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Bonsoir
Ils sont chaque jour des centaines à faire la queue devant les guichets pour transférer leur argent. De l'argent qui transite notamment par la très puissante Western Union. Ce sont nos voisins, nos concierges, nos femmes de ménage. Ils ont immigré en Suisse, depuis parfois plusieurs générations et, aujourd'hui, ce sont eux qui font vivre leur pays d'origine. Près de 300 milliards de francs sont transférés chaque année par les migrants de la planète. Mais que devient cet argent ?
Chaque année, 300 milliards sont transférés par les migrants à travers le monde. Une manne qui, bien souvent, fait vivre leur pays d'origine.
On estime à 200 millions le nombre de migrants en provenance des pays pauvres, venus chercher un horizon meilleur dans les pays industrialisés. Ces exilés, qui ont pour la plupart démarré dans des conditions quasi inhumaines, parviennent à mettre régulièrement un peu d'argent de côté qu'ils renvoient dans leur pays d'origine. Ces millions de petits ruisseaux constituent chaque année un véritable fleuve financier estimé aujourd'hui à plus de 300 milliards de francs suisses.
Une large partie de cet argent est aspirée directement par les besoins d'urgence, ceux des familles restées sur place, que se soit les frais d'écolage ou de santé. Mais souvent aussi ces sommes financent de petits investissements, des investissements qui échappent à la corruption et qui ont un impact immédiat. Bref, ces "remises", comme on les appelle, sont désormais considérées comme un outil de développement aussi efficace que l'aide au développement consentie par les Etats.
Une équipe de Temps Présent a suivi la filière de l'argent de la migration. Des familles modestes au migrant devenu un homme d'affaire prospère, du siège de la puissante Western Union, première société de transfert rapide au monde, aux villages perdus du Kosovo et du Maroc. Un reportage au coeur du business de la migration.
TSR
Ils sont chaque jour des centaines à faire la queue devant les guichets pour transférer leur argent. De l'argent qui transite notamment par la très puissante Western Union. Ce sont nos voisins, nos concierges, nos femmes de ménage. Ils ont immigré en Suisse, depuis parfois plusieurs générations et, aujourd'hui, ce sont eux qui font vivre leur pays d'origine. Près de 300 milliards de francs sont transférés chaque année par les migrants de la planète. Mais que devient cet argent ?
Chaque année, 300 milliards sont transférés par les migrants à travers le monde. Une manne qui, bien souvent, fait vivre leur pays d'origine.
On estime à 200 millions le nombre de migrants en provenance des pays pauvres, venus chercher un horizon meilleur dans les pays industrialisés. Ces exilés, qui ont pour la plupart démarré dans des conditions quasi inhumaines, parviennent à mettre régulièrement un peu d'argent de côté qu'ils renvoient dans leur pays d'origine. Ces millions de petits ruisseaux constituent chaque année un véritable fleuve financier estimé aujourd'hui à plus de 300 milliards de francs suisses.
Une large partie de cet argent est aspirée directement par les besoins d'urgence, ceux des familles restées sur place, que se soit les frais d'écolage ou de santé. Mais souvent aussi ces sommes financent de petits investissements, des investissements qui échappent à la corruption et qui ont un impact immédiat. Bref, ces "remises", comme on les appelle, sont désormais considérées comme un outil de développement aussi efficace que l'aide au développement consentie par les Etats.
Une équipe de Temps Présent a suivi la filière de l'argent de la migration. Des familles modestes au migrant devenu un homme d'affaire prospère, du siège de la puissante Western Union, première société de transfert rapide au monde, aux villages perdus du Kosovo et du Maroc. Un reportage au coeur du business de la migration.
TSR