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Dessine-moi un ... herraga

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  • Dessine-moi un ... herraga

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    Désolé,
    les charognards des mots, adéptes du plagiat, m'ont poussé à retirer mes textes.

    .......................
    Dernière modification par Zacmako, 17 décembre 2011, 08h36.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Harraga : L’Etat durcit la loi
    Le gouvernement innove en matière de répression des harraga. Ce que les organisations de défense des droits de l’homme craignaient, à juste titre d’ailleurs, à savoir la criminalisation de l’émigration, est en voie de le devenir.

    Dimanche, en Conseil des ministres, le gouvernement a fait passer un projet de loi portant amendements du code pénal qui suscitent d’ores et déjà des inquiétudes. S’il est en effet à saluer l’incrimination du trafic illicite de migrants, jusque-là occulté par les lois algérienne, il est à s’interroger sur l’autre amendement introduit par le législateur incriminant la « sortie illégale du territoire national ». La sortie clandestine du pays, notamment par voie maritime, est punie d’une peine pouvant aller jusqu à six mois de prison. Les amendements introduits visent à combler, d’après les autorités, un « vide juridique » en matière de dispositif législatif de lutte contre l’émigration clandestine.
    Le code maritime servait jusque-là de matrice juridique à la « chasse aux harraga » régulièrement menée en Méditerranée par les forces navales. Ces deux dernières années, des centaines de harraga ont été condamnés à la prison ferme ou avec sursis, après qu’ils aient été interceptés (ou sauvés) en mer par les gardes-côtes. « Franchissement illégal de la frontière », « circulation en mer sans documents de navigation », « mise en danger de la vie d’autrui », « facilitation d’émigration clandestine » sont entre autres les griefs retenus par la police maritime à l’encontre des harraga. Le délit « d’émigration clandestine », imputable aux nationaux, est inexistant dans les lois algériennes. Le « vide juridique » a été en revanche largement compensé par la poigne de fer des juges. Les peines d’emprisonnement prononcées jusque-là l’ont été suivant un seul article du code maritime, l’article 545 qui ne traite pourtant que des « passagers clandestins » et des « passeurs ». Pour l’universitaire et spécialiste des flux migratoires Ali Bensaâd (voir interview El Watan du 13 février 2008) le caractère « spectaculaire » du phénomène des harraga est en train de « remettre les choses en place ».
    « Les Maghrébins, dit-il, qui font la police pour l’Europe, ne sont pas du bon côté du bâton même s’ils jouent à l’oublier. » « Alors qu’elle se félicite de la chute du mur de Berlin, l’Europe, ajoute-t-il, pousse les pays du Maghreb à inventer le crime d’émigration illégale, alors que du point de vue du droit international, ce qui est criminel, ce n’est pas le fait, pour un individu, d’émigrer, c’est le fait, pour une autorité publique, de tenter de l’empêcher. » Selon les statistiques officielles, entre 2005 et 2007, 2340 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés en mer, dont 1301 ont été secourus, selon l’APS. Au cours des deux derniers mois, près de 200 harraga ont été interceptés par les gardes-côtes à travers le littoral algérien et remis à la justice. Quelque 400 candidats à l’émigration clandestine par voie maritime ont été interceptés depuis janvier 2008, selon un récent décompte des gardes-côtes.
    Quotidien El Watan (02/09/2008)

    [
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Merci pour ce joli poème cher zac,
      oui, un sujet, a traiter a revoir,
      triste réalité qu'on vois chaque jour qu’on vis chaque jour...
      c’est l'espoir chercher au creux de désespoir...
      une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

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      • #4
        merci
        ce poeme me rappel mon frere qui est partie depuis 1 an

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        • #5
          Vraiment très touchant Zac ce poême!

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          • #6
            Merci Zac pour ce joli texte, je vous propose un petit moment de musique traitant du meme sujet, Cabrel avec les cardinaux en costume décrivait bien la situation des clandestins une fois arrivé en Europe, mais honneur au jeune, et aussi et surtout à tous ceux qui risquent la vie pour un avenir incertain.




            Abd Al Malik - Gibraltar



            Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
            Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
            Charif Barzouk

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            • #7
              salut tlm

              salut zac que de la vèrite chapeau


              dans ce passage ou tu as citè ;

              "Moi, Je m’en vais vers cet ailleurs qui ne peut être pire
              Que ce trou où je suis, pourtant plus riche qu’un empire
              "
              il est à noter qu'il y a pire que ce trou c'est la mort et la souffrance d'une mère

              j'ai déja vu une mère pleurer je n'ai pas pu ........

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              • #8
                zacmako !!

                les harraga bravent la mort et aiment la vie !! ils sont préts à mourir !! ils nont rien à perdre !!! meme pas leur pays !!!

                salut zacmako !!
                Moi j'ai un orgue de barbarie
                Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

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                • #9
                  Merci à vous...
                  Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

                  Commentaire


                  • #10
                    Très beau poème Zac. Etre harraga c'est porter en soi tant d'espoir et de désespoir réunis qui touche aussi les filles et ça c'est terrible de voir ce désir de quitter un pays son pays là où son coeur bat.
                    C'est au niveau des autorités et du gouvernement qu'ils devraient se poser des questions et chercher à combattre cela autrement que par la répression. comment peut on punir celui qui s'arrache le coeur?

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                    • #11
                      bonjour

                      le premier harag en algerie est un marin (bahri) de boumerdess .la distance entre bouzedjar et alicante est de 170 km la durée est entre 5 et 12 heure tout dépend du moteur et du climat
                      la 1ere semaine de ramadhan encore 3 haraga sont arriver a l'autre rive mais la majorité seront expulse …….faute de papier et d’un système algérien……

                      merci zac
                      La vie comme la respiration, c'est quand elles deviennent pénibles que l'on se rend compte qu'on vit.....Asirem

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                      • #12
                        La mer est belle sous le ciel bleu
                        Quand on ne peut la traverser
                        Alors autant en profiter
                        On pourrait bien y être heureux.
                        Souvent on rêve de partir
                        Et d’accoster des ports nouveaux
                        On se contente de bâtir
                        Avec du sable, des châteaux.
                        On se lamente chaque jour
                        De n’avoir pas la liberté
                        Les yeux fermés et le cœur lourd
                        Et on s’égare en vérité.
                        C’est si facile d’ouvrir les yeux
                        Du peu qu’on a, se satisfaire
                        Il suffirait de vivre à deux
                        Il ya tant de choses à faire.

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                        • #13
                          Trés Beau Poéme , Les Harraga Sont Pr2s A Affronter La Mort Juste Pour Vivre Une Petite Existance Tranquille Ils Ne Demandent Pas La Lune
                          ¸.¤*¨¨*¤.¸¸...¸.
                          \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
                          .\¸.¤*¨¨*¤.¸¸.¸.¤
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                          • #14
                            Merci pour votre passage ici...
                            Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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