Pays désertique, s’étendant sur plus de 3 millions de km2, la Péninsule arabique est un vaste territoire, bordé par la mer sur trois côtés (est, sud et ouest), et n’est relié au continent asiatique que par le nord, et à l’Afrique par la presqu’ile du Sinaï.
C’est une contrée isolée, qui n’était en contact avec l’extérieur que par le mouvement des caravanes et par la mer, que sillonnaient les flottes marchandes qui commerçaient avec les pays voisins. C’est, donc, un immense pays, qui paraît vide, mais ,en fait, était rempli de petites oasis, disséminées un peu partout, ainsi que par une multitude de cités marchandes (comme La Mecque, Médine, Taïf, etc.), par où transitaient les caravanes, du nord au sud, et de l’est à l’ouest.
Au début du VIIe siècle, la majeure partie des habitants était constituée de bédouins, surtout dans la partie centrale et septentrionale, vivant de leurs troupeaux, du commerce de caravanes, ou de razzias, et de très peu d’agriculture, le climat et la nature du pays ne s’y prêtant guère, sauf au sud, dans le Yémen, appelé, aussi, «Arabie heureuse». Comme tout le monde sait, dans le domaine religieux les Arabes étaient des païens, adorant des dieux et des déesses personnifiant les planètes, des esprits et des djinns représentés par des arbres, des pierres, des sources... Leurs divinités étaient fort nombreuses, chose qu’on trouve chez la plupart des peuples anciens (Grecs, Romains, Perses, Gaulois, Vikings etc.) En cela, les populations de la péninsule ne se différenciaient guère des peuples anciens. Les plus importantes de leurss divinités étaient, surtout, des déesses, comme Manat, Ozza et al-Lat, sans oublier Houbal. Les lieux d’adoration étaient sacrés et constituaient des endroits d’asile et des pèlerinages leur étaient consacrés, au cours desquels on se livrait à des rites sacrés et à des rituels traditionnels, tout en respectant un ensemble de règles déterminant le comportement des hommes.
N’étant pas un monde fermé, ni totalement isolé, l’Arabie était en contact avec le monde extérieur par le biais des fameuses caravanes, ou des expéditions armées des grands Etats de l’époque, comme les Grecs (Alexandre le Grand de Macédoine), les Romains, les Perses sassanides ou les Byzantins, qui cherchaient à étendre leur domination sur cette contrée désertique, agissant par l’intermédiaire des tribus, en attisant les rivalités entre elles et en encourageant les luttes fratricides.
Il a suffi de moins d’un demi-siècle pour que cette situation séculaire change radicalement et que l’état des choses soit bouleversé, de fond en comble, par l’arrivée d’une nouvelle religion monothéiste, révélée à travers notre Prophète Mohamed (QSSSL) pour toute l’humanité, à partir de l’année 610 de l’ère chrétienne.
Grâce à l’action de l’Islam les Arabes, jusqu’alors inconnus, ou presque, sortirent de leur léthargie historique pour s’en aller conquérir le monde, en répandant les préceptes divins. Ils formèrent, dès lors, un peuple puissant et uni, incluant toutes les populations qui se sont converties à la nouvelle religion dynamique et égalitaire, par des liens puissants.
Une brillante civilisation vit le jour, sur toute l’étendue de ce grand empire (que ce se soit en Espagne, au Maghreb, en Orient ou dans les autres contrées) englobant des centaines de peuples et de sociétés, que rien ne liait auparavant, mais qui finirent par devenir fraternels par le miracle de la religion islamique à travers une immensité géographique qui s’étendait du sud de l’Europe, en passant par le nord de l’Afrique, jusqu’aux confins de l’Asie.
Car l’Islam avait une vocation universelle, et son message n’était nullement circonscrit à un lieu donné ou à un peuple quelconque, seulement les Arabes, au début, puis les autres peuples, qui l’adoptèrent ensuite, devaient le transmettre à toute l’humanité, sans aucune exception.
Le message coranique contribua à modifier radicalement les structures politiques et sociales des peuplades qui l’ont reçu, pour aboutir à une notion primordiale, celle de la solidarité musulmane, de l’égalité entre tous, de la justice sociale et, enfin, de la fraternité, entre tous les croyants quels que soient leur race, leur langue, leur couleur, leur statut, ou leur fortune. Telles sont les notions primordiales qui devraient guider le comportement des adeptes de notre religion à l’humanisme exceptionnel et à la tolérance incomparable.
