Des voix s’élèvent, en effet, pour dénoncer ce nouveau dispositif, comprenant des peines de prison à l’encontre de tout jeune ou moins jeune, appelé en Algérie «harragas» qui tenterait l’aventure de l’émigration clandestine.
Les récents amendements introduits dans le code pénal criminalisant l’émigration clandestine ne suscitent pas l’approbation générale.
Des voix s’élèvent, en effet, pour dénoncer ce nouveau dispositif, comprenant des peines de prison à l’encontre de tout jeune ou moins jeune, appelé en Algérie «harragas» qui tenterait l’aventure de l’émigration clandestine.
Le député Mohamed Benhamou vient ainsi de dénoncer les dispositions de cette loi estimant que si par le passé les harragas étaient condamnés à des peines de prison de manière illégale, maintenant c’est juste le contraire, car «ils sont mis en prison conformément à la loi».
Cet élu du peuple, qui exerçait la profession d’avocat et qui a eu à ce titre à défendre devant les tribunaux les harragas, considère que ces mesures «superficielles» sont loin de répondre de manière efficiente à un phénomène qui mérite d’être sereinement pris en charge.
Pour Mohamed Benhamou, élu sur la liste du FNA dans la circonscription de la wilaya de Tlemcen et qui a assumé les charges de président de la commission des transports et de la télécommunication à la Chambre basse, le gouvernement aurait dû réserver un meilleur traitement à cette problématique par, notamment, la création de postes de travail et la lutte contre le chômage.
Dans ce même communiqué rendu public avant-hier, Benhamou n’y va pas par quatre chemins en accusant le gouvernement d’avoir, en introduisant ces mesures qui criminalisent l’émigration clandestine, cédé aux pressions exercées par les gouvernements européens.
Ces derniers, faisant face à un véritable flux d’immigrants clandestins qui prend chaque jour de l’ampleur, ont tout fait pour amener les pays de la rive sud de la Méditerranée à stopper ce fleau.
Ils sont allés jusqu’à proposer la création dans les pays du sud, avec l’aide des Européens, des centres de transit pour les immigrés clandestins. L’Algérie, pour rappel, a toujours rejeté ces propositions refusant ainsi de faire le gendarme pour le compte des Européens.
Benhamou exprime toutefois toute sa satisfaction par rapport aux mesures énoncées dans les amendements du code pénal et qui sanctionnent sévèrement avec de lourdes peines de prison les trafiquants d’êtres humains qui vivent sur le dos de la misere des jeunes.
Il faut dire que c’est une activité lucrative qui rapporte gros pour ces trafiquants qui se sont organisés en réseaux.
Le député Mohamed Benhamou lance ainsi un vibrant appel à ses collègues de l’assemblée, quand le projet de loi leur sera soumis, à introduire les amendements nécessaires pour éviter la prison aux jeunes harragas.
En attendant le débat autour du code pénal, qui promet d’être passionnant, Benhamou, qui fait de cette question une des préoccupations majeures, a annoncé la tenue prochainement d’une journée parlementaire qui se penchera sur la problématique des harragas.
- Pressedz
Les récents amendements introduits dans le code pénal criminalisant l’émigration clandestine ne suscitent pas l’approbation générale.
Des voix s’élèvent, en effet, pour dénoncer ce nouveau dispositif, comprenant des peines de prison à l’encontre de tout jeune ou moins jeune, appelé en Algérie «harragas» qui tenterait l’aventure de l’émigration clandestine.
Le député Mohamed Benhamou vient ainsi de dénoncer les dispositions de cette loi estimant que si par le passé les harragas étaient condamnés à des peines de prison de manière illégale, maintenant c’est juste le contraire, car «ils sont mis en prison conformément à la loi».
Cet élu du peuple, qui exerçait la profession d’avocat et qui a eu à ce titre à défendre devant les tribunaux les harragas, considère que ces mesures «superficielles» sont loin de répondre de manière efficiente à un phénomène qui mérite d’être sereinement pris en charge.
Pour Mohamed Benhamou, élu sur la liste du FNA dans la circonscription de la wilaya de Tlemcen et qui a assumé les charges de président de la commission des transports et de la télécommunication à la Chambre basse, le gouvernement aurait dû réserver un meilleur traitement à cette problématique par, notamment, la création de postes de travail et la lutte contre le chômage.
Dans ce même communiqué rendu public avant-hier, Benhamou n’y va pas par quatre chemins en accusant le gouvernement d’avoir, en introduisant ces mesures qui criminalisent l’émigration clandestine, cédé aux pressions exercées par les gouvernements européens.
Ces derniers, faisant face à un véritable flux d’immigrants clandestins qui prend chaque jour de l’ampleur, ont tout fait pour amener les pays de la rive sud de la Méditerranée à stopper ce fleau.
Ils sont allés jusqu’à proposer la création dans les pays du sud, avec l’aide des Européens, des centres de transit pour les immigrés clandestins. L’Algérie, pour rappel, a toujours rejeté ces propositions refusant ainsi de faire le gendarme pour le compte des Européens.
Benhamou exprime toutefois toute sa satisfaction par rapport aux mesures énoncées dans les amendements du code pénal et qui sanctionnent sévèrement avec de lourdes peines de prison les trafiquants d’êtres humains qui vivent sur le dos de la misere des jeunes.
Il faut dire que c’est une activité lucrative qui rapporte gros pour ces trafiquants qui se sont organisés en réseaux.
Le député Mohamed Benhamou lance ainsi un vibrant appel à ses collègues de l’assemblée, quand le projet de loi leur sera soumis, à introduire les amendements nécessaires pour éviter la prison aux jeunes harragas.
En attendant le débat autour du code pénal, qui promet d’être passionnant, Benhamou, qui fait de cette question une des préoccupations majeures, a annoncé la tenue prochainement d’une journée parlementaire qui se penchera sur la problématique des harragas.
- Pressedz
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