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Articles scolaires : L'inévitable «made in China»

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  • Articles scolaires : L'inévitable «made in China»

    Au fur et à mesure qu'approche la rentrée scolaire, les charrettes des marchands ambulants, proposant une gamme variée de fournitures scolaires «made in China», sont prises d'assaut par les pères de familles.

    Une aubaine pour de nombreux marchands qui ont préféré, l'espace d'une vingtaine de jours, se reconvertir et investir dans ce commerce juteux.

    Cela n'est pas sans susciter la colère des autres commerçants, qui dénoncent une concurrence déloyale, et des produits douteux. D'ailleurs, les commerçants, rencontrés hier, nous ont affirmé qu'ils ont à maintes reprises signalé cette situation aux services compétents. « C'est un phénomène qui se reproduit chaque année à l'orée de la rentrée scolaire.

    Des dizaines de marchands à la sauvette proposent des fournitures scolaires dont la qualité est douteuse à des prix défiant toute concurrence. Cela influe négativement sur les rentrées pécuniaires des commerçants du marché et aussi sur les libraires du centre-ville et des quartiers qui n'ont que cette période pour écouler leur marchandise», indique un commerçant.

    Présentés de manière à attirer l'enfant, avec des représentations des héros des dessins animés «fulla» «batman» «Spiderman» etc... et des formes attractives telles les gommes en forme de guitare ou des taille-crayons en forme de soucoupe volante etc..., les fournitures qui garnissent les charrettes se vendent comme des petits pains. «Nous sommes contraints de nous plier aux exigences de nos enfants, qui préfèrent choisir eux-mêmes les fournitures scolaires qui leur plaisent, et c'est justement chez les ambulants que ces produits sont disponibles», indique une mère de famille, qui affirme en passant, que les prix proposés par les ambulants sont attractifs. Des stylos de différentes formes et couleurs à 10 DA, des trousses scolaires entre 50 et 100 DA, des grandes boîtes de couleurs à 100 ou 120 DA, le cahier de 96 pages à 15 DA, celui de 120 pages à 30 DA, des ardoises magiques entre 50 et 100 DA etc...

    Les parents préfèrent aussi se rabattre sur les sacs à dos proposés à 200 ou 250 DA, au lieu des 550 DA affichés chez les autres commerçants. « Les parents sont loin de se douter de la qualité de ces produits et de leurs composants, qui peuvent constituer un danger pour les enfants», assure un commerçant.

    De leur côté, les ambulants assurent que tous les produits qu'ils mettent en vente sont de bonne qualité et ne présentent aucun danger. «Il s'agit de fournitures scolaires qui on transité par nos ports et de ce fait, ils ont fait l'objet de contrôle, avant d'aboutir sur les marchés», déclare un ambulant.


    - Le Quotidien d’Oran
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