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Pourquoi les écoles primaires ferment en Kabylie ?

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  • Pourquoi les écoles primaires ferment en Kabylie ?

    De 14 écoles primaires fermées en 2004, on est passé à 32 en 2006 et 39 en 2008 sur les 690 écoles que compte la wilaya de Tizi Ouzou.

    Le phénomène a fait son apparition dès le début 1995, mais il a pris de l'ampleur depuis 2000.
    Les raisons de cette fermeture sont d'ordre sécuritaire mais elles sont liées à la baisse sensible de la natalité en Kabylie, qui enregistre une baisse de plus de 500 élèves inscrits chaque année en première année primaire.

    Un cadre de l'éducation à Tizi Ouzou indique qu'au milieu des années 80, il avait été procédé à l'implantation des écoles primaires pour répondre à une forte demande et faire face au manque de moyens de transport des écoliers. Et de souligner qu'aujourd'hui pendant que des écoles ferment d'autres ouvrent leurs portes pour accueillir des élèves. Il en veut pour preuve que cette année il est attendu la réception de 8 groupements scolaires dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Pour illustrer la régression du nombre des nouveaux scolarisés, il faut noter qu'en 2003 il y a eu 18.029, alors qu'en 2004 il y a eu 17.668. Ce chiffre baisse en 2008 pour atteindre 16.663 et va légèrement augmenter en 2009 pour atteindre les 17.149, selon les prévisions de la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces statistiques s'expliquent aussi par le fait que les parents préfèrent envoyer leur progéniture dans des écoles sécurisées.

    Ce qui a fait que à Sidi Ali Bounab, dans les communes de Tadmaït ou encore de Sidi Naamane, de Boghni, de Maatkas, de Aïn El-Hammam, de Mekla de nombreuses écoles ont fermé leurs portes faute d'élèves. Conséquence directe de ces nombreuses fermetures, un surplus d'enseignants avoisinant en 2008, 446.

    La création puis l'obligation du préscolaire est venue à la rescousse des responsables de l'éducation à Tizi Ouzou pour absorber le surnombre, et l'on songe à mettre les infrastructures fermées à la disposition du secteur de la formation professionnelle, pour y dispenser des stages de formation aux jeunes recalés du système scolaire plus nombreux d'année en année.

    Si la fermeture des écoles primaires dans la région de Kabylie renseigne bien certes sur la dénatalité de ces dernières années comme partout à travers le pays, elle devrait inciter les autorités en charge du secteur à repenser la carte scolaire de la wilaya pour une meilleure exploitation des ressources humaines et matérielles existantes déjà et puis la feuille de route pour les perspectives du secteur.

    - Le Quotidien d’Oran

  • #2
    Thirga.ounevdhou,

    En 1990, on s'est battu pour avoir une école primaire pour trois villages voisins l'un de l'autre mais situés dans des communes distinctes. On avait même recommandé une implantation à équidistance des trois villages sur un terrain de la collectivité.

    Dans le choix du terrain, le maire, ayant emprise sur sa commission, n'avait pas suivi nos recommandations. Il l'a implantée en dehors des villages dans un site forêstier très loin du village qui ne fait pas partie de sa commune.

    Aujourd'hui cette école est fermée pour raison de quorum. Les élèves du village éloigné vont dans une autre école de leur commune malgré l'éloignement.

    .

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    • #3
      s'adapter

      Dans de nombreux endroits les structures libérées par ce reflux des effectifs scolaires pourraient êtres transformées en structures pré-scolaires publiques. L'offre en crèches et autres structures d'accueil de la petite enfance est pour le moment assurée par des structures privées.
      Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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