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Quels sont les critères pour choisir un Wali ?

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  • Quels sont les critères pour choisir un Wali ?

    D'abord je n'aime pas ce nom de Wali pour moi ça signifie Walou.
    Ce sont des fantômes qui gèrent soi-disant une Wilaya, toujours invisibles, loin de la population, toujours en train de s'occuper de leurs affaires, à s'enrichir et à rendre service à leurs amis et à leurs familles.

    Ils devraient être élus par la population et non pas parachutés selon leur appartenance à un clan.

    Il devrait y avoir un audit continu, sur la gestion de la Wilaya, des dépenses des budgets avec une totale transparence, et devraient aussi être à l'écoute de la population.

    On a tendance à juger uniquement le président, alors qu'on a 48 wilayas ou plus, gérées par ces soi-disant gouverneurs d'états.

    Ces Walis connaissent-ils vraiment les Wilayas qu'ils gèrent, ont-ils vraiment une vision globale, et les compétences nécessaires?
    La population de la Wilaya a t- elle un droit de regard sur la gestion de la wilaya.


    A mon avis il faut revoir profondément la gestion des wilayas.

    Qu’en pensez-vous ?




  • #2
    Le wali est un fonctionnaire, il n’est pas élu, mais nommé par la président de la république. Au niveau d’une wilaya, c’est le président de l’APW qui est choisi et élu parmi les membres de l’assemblée eux-mêmes élus par les citoyens de cette wilaya.
    En principe, le wali représente le président de la république et tous les ministres dans sa wilaya. Il supervise toutes les administrations dites décentralisées ainsi que les services communaux. Il est le chef de l’exécutif de la wilaya et gère, avec les directeurs de wilaya tous les projets de développement dont la plupart sont inscrits à sa demande.
    Avec tous les pouvoirs dont il dispose, un bon wali volontaire, compétent et honnête peut faire des miracles dans sa wilaya, en matière de développement, de sécurité, de propreté et même de justice, à condition qu’il soit protégé en haut lieu contre la mafia.
    Malheureusement, la plupart des walis se contentent de vivre et laisser vivre.

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    • #3
      Il est là notre wali avec notre maire ( 01 novembre 2006 )








      Un repas partagé avec notre wali à Timizar en Kabylie.

      .
      Dernière modification par Pangeen, 02 septembre 2008, 13h16.

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      • #4
        J’ai eu l’occasion de visiter quelques wilayas de l’intérieur du pays. J’ai l’impression que la seule tache des walis et de débourser des budgets énormes pour l’éclairage (poteaux), l’aménagement des trottoirs, fontaines et monuments pour les carrefours. Sans rentrer dans les problèmes de corruption, c’est bien de donner une bonne image pour sa wilaya. Par contre la tâche principal du wali est d'attirer les investissements et créer des emplois dans sa wilaya. Le chômage fait des ravages à l’intérieur du pays.
        Dernière modification par shadok, 02 septembre 2008, 13h34.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          shadok,

          Tu as raison.

          Il n'y a ni planification à moyen et long termes ni continuité dans les idées et les projets.

          En 1990, dans le cadre villages, on avait exigé de la wilaya un plan de développement de nos villages. Après plusieurs réunions, on s'est mis d'accord sur un plan minimal de développement.

          Pour la majorité des projets, nous avons exigé des études. Des budgets étaient débloqués pour ces études. Des plans ont été fait mais à la réalisation, il n'en a pas été tenu compte de ces études. Pire encore, les travaux d'assainissement ont été réceptionnés alors que les bassins de décantation prévus dans les études n'ont pas été réalisés à ce jour. Des enveloppes énormes ont été consommées pour des travaux à refaire dans leur majorité. C'est du détournement pur et simple de l'argent public.

          .

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          • #6
            Un Wali en Algérie, est connu pour être le noyau dur de la corruption, certains Walis, je dirai la plupart font pivoter toutes leurs connaissances à chaque affectation.Il fait suivre ses entrepreneurs d'une wilaya à l'autre pour reconquerir les marchés de sa nouvelle wilaya, moyennant finance, ils disent même que les Walis ont des entreprises gérées par d'autres pour pas attirer l'attention et comme ça ils s'accapareront tous les marchés, c'est bien ça un Wali.

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            • #7
              Pausesoleil,

              On ne peut pas généraliser.

              Il y a des walis qui sont comme tu les décris mais il y a d'autres qui sont modestes. C'est une question de personnes et de personnalité.

