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Quand le terrorisme islamiste devient le grand vainqueur en Algérie

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  • Quand le terrorisme islamiste devient le grand vainqueur en Algérie

    «Celui qui pense que le terrorisme est porteur d’un projet politique se trompe !» Cette affirmation est du ministre de l’Intérieur, Noureddine- Yazid Zerhouni, en réponse à une question de notre confrère de Djazaïr News .

    Le tout-puissant «premier policier» d’Algérie répond ainsi au général à la retraite Khaled Nezzar qui estimait, récemment dans un entretien avec l’agence Reuters, que «le terrorisme vise à déstabiliser le pouvoir et à substituer au régime un Etat islamique». Ce qui est, effectivement, la raison d’être même du terrorisme. Mais voilà que le bras droit de Bouteflika pense que «cette thèse n’est pas dans l’intérêt supérieur de la nation et qu’elle n’est plus d’actualité».

    Et voilà que l’on revient à la case départ !

    Au cœur même de la crise qui secoue l’Algérie depuis la fin des années quatre-vingt. Zerhouni et Bouteflika, Zeroual et Betchine avant eux, Chadli, Hamrouche et Mehri, au tout début, les uns par calculs politiciens, les autres par lâcheté politique ont toujours tenu ce discours consistant à dissocier la subversion terroriste de l’islamisme politique. Un discours démoralisant et qui, à bien des égards, rejoint la malsaine interrogation du «qui tue qui ?» En tout cas, qui rend obsolète tout le dispositif national de la lutte antiterroriste.

    Existe-t-il, à travers l’histoire, ne serait-ce qu’un exemple d’une subversion armée sans projet politique ? Peut-on imaginer un seul instant, dans le dramatique cas algérien, que tous ces monstres enfantés par le FIS et la «sahwa» des années 1990 tuent, égorgent, massacrent, et depuis deux ans, s’offrent «en offrande à Dieu» sans conviction politico-religieuse ?

    Peut-on défier la raison pour affirmer qu’il ne s’agit en définitive que «d’individus égarés» écervelés qui montent au maquis juste parce qu’ils auraient été chômeurs ou pour tuer le temps ? ! Les groupes de la mort du GSPC qui, eux, ont une vision politique beaucoup plus large que nos dirigeants, profitent, bien sûr, de cette sorte de «hara-kiri politique » national et n’ont pas hésité à «s’affilier » à Al-Qaïda pour se doter de meilleures techniques et améliorer leurs performances, «comme on le constate au quotidien.

    Quant à ces «bases civiles», elles ne pouvaient mieux espérer : dans l’Algérie de 2008, et au bout d’une quinzaine d’années de terrorisme, le plus abjecte que l’humanité ait pu connaître, l’islamisme politique est partout «chez lui». «Le lobby» islamiste a pris une telle ampleur, en effet, qui contrôle, de nos jours, des secteurs entiers (l’informatique, le commerce, le mouvement associatif, les mosquées, l’administration, les médias, l’école). A quelques nuances près, cela nous ramène à la fin des années quatre-vingt. A cette différence que cette fois-ci, aucun «Nezzar» ne pointe à l’horizon pour réparer les dégâts.

    Par Le Soir

  • #2
    Ceux qui avait un projet politique ont activé dans les années 70 et 80. Ils avaient créé une branche militaire au début des années 90 après l'arret du process éléctoral mais ils ont échoué car cétait impossible de défier une armée aussi puissante que celle de notre pays. La majorité ont péri ou quitté le pays.
    Ceux qui tuait actuellement comme l'a précisé Zerhouni n'ont aucun projet politique à part celui de déstabiliser le pays et servir les intérêts d'un clan au pouvoir. Nezar fait partie de ce clan.

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