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BRUXELLES - Plusieurs centaines d'enfants de la région de Charleroi, dans le sud de la Belgique, ont subi lundi un examen de la glande thyroïde, une mesure destinée à rassurer une semaine après une fuite d'iode radioactif qui avait donné lieu à une communication chaotique des autorités.
En ce lundi de rentrée scolaire en Belgique, quelque 350 enfants des écoles de Lambusart, la localité la plus proche du laboratoire médical où s'est produit l'incident le week-end des 23 et 24 août, ont été examinés. Les femmes enceintes pouvaient ensuite se présenter à leur tour, a indiqué un porte-parole du centre de crise du gouvernement belge.
D'abord présenté comme inoffensif, l'incident survenu à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus a donné lieu à une série de mesures de précaution dès jeudi dernier, soit cinq ou six jours après le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
Sur un rayon de cinq kilomètres au nord-est du laboratoire, il a été recommandé aux riverains de ne pas consommer les fruits et les légumes de leur jardin. Depuis, le périmètre a été réduit à trois kilomètres au nord-est de l'IRE.
Les habitants des localités concernées s'étaient montrés inquiets et irrités par cette communication tardive de la part des autorités.
"Les tests de détection de présence d'iode radioactif dans la glande thyroïde ont simplement pour but de rassurer la population car il est peu probable que quelqu'un soit infecté. Nous avons préféré faire un test inutile et ainsi éviter une panique généralisée", a indiqué un responsable du ministère de la Santé publique.
Le test consiste à placer un détecteur au niveau de la gorge pour détecter l'intensité électrique produite par la glande thyroïde.
"Les premiers tests sont négatifs, il n'y a pas de problème", a expliqué lundi soir un responsable du centre de crise, en précisant que des résultats plus précis seraient rendus publics mardi.
(©AFP / 01 septembre 2008 19h25)
En ce lundi de rentrée scolaire en Belgique, quelque 350 enfants des écoles de Lambusart, la localité la plus proche du laboratoire médical où s'est produit l'incident le week-end des 23 et 24 août, ont été examinés. Les femmes enceintes pouvaient ensuite se présenter à leur tour, a indiqué un porte-parole du centre de crise du gouvernement belge.
D'abord présenté comme inoffensif, l'incident survenu à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus a donné lieu à une série de mesures de précaution dès jeudi dernier, soit cinq ou six jours après le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
Sur un rayon de cinq kilomètres au nord-est du laboratoire, il a été recommandé aux riverains de ne pas consommer les fruits et les légumes de leur jardin. Depuis, le périmètre a été réduit à trois kilomètres au nord-est de l'IRE.
Les habitants des localités concernées s'étaient montrés inquiets et irrités par cette communication tardive de la part des autorités.
"Les tests de détection de présence d'iode radioactif dans la glande thyroïde ont simplement pour but de rassurer la population car il est peu probable que quelqu'un soit infecté. Nous avons préféré faire un test inutile et ainsi éviter une panique généralisée", a indiqué un responsable du ministère de la Santé publique.
Le test consiste à placer un détecteur au niveau de la gorge pour détecter l'intensité électrique produite par la glande thyroïde.
"Les premiers tests sont négatifs, il n'y a pas de problème", a expliqué lundi soir un responsable du centre de crise, en précisant que des résultats plus précis seraient rendus publics mardi.
(©AFP / 01 septembre 2008 19h25)