Le Royaume du Maroc a saisi, lundi dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au sujet des derniers développements du dossier du Sahara.
Les hommes partent, pas leurs idées. C’est l’essence de la lettre adressée lundi par le Royaume du Maroc au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au lendemain du départ de son envoyé personnel dans l’affaire du Sahara, Peter van Walsum. Dans cette lettre, «le Royaume du Maroc affirme avoir pris note de l’expiration du contrat de l’ambassadeur Peter van Walsum, en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara».
Le Maroc relève également que M. Ban Ki-moon «a tenu à saluer le travail accompli par M. Van Walsum qui, grâce à la pertinence de ses conclusions, l’objectivité de son engagement ainsi que sa maîtrise des réalités du différend et du mode de fonctionnement de l’Organisation des Nations unies, a pu bénéficier de l’appui clair et réitéré du Conseil de sécurité et de l’assemblée générale de l’ONU».
Le Conseil de sécurité avait exprimé, dans sa résolution 1813, adoptée le 30 avril 2008, un soutien sans réserve à l’engagement du diplomate Peter van Walsum, après que ce dernier ait présenté, le 21 avril, un rapport dans lequel il a écarté l’option de « l’indépendance » prônée par l’Algérie et le Polisario. « Le Conseil de sécurité avait, en particulier, affirmé son soutien sans réserve à l’engagement du secrétaire général et de son envoyé personnel et ce après que M. Van Walsum ait déclaré le 21 avril devant le Conseil de sécurité que l’indépendance est une option irréaliste », rappelle le Maroc.
Pour rappel, le diplomate partant, Peter van Walsum, a fait l’objet, depuis le 21 avril dernier, d’une campagne de discrédit savamment orchestrée par Alger, qui l’a accusé de « partialité » pour avoir rejeté la thèse de « l’indépendance » du Sahara et pour avoir fait valoir le réalisme de l’offre marocaine d’autonomie. A cet effet, le Royaume du Maroc réaffirme qu’il poursuivra son engagement avec « sérénité, responsabilité et fermeté en vue de parvenir à une solution politique basée sur l’autonomie et rien que l’autonomie dans le strict respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume ».
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, la prééminence de la solution d’autonomie a été dûment soulignée. « Le Conseil de sécurité a consacré la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, comme il a souligné l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis, deux vertus cardinales de cette initiative, et appelé à des négociations intenses et substantielles sur cette base. Ces éléments devraient naturellement être pris en compte pour la poursuite et le succès du processus en cours », rappelle le communiqué. « Sûr de ses droits, le Royaume du Maroc poursuivra son engagement avec sérénité, responsabilité et fermeté, sans se soucier des manœuvres dilatoires ou des tentatives d’obstruction, en vue de parvenir à une solution politique basée sur l’autonomie et rien que l’autonomie ». La solution d’autonomie, à l’origine des négociations de Manhasset, a recueilli une large adhésion internationale, après avoir été plébiscitée à l’échelle nationale. Fruit d’un processus de consultations internes patient, cette initiative est jugée « sérieuse » et « crédible » par le Conseil de sécurité.
Aujourd'hui le Maroc
Les hommes partent, pas leurs idées. C’est l’essence de la lettre adressée lundi par le Royaume du Maroc au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au lendemain du départ de son envoyé personnel dans l’affaire du Sahara, Peter van Walsum. Dans cette lettre, «le Royaume du Maroc affirme avoir pris note de l’expiration du contrat de l’ambassadeur Peter van Walsum, en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara».
Le Maroc relève également que M. Ban Ki-moon «a tenu à saluer le travail accompli par M. Van Walsum qui, grâce à la pertinence de ses conclusions, l’objectivité de son engagement ainsi que sa maîtrise des réalités du différend et du mode de fonctionnement de l’Organisation des Nations unies, a pu bénéficier de l’appui clair et réitéré du Conseil de sécurité et de l’assemblée générale de l’ONU».
Le Conseil de sécurité avait exprimé, dans sa résolution 1813, adoptée le 30 avril 2008, un soutien sans réserve à l’engagement du diplomate Peter van Walsum, après que ce dernier ait présenté, le 21 avril, un rapport dans lequel il a écarté l’option de « l’indépendance » prônée par l’Algérie et le Polisario. « Le Conseil de sécurité avait, en particulier, affirmé son soutien sans réserve à l’engagement du secrétaire général et de son envoyé personnel et ce après que M. Van Walsum ait déclaré le 21 avril devant le Conseil de sécurité que l’indépendance est une option irréaliste », rappelle le Maroc.
Pour rappel, le diplomate partant, Peter van Walsum, a fait l’objet, depuis le 21 avril dernier, d’une campagne de discrédit savamment orchestrée par Alger, qui l’a accusé de « partialité » pour avoir rejeté la thèse de « l’indépendance » du Sahara et pour avoir fait valoir le réalisme de l’offre marocaine d’autonomie. A cet effet, le Royaume du Maroc réaffirme qu’il poursuivra son engagement avec « sérénité, responsabilité et fermeté en vue de parvenir à une solution politique basée sur l’autonomie et rien que l’autonomie dans le strict respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume ».
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, la prééminence de la solution d’autonomie a été dûment soulignée. « Le Conseil de sécurité a consacré la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, comme il a souligné l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis, deux vertus cardinales de cette initiative, et appelé à des négociations intenses et substantielles sur cette base. Ces éléments devraient naturellement être pris en compte pour la poursuite et le succès du processus en cours », rappelle le communiqué. « Sûr de ses droits, le Royaume du Maroc poursuivra son engagement avec sérénité, responsabilité et fermeté, sans se soucier des manœuvres dilatoires ou des tentatives d’obstruction, en vue de parvenir à une solution politique basée sur l’autonomie et rien que l’autonomie ». La solution d’autonomie, à l’origine des négociations de Manhasset, a recueilli une large adhésion internationale, après avoir été plébiscitée à l’échelle nationale. Fruit d’un processus de consultations internes patient, cette initiative est jugée « sérieuse » et « crédible » par le Conseil de sécurité.
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