              Par contre, si l'on doit établir la hierrarchie de la corruption dans les projets de developpement, je dirai qu'elle monte de la base, au niveau des communes, jusqu'aux ministères en passant par les dairas et les wilayas.

              Ceux qui sont chargés du suivi mangent. Ceux qui octroient les projets mangent et Ceux qui débloquent l'argent mangent sachant qu'ils y'a des projets qui se réalisent sur la base du gré à gré et d'autres sur soumissions soit au niveau daira, wilaya ou ministère en fonction de l'importance du projet donc du financement.

              .
              Dernière modification par Pangeen, 02 septembre 2008, 14h40.

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              • #8
                s'il y avait des critères cela voulait dire que le pays fonctionait sous le rationel et la mesure. aucune algeirienne n'a de balance chez elle comment voulez vous produire des scientifiques ou des ratonels en algerie et dans le monde arabe.
                vous n'avez pas vu comment on enterre nos morts. n'importe comment et n'importe on n'a pas meme utilisé un ruban pour tracer des carrées. je me souviens lorsque j'étais jeune et lorsque'on voulait choisir un lieu pour creuser. non ici non non pas là creuses ici. on creuse et puis on tmbe sur des os, et tu entends ardame ardame recouvre recouvre. et lorsque tu jete un coup un cimetière qui peut contenir 500 tombe a cause du non usage de la Geometrie par les algeriens la cimetiere est anarchique et ne contiendrait que 250 tombes. et lorsque tu cherches une tombe d'un parent c'est un autre calvaire.
                de l'autre coté nos femmes qui achete tout sauf la balance et lorsqu'elle veut préparer un repas tu entends chwaya(un peu) basla chwya raselhanoute etc.
                les walis sont des enfants de ce genre de personne ''fakidou echyi layou3tih"" et comme vous le savez en algerie la guerre tribale fait rage
                et chaque tribus a ses enfants dans le fln et chaque tribus impose son fils comme wali.
                les wali travaillent pour des tribus et chaque wali portera obligatoirement une cravate. lesmalheureux algeriens croivent que c'est un europeens.
                et lorsqu'il enleve la cravate chez lui et devant sa femme il se voit dans la glace (miroire) un simple algerien qui ne sait pas ce qu'il fait dans une wilaya deriere un bureau sinon a exiger des parts des lot de terrain et des parts sur le marché.
                et la wilaya est comme une ville cimetière tout le monde endosse le mur en attendant le messi faut ils attendent le vrai cravaté qui saura au moins tracé une ligne droite et metre des acrées dans des cimetières.

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                • #9
                  Un wali a des pouvoirs énormes et peut accomplir des miracles dans sa wilaya. Seulement, il ne peut rien faire tout seul. Tout son pouvoir est la somme des compétences et du savoir-faire de tous les cadres et autres travailleurs qui relèvent des administrations placées sous son autorité.
                  Un wali n’a pas le pouvoir d’attribuer un marché. Tout marché de travaux ou autre fait l’objet d’un cahier de charges dressé par une administration par le biais d’un bureau d’étude, il doit respecter une procédure de passation que contrôlent des commissions et les organismes financiers.
                  Le wali ne peut pas non plus imposer une norme technique ou un type d’architecture. Dans une wilaya, ce sont des centaines de cadres qui participent aux différentes tâches de fonctionnement et de développement. Les réunions sont très fréquentes, le wali y assiste personnellement ou se fait remplacer par son représentant qualifié tout en restant informé de toutes les décisions importantes.
                  Tout responsable peut contester une décision du wali qu’il juge contraire à la réglementation. Dans ce cas, le wali peut le réquisitionner, mais un rapport est adressé au ministère concerné qui peut faire annuler la décision du wali.
                  Un wali peut demander le départ d’un directeur ou autre cadre relevant d’une administration décentralisée, (travaux publics, habitat, éduction …), mais le ministre de tutelle peut refuser s’il estime les motifs inexistants ou insuffisants.
                  Les textes sont très bien conçus, ils ont tout prévu pour que cela fonctionne au mieux. Malheureusement, leur application est une autre paire de manches. Les pouvoirs ne sont plus le fait des compétences, mais des personnes, chacune en fonction des appuis dont elle dispose.
                  Les meilleurs cadres du pays se sont vus privés du pouvoir (attributions) que devaient leur conférer leur poste et leur savoir-faire, ils ont préféré céder leurs places à ceux qui peuvent s’accommoder d’un poste dans lequel il suffit de s’exécuter. Et dans ce cas, nul wali qui lui ressemble ne songera à demander son départ.

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                  • #10
                    @Laari1

                    Tu n'es pas le wali d'Oran par hasard ?

