Alger (AWP/AFX) - Le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal veut renforcer sa présence en Algérie avec notamment un investissement de 2,5 milliards de dollars pour la construction d'une usine d'acier, a indiqué le PDG de sa filiale algérienne Bernard Bousquet.
Bernard Bousquet a précisé, dans des déclarations à l'agence APS, que ce projet prévoit la réalisation d'un complexe sidérurgique pour la production d'acier pur (préréduit) et d'une centrale électrique, dans la région de Jijel (360 km à l'est d'Alger).
Ce projet, dont le coût est estimé à 2,5 milliards de dollars, doit être lancé dès l'aboutissement des négociations entre les autorités algériennes et le Groupe ArcelorMittal, a-t-il précisé.
Selon M. Bousquet, ArcelorMittal a été également sollicité par les autorités pour réaliser une étude préliminaire de faisabilité pour l'exploitation du minerai de fer du gisement de Gara Djebilet (Tindouf, extrême sud-ouest algérien).
Les réserves globales de ce gisement sont estimées à plus de 3 milliards de tonnes de minerai de fer et ses réserves exploitables sont de l'ordre de 1,7 milliard de tonnes à 57 % de fer.
Le groupe compte également poursuivre ses investissements sur le site qu'il exploite à Annaba (600 km à l'Est d'Alger) et sur des gisements de minerai de fer de Ouenza et Boukhadra, près de Tebessa (extrême-est), pour porter sa production à deux millions de tonnes d'acier liquide par an, contre un million de tonnes actuellement.
Le complexe d'Al-Hadjar d'Annaba, qui était propriété de l'Etat algérien, avait été racheté à 70% en octobre 2001 par l'Indien Ispat, une entreprise du groupe Mittal, avant de prendre le nom de Mittal-Steel en 2005 et d'être intégré au sein du géant multinational de l'acier après la fusion entre Mittal et le luxembourgeois Arcelor.
En décembre 2006, le patron d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, avait rencontré à Alger le président Abdelaziz Bouteflika et lui avait exposé un nouveau programme d'investissements dans la sidérurgie en Algérie.
Romandie News
(AWP/04 septembre 2008)
Bernard Bousquet a précisé, dans des déclarations à l'agence APS, que ce projet prévoit la réalisation d'un complexe sidérurgique pour la production d'acier pur (préréduit) et d'une centrale électrique, dans la région de Jijel (360 km à l'est d'Alger).
Ce projet, dont le coût est estimé à 2,5 milliards de dollars, doit être lancé dès l'aboutissement des négociations entre les autorités algériennes et le Groupe ArcelorMittal, a-t-il précisé.
Selon M. Bousquet, ArcelorMittal a été également sollicité par les autorités pour réaliser une étude préliminaire de faisabilité pour l'exploitation du minerai de fer du gisement de Gara Djebilet (Tindouf, extrême sud-ouest algérien).
Les réserves globales de ce gisement sont estimées à plus de 3 milliards de tonnes de minerai de fer et ses réserves exploitables sont de l'ordre de 1,7 milliard de tonnes à 57 % de fer.
Le groupe compte également poursuivre ses investissements sur le site qu'il exploite à Annaba (600 km à l'Est d'Alger) et sur des gisements de minerai de fer de Ouenza et Boukhadra, près de Tebessa (extrême-est), pour porter sa production à deux millions de tonnes d'acier liquide par an, contre un million de tonnes actuellement.
Le complexe d'Al-Hadjar d'Annaba, qui était propriété de l'Etat algérien, avait été racheté à 70% en octobre 2001 par l'Indien Ispat, une entreprise du groupe Mittal, avant de prendre le nom de Mittal-Steel en 2005 et d'être intégré au sein du géant multinational de l'acier après la fusion entre Mittal et le luxembourgeois Arcelor.
En décembre 2006, le patron d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, avait rencontré à Alger le président Abdelaziz Bouteflika et lui avait exposé un nouveau programme d'investissements dans la sidérurgie en Algérie.
Romandie News
(AWP/04 septembre 2008)
Commentaire