie du mois et les actions d'une personne ne valent que par leur fin. Et peut-être, il rencontrera la nuit d'Al-Qadr, debout dans la prière pour Allah Azza wa Jal et aura ainsi tous ses péchés passés pardonnés.

                        Et il faut inciter, animer et persuader sa famille d’accomplir les actes d'adoration, particulièrement dans ces grands moments que ne néglige que celui qui a été privé.

                        Ce qui est plus incroyable est que tandis que les gens accomplissent la prière et font le tahajjud, certains passent leur temps dans des assises interdites et des actes coupables. C'est en effet la perte la plus grande. Nous demandons à Allah Azza wa Jal Sa protection.


                        Donc, s'engager dans ces derniers jours signifie entrer dans le profit des actes pieux dans ce qui reste du mois. Parmi les choses malheureuses est de voir que certaines personnes excellent dans les actions pieuses, comme la prière et la récitation du Qur'an, dans la première partie du mois, mais alors les signes de la fatigue et la lassitude apparaissent sur eux, particulièrement quand les dix derniers jours de Ramadan arrivent. Et ceci malgré le fait que ces dix derniers jours possèdent une position plus grande que les premiers. Ainsi, il faut persévérer dans l’effort et la lutte et augmenter son adoration quand la fin du mois arrive. Et nous devons garder à l'esprit que les actions d'une personne ne valent que par leur fin.

                        Ahadith As-Siyam : Ahkam wa Adab Shaykh Abdullah Ibn Salih Al-Fawzan

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