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Cas de glomérulonéphrite aiguë à Sétif

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  • Cas de glomérulonéphrite aiguë à Sétif

    Les cas de glomérulonéphrite aiguë (GNA) apparus à Sétif ont été "correctement pris en charge" par les équipes médicales du centre hospitalo-universitaire (CHU) Saâdna Abdenour et "sont parfaitement maîtrisés", a déclaré jeudi à Sétif le ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière.

    La maladie "est connue, les traitements existent et les trois patients encore hospitalisés sont sereins, comme vous pouvez le constater", a souligné le Dr. Saïd Barkat au chevet d'une malade d'une quarantaine d'années gardée en traitement au service de néphrologie du CHU.

    Des 32 personnes dont trois enfants, présentant les symptômes de la GNA (une affection rénale aiguë) et qui ont été hospitalisées depuis le 5 août, il ne reste plus au service néphrologie que trois patients, un homme et deux femmes qui devraient rentrer chez eux vendredi, a-t-on indiqué.

    Les prélèvements de sang effectués mercredi sur les patients hospitalisés, actuellement en cours d'analyse à l'Institut Pasteur d'Alger, "permettront d'identifier le virus responsable de cette pathologie que nous connaissons, mais qui, cette fois-ci, contrairement à ce qui est observé dans la plupart des cas, ne s'est pas manifestée après une infection à streptocoque (sinusite, otite ou angine)", a expliqué de son côté un médecin avant d'ajouter que le seul point d'interrogation demeure la source de la maladie.
    Celle-ci "ne pourra être cernée que lorsque le virus aura été identifié par les analyses de sang dont les résultats seront connus dans 15 jours", a indiqué dans ce contexte le Dr. Koussa, épidémiologue.

    Ce spécialiste écarte cependant l'hypothèse de la consommation d'eau contaminée au niveau des deux quartiers où la totalité des cas est apparue (cités Bel-Air et Gasria, au Nord-ouest de Sétif), privilégiant des raisons liées à l'hygiène.

    A propos d'hygiène, le ministre de la Santé, en visitant différentes structures du CHU dont le service de médecine interne et les urgences, s'est montré particulièrement intransigeant. "J'insiste tout particulièrement sur les questions d'hygiène, dans chaque coin de l'hôpital, mais surtout dans le service des urgences qui représente la vitrine d'une structure hospitalière", a-t-il souligné.

    Avant de quitter le CHU, le Dr. Saïd Barkat a présidé une rencontre avec les cadres de l'établissement, les médecins et les membres du conseil scientifique au cours de laquelle il a annoncé la mise à la disposition du CHU
    d'un lithotripteur (appareil permettant la pulvérisation et l'élimination par
    les voies naturelles de calculs).

    Le ministre a également assuré que Sétif est considérée, grâce à son CHU et à ses médecins, comme une école de médecine "appelée à rayonner davantage sur toute la région et à constituer un pôle d'excellence".
    Le Dr. Saïd Barkat devait achever sa visite à Sétif par l'inspection de la nouvelle polyclinique de la cité El Hidhab (Nord-est de la ville) et l'inspection, dans la zone d'El Bez (Est), des chantiers de réalisation du centre anti-cancer (CAC) et de l'hôpital de gériatrie.

    Par APS
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