- La nouvelle Republique
C’est une contrée isolée, qui n’était en contact avec l’extérieur que par le mouvement des caravanes et par la mer, que sillonnaient les flottes marchandes qui commerçaient avec les pays voisins. C’est, donc, un immense pays, qui paraît vide, mais ,en fait, était rempli de petites oasis, disséminées un peu partout, ainsi que par une multitude de cités marchandes (comme La Mecque, Médine, Taïf, etc.), par où transitaient les caravanes, du nord au sud, et de l’est à l’ouest.
Au début du VIIe siècle, la majeure partie des habitants était constituée de bédouins, surtout dans la partie centrale et septentrionale, vivant de leurs troupeaux, du commerce de caravanes, ou de razzias, et de très peu d’agriculture, le climat et la nature du pays ne s’y prêtant guère, sauf au sud, dans le Yémen, appelé, aussi, «Arabie heureuse». Comme tout le monde sait, dans le domaine religieux les Arabes étaient des païens, adorant des dieux et des déesses personnifiant les planètes, des esprits et des djinns représentés par des arbres, des pierres, des sources... Leurs divinités étaient fort nombreuses, chose qu’on trouve chez la plupart des peuples anciens (Grecs, Romains, Perses, Gaulois, Vikings etc.) En cela, les populations de la péninsule ne se différenciaient guère des peuples anciens. Les plus importantes de leurss divinités étaient, surtout, des déesses, comme Manat, Ozza et al-Lat, sans oublier Houbal. Les lieux d’adoration étaient sacrés et constituaient des endroits d’asile et des pèlerinages leur étaient consacrés, au cours desquels on se livrait à des rites sacrés et à des rituels traditionnels, tout en respectant un ensemble de règles déterminant le comportement des hommes.
N’étant pas un monde fermé, ni totalement isolé, l’Arabie était en contact avec le monde extérieur par le biais des fameuses caravanes, ou des expéditions armées des grands Etats de l’époque, comme les Grecs (Alexandre le Grand de Macédoine), les Romains, les Perses sassanides ou les Byzantins, qui cherchaient à étendre leur domination sur cette contrée désertique, agissant par l’intermédiaire des tribus, en attisant les rivalités entre elles et en encourageant les luttes fratricides.
Il a suffi de moins d’un demi-siècle pour que cette situation séculaire change radicalement et que l’état des choses soit bouleversé, de fond en comble, par l’arrivée d’une nouvelle religion monothéiste, révélée à travers notre Prophète Mohamed (QSSSL) pour toute l’humanité, à partir de l’année 610 de l’ère chrétienne.
Grâce à l’action de l’Islam les Arabes, jusqu’alors inconnus, ou presque, sortirent de leur léthargie historique pour s’en aller conquérir le monde, en répandant les préceptes divins. Ils formèrent, dès lors, un peuple puissant et uni, incluant toutes les populations qui se sont converties à la nouvelle religion dynamique et égalitaire, par des liens puissants.
Une brillante civilisation vit le jour, sur toute l’étendue de ce grand empire (que ce se soit en Espagne, au Maghreb, en Orient ou dans les autres contrées) englobant des centaines de peuples et de sociétés, que rien ne liait auparavant, mais qui finirent par devenir fraternels par le miracle de la religion islamique à travers une immensité géographique qui s’étendait du sud de l’Europe, en passant par le nord de l’Afrique, jusqu’aux confins de l’Asie.
Car l’Islam avait une vocation universelle, et son message n’était nullement circonscrit à un lieu donné ou à un peuple quelconque, seulement les Arabes, au début, puis les autres peuples, qui l’adoptèrent ensuite, devaient le transmettre à toute l’humanité, sans aucune exception.
Le message coranique contribua à modifier radicalement les structures politiques et sociales des peuplades qui l’ont reçu, pour aboutir à une notion primordiale, celle de la solidarité musulmane, de l’égalité entre tous, de la justice sociale et, enfin, de la fraternité, entre tous les croyants quels que soient leur race, leur langue, leur couleur, leur statut, ou leur fortune. Telles sont les notions primordiales qui devraient guider le comportement des adeptes de notre religion à l’humanisme exceptionnel et à la tolérance incomparable.
- La nouvelle Republique
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