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    Un médicament à ne pas stopper

    NOUVELOBS.COM | 28.08.2008 | 17:09
    Les patients qui décident de ne plus prendre de traitement anticholestérol après avoir subi un infarctus du myocarde augmentent grandement leur risque de décès dans les mois qui suivent.


    Ils sont près de trente pour cent à arrêter leur traitement contre le cholestérol, des statines, après un infarctus du myocarde (IDM). Certains parce qu’ils le jugent inefficace ou n'en ressentent aucun bénéfice immédiat et d’autres pour diminuer le nombre de pilules à avaler chaque jour. Ils ont tort ! C’est en tout cas ce qu’affirment des chercheurs de l'Université McGill et du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) dans l'European Heart Journal.

    Les patients sous statines avant leur infarctus ont un risque, s’ils interrompent leur traitement après l’IDM, 88 % plus élevé de mourir dans l'année que ceux qui ne s'en sont jamais fait prescrire ! En revanche, ceux qui ont continué de les prendre par la suite avaient 16 % de risque en moins de mourir dans l'année que ceux qui n'en avaient jamais pris.

    Pour l’instant, les chercheurs n’expliquent pas vraiment la raison de cette brutale hausse de la mortalité consécutive à l’arrêt d’un traitement. Les effets nocifs peuvent être attribués à divers mécanismes, y compris des variations individuelles du patient, expliquent-ils. Les statines sont normalement indiquées pour corriger les excès de cholestérol en bloquant sa production endogène dans le foie. Leur grande efficacité leur a valu le surnom de « pénicilline du cœur ». Depuis, l’apparition de certains effets secondaires importants (perte musculaire, insuffisance hépatique) qui ont même nécessité le retrait d’une molécule (la cérivastatine) tempère cet enthousiasme.
    Les résultats publiés proviennent de l’analyse d’un vaste échantillon de population en Grande-Bretagne dont l’histoire médicale est archivée par la GPRD (General Practice Research Database). Ils rappellent à tous l’importance de respecter les prescriptions médicales, particulièrement dans la période délicate qui suit un accident cardiaque.


    J.I.
    Sciences et Avenir.com
    28/08/2008
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