                    Saha Ftourek
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                    Commentaire


                    • #11
                      Un wali a des pouvoirs énormes et peut accomplir des miracles dans sa wilaya. Seulement, il ne peut rien faire tout seul. Tout son pouvoir est la somme des compétences et du savoir-faire de tous les cadres et autres travailleurs qui relèvent des administrations placées sous son autorité.
                      Jusqu'ici, c'est bien...
                      Mais il n'a pas le pouvoir essentiel de vérifier les compétences des cadres qui l'entourent et encore moins de les licencier pour les remplacer par de meilleurs.

                      J'aurais préféré un wali élu avec de réels pouvoirs donc de réelles responsabilités auxquelles il sera imputable devant ses électeurs.

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                      • #12
                        J'aurais préféré un wali élu avec de réels pouvoirs donc de réelles responsabilités auxquelles il sera imputable devant ses électeurs
                        Je suis d'accord avec Boutef... il faut réviser la constitution pour changer les modes de nominations des walis !
                        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

                        Commentaire


                        • #13
                          Je voulais juste remercier Laari pour son intervention pesée et documentée, je pense qu'il a fait le tour de la question

                          Cordialement

                          Commentaire


                          • #14
                            shadok
                            Tu n'es pas le wali d'Oran par hasard ?

                            Saha Ftourek


                            Bonjour, les amis,

                            Je n'ai jamais été wali, mais j'ai travaillé avec des walis pendant une trentaine d’années, d'abord comme subdivisionnaire, puis directeur des infrastructures et de l'équipement des années 70 (travaux publics, construction et habitat), et aussi membre du cabinet du wali d'Oran.
                            Très jeune, (27 ans), j'ai eu la chance de travailler avec M. Rachid Mérazi (Allah yerrahmou) qui fut un wali hors du commun très populaire là où il est passé, en particulier à Saïda, Tlemcen et Oran.
                            Tout nouveau dans ma fonction et dans mon poste à Saïda, j'avais pris un jour l'initiative de démolir, en conduisant moi-même le bulldozer, un petit marabout (on dit aussi un wali) qui bloquait depuis 2 ou 3 ans la construction d'une installation sportive en pleine ville (Sidi Cheikh). La superstition avait empêché d'autres de le faire avant moi. J'avais été très discret et ce n'est qu'une semaine après que le wali l'avait appris. Depuis, je pense qu'il a eu beaucoup d'estime et une confiance totale envers moi.
                            J'ai travaillé aussi avec des mauvais walis et il m'est arrivé de m'opposer à eux, de refuser des passations de marchés, en devises parfois, j'ai subi des pressions sans jamais céder mais j'ai fini par démissionner de mon poste de directeur.
                            A Oran, j'ai retrouvé Mr. Mérazi, j'ai été intégré à son cabinet où je me suis occupé des grands projets, d'urbanisme, d'entreprises.
                            J'ai travaillé aussi à Oran, avec M. A. Sellal, actuellement ministre, qui fut également un très bon wali et dont je garde aussi une très bonne impression.

                            Bachi:
                            J'aurais préféré un wali élu avec de réels pouvoirs

                            Un wali est un fonctionnaire. Pourquoi devrait-il être élu ? Les présidents d’APC et les présidents d’APW sont élus, mais leurs rôles sont actuellement réduits, l’Etat s’obstinant à s’accaparer tout le pouvoir et tous les moyens.

                            Imaginez une Algérie disposant au niveau de chaque chef-lieu de wilaya d’une chaîne de TV où viendrait chaque jour s’exprimer un élu, pour répondre aux questions des citoyens qui l’ont élu et les informer de l’activité de son assemblée. De cette façon, tous les problèmes seraient débattus : la bureaucratie, la corruption, l’hygiène, l’incompétence, les scandales… Tout serait transparent, nul, quel qu’il soit, n’oserait plus enfreindre la loi, car il serait immédiatement pointé du doigt et « lapidé »…

                            En attendant, on a l’Unique…

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                            • #15
                              Moha

                              Pour être wali il faut:
                              *être de nedrouma, tlemcen, Oran ou autres, mais à condition que "autres" ne comprenne que les villes bien aimées par le président.
                              *être un bourico, tout en étant capable de mettre les gens dans sa poche.
                              *savoir voler sans faire du bruit.
                              *savoir faire l'éloge du président quand il le faut.
                              *et enfin savoir comment éviter le peuple, pour n'avoir aucun problème à résoudre mis à part la question essentiel du menu qu'on va choisir à 12h00.

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